E comme Eupen

DSCI5689.JPG

C’est long, le train jusqu’à Eupen. Surtout si le livre est lu, le casse-croûte avalé, la nuit tombée. On ne peut même plus admirer le paysage. 

Le jeune homme à côté de l’Adrienne lit Tiens ferme ta couronne pendant que son ami, assis en face, feuillette le Guide bleu Belgique et en lit des passages à haute voix. On comprend qu’ils ont visité Bruges mais on ne voit pas l’intérêt de cette lecture après coup: pour chacune des « curiosités » recommandées, ils se demandent s’ils l’ont vue ou pas… 

Ils descendent à Liège en emportant soigneusement tous les restes de leur repas, deux pommes, deux poires, du pain bio, un bloc de fromage de Bruges. 

Eupen. Terminus. Depuis Verviers, il ne reste plus qu’un groupe d’hommes dans le wagon. Ils se quittent en se donnant de viriles accolades accompagnées de fortes tapes dans le dos. 

Le rituel est amusant à voir mais on se dit qu’il faut être de construction solide, quand on a des amis germano-belges tongue-out

26 commentaires sur « E comme Eupen »

  1. Vu la critique du livre, on comprend que le jeune homme se soit laissé distraire par la lecture du guide bleu ! Les voyages ne forment pas que la jeunesse 😉

    J’aime

  2. Pas mieux que Walrus.
    Pour moi, le Belge , qu’il soit germano, flamand ou Wallon est un solide gaillard. C’est con, hein, les idées toutes faites.

    J’aime

  3. – Mais enfin, Joe Krapov ! Comment as-tu pu visiter Charleville sans voir le kiosque à musique ni le buste de Rimbaud ni le graff sur la route de Monthermé ?
    – Ah si lui je l’ai vu masi en voiture. C’est déjà un exploit d’avoir emmenée Marina B. au cimetière !
    – Ah bon ? Elle préfère les croisières sur la Meuse ?
    – Non plus. Ni le clair de Lune à Maubeuge ! Par contre, Eupen et l’inconnu, ça lui plairait plus !

    J’aime

  4. Je connais un peu la Belgique par ma moitié. En lisant tes billets, je me rends compte que je ne connais que les grands axes (Bruxelles, Gand, Anvers, Bruges, Binche, un peu les Ardennes, Zeebruddge). Alors, les noms de lieux de tes billets sont très exotiques pour moi. ça me donne envie de retourner en Belgique, ça fait longtemps déjà… Bonne journée.

    J’aime

  5. Le baise-main, c’est très surfait, cher neveu. Ce n’est qu’un simulacre, on ne pose même pas les lèvres sur la main de la dame (alors qu’on rêve de lui lécher le bras jusqu’au creux des reins et plus si affinités). :o)

    J’aime

  6. Eupen n’ est peut-être pas ce qu’il y a de plus sensationnel à visiter… Je connais bien cette petite ligne Verviers Eupen… J’ai donné cours un temps aux douaniers… Juste après Schengen. Je passais le plus clair de mon temps en train mais j’aimais bien. Surtout en hiver quand il n’y avait plus de frontière entre le champ enneigé et le ciel. Les douaniers étaient plutôt sympas… Ils emmenaient manger dans le centre ville…

    J’aime

  7. viens voir dans mon école, Berthoise, quand mes élèves ne sont pas assis, je suis de loin la plus petite avec mon mètre soixante-cinq 😉
    dans ma belle-famille aussi les hommes font tous leur mètre nonante ou peu s’en faut (c’est très pratique pour le haut des armoires :-))

    J’aime

  8. ah oui, l’exotisme et le « allokatamachin » 😉 sont partout pour ceux qui voyagent les yeux ouverts (et non rivés sur l’écran de leur smartphone ;-))

    J’aime

  9. C’est déjà bien de voir des gens qui lisent car dans les trains, de plus en plus de personnes sont sur leur smartphone. Quant à Eupen, je ne connais pas la ville. Bon week-end Adrienne.

    J’aime

  10. Quand je lis dans le train, si le bouquin n’est pas absolument captivant, je suis tout de suite distraite par ce qui se passe autour.
    J’aime bien quand tu fais des études sociologiques de tes moments perdus!
    😀

    J’aime

  11. Je suis de ceux qui lisent le guide… après ! Avant, j’écoute, parce que c’est un guide ou mon mari qui lit. Après, c’est refaire la visite, le voyage et j’en ai besoin pour annoter mes photos !
    Bonne semaine, Adrienne !

    J’aime

Les commentaires sont fermés.