Ma petite maîtresse – la bougresse –
m’aimait beaucoup – sans licou – au cou.
elle me soignait – du poignet –
me caressait – avec succès.
Quand il faisait mauvais – sans duvet –
et que nous ne pouvions pas sortir – sans pâtir –
elle venait me voir dans mon écurie – sans tilbury –
elle m’apportait du pain – et son calepin –
de l’herbe fraîche – pour ma crèche – rêche, rêche.
des feuilles de salade – à m’en rendre malade –
des carottes – par pleines bottes –
elle restait avec moi – et son siamois –
longtemps, bien longtemps – son chat mécontent –
elle me parlait – de notre valet – laid, laid.
croyant que je ne la comprenais pas – ni ses appâts –
elle me contait – qu’il la montait!
ses petits chagrins – je suis un bourrin –
quelquefois elle pleurait – aujourd’hui j’en brairais!
***
photo et consignes chez Lakévio:
/…/ Ma petite maîtresse m’aimait beaucoup ; elle me soignait, me caressait. Quand il faisait mauvais et que nous ne pouvions pas sortir, elle venait me voir dans mon écurie ; elle m’apportait du pain, de l’herbe fraîche, des feuilles de salade, des carottes; elle restait avec moi longtemps, bien longtemps; elle me parlait, croyant que je ne la comprenais pas; elle me contait ses petits chagrins, quelquefois elle pleurait. /…/
Voici un court texte de quelques lignes. (Vous aurez reconnu Les Mémoires d’un Ane de notre chère Comtesse de Ségur). Le jeu sera d’en doubler le volume à l’aide d’adjectifs, d’adverbes et de propositions relatives ou subjonctives (qui, que, quoi, dont, où, lequel, duquel, avec laquelle, parce que, pour que, depuis que, pendant que, etc…) Rappelez-vous vos cours de grammaire ! Ben, quoi ? C’est la classe, ici !)
Oh, le méchant valet qui n’est pas seulement laid…
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hélas 😉
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Qu’il est agréable de lire toutes ces pensées à la guise de chacune et chacun ce matin
Je te souhaite une agréable semaine
@+ 🙂
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c’est en effet un devoir qui permet toutes les fantaisies (d’où le titre de mon billet ;-))
merci et bonne semaine!
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Cette petite au moins sait occuper ses journées…
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ne jamais s’ennuyer, c’est un don ou une malédiction 😉
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Un confident pour cette petite maitresse …
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mieux vaut un âne qu’un oreiller 😉
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Bravo Adrienne pour cette présentation originale ! mais la chute 😦
Bonne journée
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ah oui, on n’est pas dans le rose 😉
merci, bonne journée!
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Alors là, tu sors du lot 😉
On se croirait chez le Goût ! 🙂
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faudra que j’aille le lire, alors 🙂
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Toi aussi, tu cultives le mystère ou l’ambiguïté.
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souvent, oui 🙂
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Je ne te donne que 9 sur 10… à cause de ce valet …
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pas envie de faire du rose avec ce texte-là, désolée 😉
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Sauf erreur de ma part tu n’as pas laissé ton lien chez Lakévio. Ta fantaisie vaut pourtant le détour par sa légèreté, son originalité et, bien entendu, sa gravité.
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merci Joe Krapov, merci d’y avoir vu la légèreté et la gravité!
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Fantaisie, quand tu nous tiens ! elle permet quelques digressions disons libertines ???
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libertine, c’est un point de vue que je ne partage pas! je dirais plutôt: fillette, balance ton p… 😉
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Tu as avec talent fait mieux que tout le monde… Bravo !
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oh merci Gwen! voilà un grand, grand compliment 🙂
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Adrienne, j’aime beaucoup ton originalité. Si la forme est légère et agréablement tournée, le fond me désespère plutôt !Oh, le vilain valet dans tous les sens du terme !
Mais c’est extrêmement bien joué. Bravo !
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merci Lakévio!
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Ca démarre léger, léger…et puis, paf, la fin..La chute est rude…
Dommage qu’il fut une époque où les enfants ou les ados ne pouvaient pas balancer leur porc, parce qu’on ne les aurait pas cru. Ces porcs-là, j’en ai connu, mais ai réussi à toujours échapper au pire. Et faut pas croire qu’on les trouvait surtout à la campagne ou dans le monde ouvrier. J’en ai connu aussi qui faisaient partie du « beau linge », de ceusses qu’on leur donnait du Môssieur long comme le bras quand on les croisait. Moi, j’aurais bien craché à la figure d’un et dont la femme se la pêtait. Celle-là, me demande si je ne lui en veux pas plus qu’à son mari. Dommage qu’à cette époque là, les blogs n’existaient pas. Comment que je te l’aurais balancé mon porc.
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je crois que nous sommes nombreuses à avoir un ou deux porcs à balancer…
merci Julie!
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Ca démarre léger, léger…et puis, paf, la fin..La chute est rude…
Dommage qu’il fut une époque où les enfants ou les ados ne pouvaient pas balancer leur porc, parce qu’on ne les aurait pas cru. Ces porcs-là, j’en ai connu, mais ai réussi à toujours échapper au pire. Et faut pas croire qu’on les trouvait surtout à la campagne ou dans le monde ouvrier. J’en ai connu aussi qui faisaient partie du « beau linge », de ceusses qu’on leur donnait du Môssieur long comme le bras quand on les croisait. Moi, j’aurais bien craché à la figure d’un et dont la femme se la pêtait. Celle-là, me demande si je ne lui en veux pas plus qu’à son mari. Dommage qu’à cette époque là, les blogs n’existaient pas. Comment que je te l’aurais balancé mon porc.
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un bis, bizarre… j’ai répondu au-dessus 🙂
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Très amusante et légère, ton interprétation du texte! j’ai souri à plusieurs lignes.
Bonne soirée,
Mo
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merci Mo! bonne soirée
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ohhhhh!!! Adrienne !!!!! Quelle imagination !!! Moi qui n’ai pas été inspirée …. je te dis bravo !!!!!!
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merci, c’est vraiment très gentil 🙂
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