Il y a ce petit chapitre chez Philippe Delerm qui redit exactement ce que je voulais exprimer dans le billet du mois dernier à propos de la voix de ceux que nous avons aimés et qui ne sont plus là. Leur voix et le souvenir qu’on a de leur voix…
En voici un extrait:
La voix qu’on cherche à retrouver en nous de ceux que nous avons aimés. Jamais leur voix dans l’absolu: seulement liée à certaines phrases, parfois les plus banales, mais dont la musique revenait souvent. Parfois cette douloureuse injustice d’entendre des voix qui nous étaient presque indifférentes, et l’impossibilité de redonner musique à celles que nous aimions le plus.
Philippe Delerm, Les eaux troubles du mojito et autres belles raisons d’habiter sur terre, éd. du Seuil, 2015, p.103
Adrienne 
En peu de mots tout est dit, quel art (et quel travail aussi!).
C’est vrai qu’il y a également certaines voix (et mots) qu’on préférerait ne plus jamais entendre – aussi….
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Le monde est injuste, tout le monde sait ça…
😉
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oui j’ai trouvé que ça disait exactement ce que je pensais et ressentais 🙂
bises Colo
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le monde, Mme Chapeau?
😉
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Cette simplicité, chez Delerm, fait du bien 🙂
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oui, le mot juste, l’image qui parle, j’aime aussi 🙂
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Flûte, je viens de couper Pergolèse en venant ici – voilà, c’est relancé, de quoi accompagner cette matinée reposante après deux jours de fête en famille (en attendant le 3e). Cette période de l’année est l’une de celle où les absents nous manquent le plus, elle nous rappelle l’enfance, nos attentes, nos émerveillements. Tout ce que nous partagions d’unique avec chacun d’eux.
C’est aussi pourquoi il est si bon de la partager avec ceux qui nous font la grâce d’être présents.
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ah chère Tania, belle leçon que tu me donnes là!
Hier je n’ai pas été capable de « partager avec ceux qui nous font la grâce d’être présents. »
J’ai pourtant essayé
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Cela me rappelle cette chanson https://www.youtube.com/watch?v=3MOjDGLVvx0
ça fait longtemps que je n’ai pas lu Delerm.
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merci pour le lien, voilà un chanteur que je ne connaissais pas du tout
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Hier avec mes sœurs nous avons partagé nos souvenirs de nos chers disparus. En six ans deux sœurs et deux frères que nous aimions tant et avec mes sœurs et frères on se rappelle souvent combien nous sommes chanceux d’être ensemble, de partager et de s’aimer.
Je sens leur présence, je revois leur visage, expressions, les photos aident, mais la voix elle a disparu… j’aimerais beaucoup entendre leur voix, cette musicalité si intime à chacun.
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vous avez raison, et vous rejoignez ce que dit Tania, heureux les vivants, à condition qu’ils soient conscients de leur bonheur 🙂
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Difficile de commenter… Parce que je comprends, évidemment…
Je sais que j’ai quelque part, sur une petite cassette (qui devait aller dans un support pour entrer dans un lecteur de vidéo cassette) la voix de mes parents et de mon ex-mari (qui lui vit toujours, donc, dont je ne tiens pas spécialement à entendre la voix, sauf que c’est important pour mon fils naturellement…
Mais d’autres voix parfois, d’autres présences peuvent être douces et rendre un écho… Peut-être que je devrais expliquer ça sur mon blogue…
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J’arrive à entendre la voix de mes parents sur un mot, pas sur une phrase….
Ma fille m’a offert ce livre pour Noël !
Belle fin de journée à toi ! bises
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exactement, on ne sait pas toujours à quoi ça tient, ni pourquoi ça disparaît, ni pourquoi ça revient 🙂
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alors bonne lecture, Colette!
bises et bonne soirée
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Oh que oui…
¸¸.•*¨*• ☆
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je ne sais pas à quoi exactement tu marques ton accord, mais comme il n’y a rien de mieux que de vivre en harmonie, ton « oh que oui » me fait plaisir 🙂
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