G comme géographie domestique

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Où se retire-t-on pour avoir un moment à soi? la chambre, le bureau, le fauteuil, la terrasse, le jardin?

La réponse se trouve dans une enquête très sérieuse réalisée en Grande-Bretagne: selon celle-ci, un tiers des hommes se réfugient dans la salle de bains, contre seulement un cinquième des femmes.

Pour ceux que ça intéresse, c’est ic: The Independent

Ça m’a bien fait rire parce que ça m’a rappelé mon grand-père, qu’on avait interdiction absolue de déranger, le matin après le petit déjeuner, quand il se retirait aux toilettes avec son journal.

Chose que lui seul avait le droit de faire, parce que – disait ma mère – c’est très mauvais de rester assis longtemps sur les toilettes.

Lui seul et aussi le petit frère, qui avait des intestins se mettant en branle dès qu’il était question d’aider à la vaisselle. Il revenait toujours au moment exact où tout était propre et rangé.

Jusqu’à aujourd’hui, j’ai encore des doutes sur le bien-fondé de l’argument maternel 🙂

***

photo prise à l’Hôpital Notre-Dame à la Rose

30 commentaires sur « G comme géographie domestique »

  1. Oui, oui, c’est un truc masculin…sans vouloir généraliser du tout, j’en connais plus de trois qui s’y réfugient et qui en ressortent les jambes endormies, un peu hagards parfois:-))

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    1. mon grand-père était cette sorte de patriarche qui a parfaitement le droit de lire son journal à l’aise dans son salon pendant que tout le monde s’active, chez lui ce n’était pas une esquive 🙂

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  2. Il n’empêche : les toilettes sont le seul endroit d’une maison dans lequel Télérama devient lisible ! Et encore : trois semaines après sa parution. Ce journal, c’est un peu comme du vin qui se bonifie dans une cave !

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  3. Mon fils aîné passait des heures aux toilettes, il y lisait aussi.
    Chez lui, d’ailleurs, il y a une vrais bibliothèque dans ses toilettes 🙂
    De plus il avait très très souvent très très mal au ventre au moment de partie à l’école…

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  4. Très rigolo. Cela me rappelle des choses. Quand j’étais enfant et jeune ado j’étais affligée de constipations. Cela était réel. J’en ajoutais pas mal pour me réfugier aux toilettes et y lire en cachette. C’était très mal vu de mes parents de « perdre son temps à lire » alors qu’il y avait tant à faire (j’étais l’aînée…)

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  5. ma mère a toujours préféré ses garçons. Lorsqu’lle est venue vivre chez nous vers ses 70 ans il n’y a plus eu que moi et mes enfants de bien ! Jusqu’à ses 96 ans !
    Les filles chez moi n’avaient pas la part belle et jusqu’à mon mariage je n’y ai pas échappé!
    Qu’est-ce que j’ai pû lire aux toilettes pour qu’on me fiche la paix ! 🙂

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  6. J’ai passé mon adolescence dans la salle de bain parce que c’était la seule pièce qui fermait à clé et où je pouvais être seule. Mais pas sur les toilettes (qui étaient indépendante, ouf!) mais dans la baignoire.

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    1. ah oui, le bain c’est un truc de filles, j’entends ça chez mes élèves aussi 😉
      mais chez moi c’était impensable, le bain c’était une fois la semaine, le vendredi soir, et le lavabo les autres jours, qui permet tout aussi bien se laver des pieds à la tête 😉

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