Béline a gardé la doudoune et le duvet. Elle a horreur d’avoir froid et ce matin, avec le temps qu’il fait, elle aurait préféré rester près du feu.
Et elle a dû quitter la maison si tôt qu’elle a à peine eu le temps de déjeuner, alors évidemment elle a des vertiges et en route elle a dix fois frôlé la catastrophe. Elle espère qu’elle ne devra pas prendre ces risques chaque matin, dorénavant!
Mais voilà son copain Panurge qui arrive dans la cour! Elle s’empresse d’aller froufrouter de son côté, du sirop plein la voix en s’adressant à lui, comme dans un film d’amour qu’elle a vu l’autre soir.
Et lui, le pauvre, dans un vieux réflexe machiste, se dit « J’emballe, j’emballe sec! Cette nana, elle est à moi, je le sens, ça va marcher comme sur des roulettes! »
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Ecrit pour Les Plumes d’Asphodèle chez Emilie avec les mots imposés suivants: DUVET – HORREUR – AIMER – TEMPS – FEU – FROUFROUTER – VERTIGE – SIROP – FROID – FRÔLER – FILM – ROULETTE – RISQUE – RÉFLEXE
Emilie a rajouté six mots à la collecte. On pouvait laisser de côté les trois derniers (ci-dessus en italiques). Mais j’ai fait la totale 🙂
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On a parlé de l’Isère dans nos quotidiens de Flandre, pour cette affaire du plus haut comique…
Voir les articles en français ici et ici, deux exemples parmi des tas d’autres.
J’ai surtout aimé les prénoms des élèves à quatre pattes, j’espère qu’il y avait parmi eux une Béline, en hommage à Molière 🙂
Bravo pour votre texte.
Reste à espérer que ces parents soient entendus par les autorités comme vous l’avez été par les gars de l’eau.
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ça craint, comme on dit en ce 21e siècle 😉
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Un texte réjouissant 😉 Pas facile d’être grégaire…
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pas facile pour tout le monde, disons 😉
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Combien y a-t-il de moutons à l’Assemblée Nationale Française ?
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je ne les compte pas, pas même pour m’endormir 😉
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L’Ecole de la République est en danger, fermeture de classe, abandon de certaines matières, ghetto.
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c’est pareil partout, il faut faire toujours plus avec moins
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Rabelais a hélas perdu trop de lecteurs.
Surtout de ceux qui pourraient en tirer profit pour les affaires de l’Ecole Publique…
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c’est pourtant une lecture délectable!
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S’il te plaît, dessine moi un ministre de l’éducation ? 😉
Bon week-end, Adrienne !
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une caisse avec des trous et le ministre est dedans, ça te va?
🙂
bon week-end, Joe Krapov!
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Va-t-on tondre l’Education Nationale comme on tond les moutons….
Joli texte qui me fait penser sur la fin à un sketche fameux (Guy Bedos)
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c’est exactement de là que vient la situation, du sketch avec Sophie Daumier 🙂
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Ces parents qui défendent le droit à l’instruction pour leurs enfants sont tout sauf des moutons de Panurge !
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Panurge est le nom – selon les articles cités en lien – d’un des moutons inscrits comme élèves
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Oui, je connais cette école et la lutte des parents 😀
Pas trop difficile, j’habite en Isère !
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Des élèves moutonniers, c’est ce certains souhaitent?
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et des électeurs moutonniers, quel bonheur
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J’ai essayé de les compter mais me suis toujours relevé avant !!!
Allez redessinons tout !!!
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je dessinerai d’abord les arbres 😉
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J’avais vu passer l’histoire mais je pensais que c’était une blague. En tous les cas, ton texte pourrait aller sous l’article sans problème. Il fallait y penser !
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merci Lydia! et non, ce n’était pas une blague 🙂
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Iséroise d’origine, je m’étais intéressée à cette histoire!
Tu l’as bien détournée. C’est une belle idée que ces moutons qui tricotent ensemble !
Bises
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merci Emilie!
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Misère, je m’imagine avec une classe d’élèves bêlants et à quatre pattes! Quoique parfois, on s’en approche pas mal avec mes petits zouzous… 😀
Blague à part, je suis scandalisée de voir l’école publique se dégrader comme ça. Ce que me raconte mes copines enseignantes françaises est effrayant. Ici, c’est un peu moins pire. Et en Belgique?
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on ne manque ni d’élèves, ni de classes, on manque de profs, faudra embaucher des bergers, peut-être 😉
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