La première photo que Maurice Antony a prise le matin du 5 juillet 1939 est celle de cet atelier où des femmes et des jeunes filles, assises sur de longues banquettes de bois, passent des heures à peler les crevettes rapportées de la pêche nocturne.
Natif d’Ypres, Maurice Antony a photographié sa ville jusqu’à sa destruction complète à la guerre de 14-18. Après la guerre, ses photos ont représenté une documentation de grande valeur pour la reconstruction, vu que les habitants avaient fait le choix de la rebâtir en gardant le plus possible ce caractère moyenâgeux qu’elle avait su conserver jusque-là.
Après la guerre de 14-18, il s’installe à Ostende et à partir de ce moment-là, il fixe son regard de photographe sur la vie de sa nouvelle cité: la mer, les familles de pêcheurs, les bateaux… ce qui donne aujourd’hui une riche collection de documents très éclairants sur la vie des (petites) gens d’Ostende pendant les années 20 et 30.
Comme ces éplucheuses de crevettes à la veille de la seconde guerre mondiale et de nouvelles destructions.
A voir encore (gratuitement) sur la digue d’Ostende jusqu’au 21 août, Nieuwe Koninklijke Gaanderijen.
La mer, c’est mieux que Berlin. On peut y fuir la canicule.
😉
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oh oui, ce jour-là je n’en ai pas souffert 🙂
en plus les trains étaient à l’heure et tous les gens rencontrés très gentils et polis 😉
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Dommage que je sois si loin sinon je serais volontiers allée voir cette exposition.
Bonne journée.
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quand je vois qu’en ce moment même j’ai des anciens élèves qui sont à Bali et à Lombok, ou qui traversent le continent américain, je suis ébahie 🙂 parce que moi aussi je trouve que mille kilomètres, c’est loin 🙂
bonne journée!
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redonner vie aux femmes et aux hommes et à ces métiers disparus chez nous, c’est superbe !
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moi aussi je regarde ce genre de documents avec fascination 🙂
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C’est une photo magnifique !
(et d’une qualité remarquable car une fois récupérée, elle supporte un fort agrandissement sans pixellisation)
Elle m’a fait pensé à ce que j’avais lu d’un petit port écossais qui vivait de la crevette.
Un jour, un « âpre au gain » a trouvé une méthode pour augmenter le rendement de la pêche.
Envoyer les crevettes au Vietnam, les faire décortiquer là-bas et les rapatrier.
Ça n’a pas aidé un vietnamien à sortir de la misère.
Ça a aidé des Écossais à y entrer.
Imagine le bilan carbone de la crevette…
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je sais… nos crevettes grises de la mer du Nord sont envoyées au Maroc pour y être épluchées par des femmes qui travaillent probablement dans à peu près les mêmes conditions que ces Ostendaises des années 1930…
sauf que bien sûr la vraie bonne crevette grise épluchée sur place et vendue directement existe aussi, mais pour ce luxe-là (cette fraîcheur et ce goût incomparables) il faut vivre à Ostende 🙂
comme disait ma belle-mère 😉
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J’ai vu des photos de ce genre à Concarneau avec des sardinières dans les conserverles.
Je me réjouis de vivre aujourd’hui.
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moi aussi 🙂
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Des documents précieux pour la postérité, j’aime ces photos qui montrent les anciens modes de vie ou de travail. L’épluchage d’une petite quantité de crevettes à la main, passe encore, mais pendant des heures…
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oui, n’est-ce pas! je n’ai pas cette patience (et puis ça colle aux doigts ;-))
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La ville d’Etel dans le Morbihan où nous passons la moitié de notre temps fut un port thonier autrefois et maintenant c’est un port de plaisance. Mais la ville essaie de garder le souvenir de sa vie passée et fait des expositions de photos anciennes sur le port (un peu comme pour Ypres et Ostende).
Bonne soirée Adrienne
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j’espère bien que d’autres endroits gardent la mémoire!
(chez un ancien élève dont la maison avait brûlé, sa famille et lui ne regrettaient qu’une chose, irremplaçable: la perte des albums de famille avec toutes leurs photos depuis leur naissance)
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Comme une grande claque de vent d’histoire…qui réveille des tonnes des questions sur la folie des hommes….
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
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oui c’est aussi cet effet-là que ça m’a fait…
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Ah Ostende ! et des expos où on peut parler et s’émerveiller !
😉
Tu as dû compatir au sort de toutes ces femmes, toi qui as déjà évoqué plusieurs fois ton aversion pour cette tâche pénible et monotone.
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ah tu te souviens de ça, tu es un chou 🙂
oui en effet, c’est en pensant à ça que j’ai pris cette unique photo de toutes celles qui sont exposées 🙂
(comment bien traduire ‘mijn tenen gaan ervan krullen’? j’aimerais savoir ;-))
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