U comme une, deux, trois…

Hier après l’école, l’Adrienne est passée à la bibliothèque pour y prendre « un livre qui fait du bien ». Elle en avait grand besoin, en ces temps où les gens sont maussades sous prétexte qu’on est en novembre et que la politique internationale est encore plus pourrie que le temps. 

En passant en revue les rayonnages de livres en français, elle a aperçu celui-ci: 

delerm2.jpg

Une centaine de pages, quarante petits chapitres. On lit les titres et on les trouve plaisants. Ils donnent envie de lire: « Attention, peinture fraîche! » ou « Pitié pour Assurancetourix! ». Certains donnent envie d’écrire parce qu’ils rappellent des souvenirs, « Brocanteur d’un jour » ou « Au troisième balcon ». D’autres intriguent, comme « La mémoire de l’oubli » ou « Le temps est une plage ».

Bref, on se réjouit à l’avance de savourer les jolies phrases de Philippe Delerm et de découvrir toutes ces belles raisons d’habiter sur terre.  

Une, deux, trois… jusqu’à quarante, qu’on essaiera de faire durer le plus longtemps possible. 

***

photo de la couverture et infos sur le site des éditions du Seuil 

ce qu’en pensent l’Express et le Figaro

et trois petits chapitres ici 

22 commentaires sur « U comme une, deux, trois… »

  1. j’avais bien aimé » la première gorgée de bière », je crois que j’en ai lu un autre sur la Normandie, mais tu vois, je ne m’en souviens plus bien. 😉
    Bonne lecture.

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  2. j’aime parce que ce n’est ni sirupeux ni béat, juste finement observé et très joliment écrit
    (mais plaire à tous, c’est impossible! et ne pas aimer un livre est un des droits imprescriptibles du lecteur :-))

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  3. Je n’ai lu de lui que la première gorgée de bière, c’était amusant et j’en ai offert un à ma cousine, puis je me suis dit qu’il devait continuer à employer le même ressort pour les autres et j’ai arrêté de le lire. J’ai sans doute eu tort : je continue bien à lire Amélie :o)

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  4. J’ai aimé lire « la première gorgée de bière », des textes courts qui quelquefois me rappeler des moments que j’avais vécu moi aussi 🙂 A lire effectivement par temps de morosité générale !

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  5. oui, c’est une petite lecture plaisir 🙂
    et comme de nombreuses années ont passé depuis « La première gorgée de bière… », l’auteur est passé lui aussi à d’autres plaisirs, comme le bonheur d’être grand-père

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  6. Ah, très bien ! Ce matin, la belle lumière d’automne aussi est nourricière. Je lirais volontiers ce Delerm « qui fait du bien », à part sa gorgée la plus célèbre, j’ai aimé aussi « Sundborn ou les jours de lumière » sur les peintres de Skagen.

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  7. Le programme de François Fillon !
    – Ce qu’il faut reprocher le plus à Philippe Delerm, c’est son fils ! Passez-nous Van Morrison plutôt que Vincent Delerm ! La droite dure n’a pas besoin de voix molles !
    – Il faut supprimer 500 000 postes de fonctionnaires, à commencer par ceux qui se piquent d’écrire !
    – Il faut arrêter de publier les corrigés de rédaction des instituteurs comme étant de la littérature et les remplacer par des leçons de catéchisme des moines de Solesmes.
    – Contre la morosité de l’automne et pour sceller l’amitié colonialiste franco-belge, relisez plutôt « Tintin au Congo » !
    – Ou « Tintin chez les Soviets » pour mieux comprendre mon soutien au camarade Tarass Poutine !
    Plaisanterie mise à part j’apprécie beaucoup les recueils au style immuable de Philippe Delerm pour :
    – les titres des chroniques ;
    – l’usage ahurissant du pronom « on » ;
    – le côté « pas suspendu de la cigogne » ;
    – l’idée Francispongienne (un autre coiffeur philosophe qui coupait les cheveux de la réalité en quatre) qu’on peut écrire sur tout et surtout sur le minuscule
    – la brièveté de l’exposé
    Avec ces trois choses-là on anime un atelier d’écriture en vrai sans qu’il vous en coûte un sou de neurone en termes de ponte de consigne. Du coup, mardi prochain, je sais ce que je vais proposer « aux six ou huit femmes d’Henry » ! Merci Adrienne !

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  8. oui magnifique soleil et magnifiques couleurs des feuilles, j’ai eu envie de photographier chaque arbre en allant à l’académie ce matin, mais je me suis retenue et j’ai juste regardé à m’en éblouir 🙂

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  9. je ne résiste pas non plus à l’envie d’écrire ma propre version sous ses titres (de préférence avant d’avoir lu, pour être sûre d’aller sur une piste différente ;-))
    Tu peux m’expliquer l’expression: le côté pas suspendu de la cigogne ?

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  10. C’est juste une allusion à un titre de film de Theo Angelopoulos.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Pas_suspendu_de_la_cigogne
    Je veux dire par là qu’il saisit, comme un photographe, dans le quotidien, des moments de légèreté figée et qu’il en tire un « instantané ».
    Un oiseau sur une seule patte, une danseuse dont les pieds ne touchent plus terre, deux trous rouges au côté droit… 😉
    Bon week-end à toi !

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  11. Je me disais pas plus tard que la nuit dernière, alors que je meublais une insomnie avec un peu de lecture, que le prochain livre, il fallait que je le choisisse un peu plus léger, voire même drôle si c’est possible. Je viens d’enchainer trois romans que j’ai vraiment aimés mais bien déprimants aussi.
    Alors merci, je vais peut-être essayer Delerme pour changer.

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