Excédé et écœuré, voilà ce qu’il était.
Exaspéré de voir de malheureux crustacés systématiquement surcuits.
Effaré par l’odeur de ces poulpes alors qu’on était en bord de mer.
Énervé par ce fromage râpé qu’on retrouvait sur tant de plats qui n’en demandaient pas. Ces sauces lourdes et cette rondelle de tomate incongrue, superflue, fadasse, qui garnissait toutes les assiettes, accompagnée de sa demi-feuille de salade.
Et ce parfum entêtant des lys que la patronne mettait partout, empêchant de humer correctement les vins, les mets…
Alors sous le coup de l’émotion, après une nuit d’insomnie, il a rendu son tablier.
– Désolé, a-t-il dit au chef et à son épouse, je m’appelle Etchebest, pas Dieu-le-Père.
- Photo de Elle Hughes sur Pexels.com
- écrit pour Désir d’histoires (Olivia Billington, que je remercie) avec les mots imposés suivants: lys – insomnie – fromage – superflu – désolé – crustacé – poulpe – émotion.
Adrienne 
Une seule solution, qu’il se transforme en poulpe lui-même 😉
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ne serait-ce qu’un troisième bras, bien utile, souvent 😉
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Bravo pour ce nouveau texte. Fuir avant le burn out est une sage décision.
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merci Mme Chapeau!
(oui il faut savoir accepter ses limites :-))
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Il travaillait sur la Côte d’Opale ? Ton histoire me rappelle un resto d’Audresselles 🙂
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Non, pas de nom, restons vagues, c’est la mer !
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non je n’ai vu qu’une seule émission et c’était dans le Bordelais, un restau où il y avait au menu des pizzas, des grillades et un brin de cuisine du sud-ouest (made in saupiquet)
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Je ne regarde jamais cauchemar en cuisine, ça sent vraiment trop le coup monté…
Pour Audresselles, je parle par expérience personnelle.
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j’avais deviné 🙂
(regarder cette émission se limitera à cette unique fois, j’étais trop malade pour lire et il fallait bien passer le temps à quelques chose, alors j’ai allumé ma télé, et j’ai été tout étonnée qu’elle marche encore après huit mois d’inaction ;-))
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Un billet culinaire pour le premier jour de Carême … humour, ironie ou dérision ? 😉
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oh non, ça fait déjà deux semaines que je suis en carême 😉
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Je n’ai vu ce personnage que dans les présentations d’émissions programmées, mais c’est vrai que cet adjectif « excédé » lui va bien, et ce tutti frutti de mots aussi. Bravo Adrienne
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je l’ai vu dernièrement pour la première fois, j’ai regardé ça avec ahurissement (et un peu de dégoût aussi, pour les méthodes utilisées)
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Et moi qui étais persuadé que les poulpes étaient des céphalopodes…
On m’aurait menti ? 😉
Cela dit, si j’aime l’odeur des lys, l’idée de l’avoir dans le nez en déjeunant ou dînant me paraît étrange.
Le cuisinier a de quoi être en rogne.
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je ne vois pas à quoi tu fais allusion avec tes céphalopodes… est-ce parce que j’ai employé le mot ‘bras’ dans une réponse à un commentaire? c’est bien ainsi qu’on désigne leurs tentacules, pourtant 😉
(et oui je déteste les parfums entêtants quand je mange, comme ceux de ces dames trop parfumées qui gâchent le plaisir gustatif à cinq mètre autour d’elles :-))
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Je crois que ton correspondant a cru que tu prenais les poulpes pour des crustacés à cause de la ligne précédente…
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?
à ce compte-là, je confonds aussi le fromage râpé avec un crustacé, il entre dans la même énumération 😉
(bon, je vais essayer de ne pas en tirer de conclusions sur l’opinion qu’a mon correspondant sur mon QI ;-))
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Arf, ta description a réussi à me soulever l’estomac. 😛 🙂
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heureusement, ce n’est pas l’heure de manger 😉
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Beurk beurk !!!!!!!!!!!!! Et dire que là je vais aller cuisiner ! mdr
Bravo quand même !!
