M comme Madame le Juge

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Profitant de ma journée à Bruxelles, en plus de l’expo sur les natures mortes espagnoles je suis allée voir « Ni juge, ni soumise », une sorte de film documentaire qui suit une juge d’instruction. 

Le sujet peut prêter à controverse mais une chose est sûre: on ne s’ennuie pas une seconde pendant toute la durée du film et on en sort avec une longue liste de sujets de réflexion… 

La photo ci-dessus est celle d’une des pages du journal Le Soir du week-end dernier, avec l’interview de Madame le juge d’instruction. 

le plus étrange dans cette affaire étant pour moi que tous ces gens – des prévenus pour la plupart – ont signé un papier disant qu’ils étaient d’accord qu’on les filme pendant leur entretien avec Madame…

23 commentaires sur « M comme Madame le Juge »

  1. tout à fait étonnante! et je vois une stratégie dans ses façons de faire, le but est toujours de secouer-faire réfléchir-essayer de faire passer un message positif/éducatif

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  2. l’équipe de strip tease a des dons magiques, c’est toujours de grandes plongées dans l’humanité que de revoir leurs émissions. Que des gens acceptent de se livrer ainsi est sidérant, souvent border line avec le surréalisme. Cette juge est un sacré personnage, qu’on la laisse exercer de cette façon est très étonnant

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  3. oui, j’ai toujours très peu regardé la télé, mais in illo tempore j’ai vu pas mal d’émissions du « magazine qui vous déshabille », toujours à la fois renversantes et pleines d’humanité (même la musique de générique est inoubliable ;-))

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  4. oui je l’ai vu aussi, ce n’est pas un extrait du documentaire qu’on passe actuellement dans les salles, mais vu que l’équipe a suivi la juge pendant trois ans, il y a sûrement du matériel pour un tas d’autres exemples de dialogues du genre 🙂

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  5. Joe Krapov, vous êtes condamné par la justice belge à mourir de rire !
    Je me précipite sur le deuxième extrait et sur le film s’il passe chez nous. Trop fort !
    Et c’est incroyable mais je préfère cette force de la nature vivante à toutes les natures mortes des musées !

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  6. Je suis à la fois intéressée – pour le témoignage sur la justice vécue au quotidien – et interpellée par l’intrusion de la caméra dans le bureau de la juge. Même consentantes, ces personnes étaient-elles conscientes de la publicité qui serait donnée à ce documentaire et de sa diffusion dans les salles de cinéma ?
    L’une d’elles a regretté d’avoir donné son consentement, prenant conscience plus tard du succès public – voici l’article du Soir qui en parle : http://www.lesoir.be/144328/article/2018-03-08/le-film-ni-juge-ni-soumise-est-desormais-attaque-en-france

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  7. oui, c’est ce que je pense aussi, comme je le dis en fin de billet: « le plus étrange dans cette affaire étant pour moi que tous ces gens – des prévenus pour la plupart – ont signé un papier disant qu’ils étaient d’accord qu’on les filme pendant leur entretien avec Madame… »
    c’est exactement la même chose avec les gens qui mettent toutes sortes d’infos/photos de leur intimité sur les réseaux sociaux et s’étonnent que ça puisse faire le tour du monde ou le buzz: on ne se soucie de sa vie privée que lorsqu’il est trop tard (je le constate aussi chez mes élèves: « il n’y a pas de mal… », pensent-ils )

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  8. Je l’ai raté, il n’a fait qu’un bref passage dans les salles de ma région.
    Il m’intéressait car j’étais chaque fois touchée par l’émission striptease lorsque je tombais dessus sur TV5monde.
    Mais Ma fille et son ami l’on vu. Elle n’a pas trop bien supporté, lui a aimé mais avait peine à croire que les situations soient réelles et pas jouées par des acteurs.

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  9. je comprends ta fille, ce qui m’a secouée (et m’a donné des tas de sujets de réflexion) c’est précisément que c’est une réalité qu’on nous montre, le quotidien d’un monde où normalement on ne pénètre pas, de choses qui se passent pour ainsi dire à huis clos (et donc on se sent voyeur)

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