L comme loup

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« Mammifère carnivore vivant à l’état sauvage en Scandinavie, en Asie occidentale et au Canada », dit mon tout nouveau Petit Robert, déjà obsolète: un premier loup vient d’être vu en Belgique, il vient d’Allemagne. Une puce électronique permet de suivre sa piste: les loups ne s’occupent pas de frontières politiques et passent tranquillement aux Pays-Bas, en Allemagne et en Belgique. 

Nous pourrons donc de nouveau crier au loup, nous jeter dans sa gueule, hurler avec lui. Faire peur aux petits enfants. L’association de défense du loup insiste beaucoup sur le fait que le loup n’est pas dangereux pour l’homme. Dur, dur, avec tous ces siècles d’histoires de loups tous plus gloutons les uns que les autres, et rusés amateurs de petites filles. 

L’association Welkom Wolf veut aussi rassurer les propriétaires de moutons ou de chèvres en démontrant à l’aide de chiffres allemands que le menu du loup se compose principalement de chevreuils et de cerfs, de sangliers, parfois il croque un lapin ou un lièvre, ou à la limite un « Haustier« , c’est-à-dire un chien ou un chat. 

Le mouton, bien sûr, doit être mis dans un bon enclos et de préférence enfermé la nuit. 

Mon vieux Petit Robert, qui évite prudemment la question géographique, se révèle donc moins obsolète que le nouveau dans sa définition du loup: « Mammifère carnivore qui ne diffère d’un grand chien que par son museau pointu, ses oreilles toujours droites et sa queue touffue pendante. »

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 graphique et photo du site www.welkomwolf.be (« bienvenue au loup »)

33 commentaires sur « L comme loup »

  1. oui je sais, mais on ne lui fait plus jouer tout à fait le même rôle 🙂
    je me souviens de mon propre étonnement, vers mes 10-11 ans, en lisant les histoires de Delphine et Marinette (Marcel Aymé) qui accueillent le loup chez elles et jouent avec lui (j’ai adoré!)

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  2. Vous avez raison. Dans le livre de Mario Ramos, le loup rencontre plus fort que lui; dans celui de Geoffroy de Pennart, les « faibles » s’unissent contre lui.

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  3. En lozere il ne se passe pas un mois sans une attaque de loups sur un troupeau de moutons.un désastre pour les eleveurs malgré les clotures et les patous,(chienprotecteurs.) A quand un promeneur ou un ramasseur de champignons

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  4. Sujet fort polémique dans ce sud de la France où j’ai migré …
    Le loup ou plutôt les loups et Serge Reggiani participent aussi à mon imaginaire :

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  5. je comprends très bien cette peur, même si on dit que le loup ne s’attaque pas aux bipèdes (qu’il les fuirait même)
    dans ma région on a incriminé les animaux prédateurs pour chaque mouton ou poulet disparu alors que le plus souvent on a eu la preuve qu’il s’agissait de grands chiens
    (et dans le cas des poules de mon voisin, le renard a été accusé jusqu’au jour où on a vu que le voleur de poules était un homme)

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  6. Je me rappelle d’un article dans le Pourquoi Pas (oui, ça date) qui racontait au beau milieu de la guerre froide que nous étions assis sans nous en inquiéter sur un arsenal nucléaire capable d’anéantir totalement la planète mais que tout le monde s’affolait parce qu’un quidam avait cru apercevoir un loup dans les Vosges…

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  7. Je viens de finir de monter une bibliothèque d’école maternelle (nous commençons demain) et j ai fait un bac spécial LOUP
    En France le loup est en région parisienne mais avec les massifs forestiers c’est normal
    Bonne journee

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  8. dans ce cas, je trouve encore plus étonnant, avec tous ces loups signalés dans diverses régions françaises, que le nouveau petit Robert ne mentionne que la Scandinavie comme habitat (pour ce qui est du continent européen)…
    et bien sûr, dans la bibliothèque enfantine, le loup est en bonne place 🙂

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  9. Tiens, dans mon Petit Robert de 2007, on trouve les deux définitions cumulées: « Mammifère carnivore vivant à l’état sauvage en Scandinavie, en Asie occidentale et au Canada, et qui ne diffère d’un grand chien que par son museau pointu, ses oreilles toujours droites et sa queue touffue pendante. » Il serait intéressant de savoir quand est apparue la volonté de situer géographiquement la présence du loup. Ce qui est sûr, c’est qu’il est présent en Suisse aussi, depuis les années 1990, et que les moutons dans les Alpes, selon Pro Natura, meurent bien plus souvent de maladie, de chutes et d’impacts de foudre…

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  10. Evidemment, on n’est plus à l’époque de Charles le Téméraire… Qui est resté en rade devant Nancy.
    Des renards, il y en a à Bruxelles aussi (à Delta… Ce n’est pas terrible comme endroit pour eux). Bref. On verra bien…

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  11. Dans ma Lozère (mon pays natal), je vis à Avignon maintenant, le loup est présent à nouveau. Que les écolos des villes viennent dire aux éleveurs que ce n’est pas dangereux pour leurs troupeaux, ils seront bien reçus !
    Les loups préfèrent ne pas s’attaquer à l’homme mais ils se feraient bien un bon repas des enfants des hommes, les tout-petits. J’en ai eu la preuve à plusieurs reprises en visitant un parc avec mes petits-enfants. L’un d’eux s’est jeté contre la barrière pour attraper sa proie quand ma petite-fille s’est mise à courir. Exactement comme il ferait avec un mouton.

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  12. PS : Ceci dit, c’est une bien belle bête et je comprends qu’on les aime quand on n’en subit pas les nuisances ! Et c’est vrai , les chiens redevenus sauvages peuvent être aussi dangereux qu’un loup car c’est la domestication et seulement elle qui les distingue.

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  13. ces chiens dont je parle étaient parfaitement « domestiqués » mais ça ne les empêchait pas de s’amuser à égorger des moutons, régulièrement (ils ne les mangeaient pas, ils n’avaient pas l’excuse de la faim)

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  14. Le loup est de retour en Suisse depuis plus de 20 ans, principalement dans les alpes, mais la cohabitation avec les éleveurs est difficile. Les troupeaux sont laissés dans les pâtures tout l’été et malgré les chiens et les ânes pour les protéger, il y a des dégâts. La loi protège le loup. Des autorisations de tir sont parfois accordées quand un animal a dépassé son quotas de moutons !!!
    Je ne pense pas que les humains doivent avoir peur du loup, pas plus que d’un grand chien en tout cas. Et je suis tout à fait favorable aux mesures qui sont prises pour permettre à ce bel animal de vivre. Mesures contrebalancées par celles qui accordent des indemnisations aux éleveurs lésés.

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