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oui ce n’est pas ce midi que nous mangerons des crustacés ou des poulpes (et surtout pas de fromage ;-)) je vais me faire des pâtes aux légumes 😉
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J’adore les supions, tu n’arriveras pas en me dégoûter.
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ce n’était pas le but de ce texte 😉
(par contre voir une cuisine de « chef » hypercrade me dégoûterait du restaurant)
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Ah le poulpe, juste grillé à la braise, avec quelques herbes aromatiques, dégusté au bord de la mer … l’eau m’en vient à la bouche
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oh les pôv’ petites bêtes 😉
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C’était aux USA? Je dis ça parce que le fromage partout et surtout où on ne veut pas le trouver, c’est très américain. Lotsa cheese, lotsa cheese 😀
Super, ton texte 🙂
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non c’est de la fiction et le mot fromage était imposé 🙂
(mais je pensais au homard thermidor, où la pauvre bête doit supporter de la béchamel, de la moutarde et du fromage râpé ;-))
trop is teveel, comme disait notre VDB national
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Ah Cauchemar en cuisine, je n’ai jamais vu que les présentations, mais je n’arrive pas à comprendre les « restaurateurs » qui laissent filmer leurs cuisines dans leurs locaux encrassés, appelés cuisines.
Je n’y poserais même pas le petit doigt et pour y manger des poulpes, beurk de chez beurk.
Mais pourquoi je dis tout ça ??? après tout, c’est le devoir qui amenait ces odeurs de lys (re-pouah) et Etchebest sur le tapis de la souris..
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cauchemar en effet pour les restaurateurs qui font appel à ses services, les insultes volent bas et les humiliations sont comprises dans le prix du relooking 😉
(dans cette émission que j’ai vue, le restau recevait un lifting complet, peinture, déco, cuisine…)
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Eh oui c’est comme ça ! Parfois la poulpe est pleine ! On a en a plus que calmar !
😉
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voilà, c’est ça ou finir toqué 😉
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J’ai déjà regardé des parties de cette émission, mais je n’accroche pas. J’ai toujours le sentiment que tout n’est pas vrai, qu’il y a une mise en scène et une dramatisation imposées par la production. Et je méfie aussi du montage.
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Evidemment que c’est scénarisé, il n’y a rien (ou presque) de vrai là-dedans !
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le miracle qu’il a réalisé lors de l’émission que j’ai vue est tout à fait impossible: soit ce couple est vraiment aussi nul-nul-nul – au point de vue professionnel – et alors il est impossible en un jour de faire de Madame une vraie patronne, qui sait ‘manager’ son personnel et accueillir le client, et de faire en un autre jour de ce « chef » un vrai chef, de chez qui tout à coup on sort après s’être bien pourléché les babines… soit tout ça est de la fiction pure 🙂
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Je ne regarde jamais les émissions culinaires, ça m’agace, ces chichis, ces prétentions qu’on voit trop souvent.
Nous, demain, comme nous sommes en bord de mer, nous allons acheter notre kilo de langoustines vivantes.
Après les avoir ébouillantées une minute, nous les décortiquerons puis les ferons simplement flamber au whisky et les dégusterons avec des asperges. Simple, non? 😉
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très 🙂
(pour moi ce sera sans le whisky mais avec les asperges, merci :-))
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Des asperges début mars, elles sont précoces cette année !
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J’aime beaucoup, et particulièrement la chute ^^ bravo pour ce texte !
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merci Biancat!
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C’était tellement des mots désolants et tristes, que vous leur avez façonnés un cocktail cauchemardesque et explosif.
Merci de votre visite chez moi
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de rien, c’est normal, quand je participe à un jeu j’essaie d’aller lire les autres participants, moi aussi ça me fait plaisir qu’on me lise 🙂
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C’est la première fois que mon essai sur votre blog a marché. Tant mieux, l’occasion était belle.
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sans blague? c’est pourtant bien blogspot le plus haïssable 😉 avec les coordonnées qu’il faut réintroduire à chaque fois, ces quatre étapes à prouver que vous n’êtes pas un robot et maintenant en plus six cases au moins à cocher, ponts, autos, vélos, passage piétonnier… faut être motivé 😉
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A l’impossible nul n’est tenu…
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et celui qui a dit qu’impossible n’est pas français, on en fait quoi?
😉
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