Ça peut donc s’apprendre, le bonheur? se demande l’Adrienne en lisant ce titre dans son journal du matin « Niet gelukkig? Ga studeren in Bristol« (« Pas heureux? Allez étudier à Bristol »)
Alors pour ceux qui comme elle se poseraient la question, voici la traduction de quelques extraits:
Plezier ervaren, dankbaarheid uitdrukken, willekeurig goede daden doen, sociale verbindingen installeren, lichaamsbeweging vergroten, beter slapen: ziedaar enkele van de oefeningen die op het programma staan van de cursus ‘Science of happiness’ die professor Bruce Hood, een psycholoog met specialisatie in de cognitieve neurowetenschappen, vanaf volgend jaar zal doceren.
Éprouver du plaisir, exprimer de la gratitude, faire de bonnes actions, établir des rapports sociaux, faire plus d’exercices physiques, mieux dormir: voilà quelques exercices au programme du cours de ‘Science of happiness‘ que le professeur Bruce Hood, un psychologue spécialisé en neurosciences cognitives, donnera dès l’an prochain.
Vanaf september, twaalf weken lang, zullen de studenten leren of geluksgevoel genetisch bepaald is, of en hoe je er iets kunt aan doen, hoe onze geest geluksgevoelens verstoort en welke impact cultuur heeft.
Dès le mois de septembre et pendant douze semaines, les étudiants apprendront si la disposition au bonheur est génétique, si on peut l’influencer, comment notre cerveau la perturbe et quel est l’impact culturel.
Afgelopen weekend maakte een andere school, Eton College, bekend dat ‘dankbaarheid, vriendelijkheid en empathie’ voortaan op het curriculum zullen staan
L’an dernier déjà Eton College avait annoncé que ‘la gratitude, la bienveillance et l’empathie’ feraient désormais partie du curriculum.
De grote inspiratie voor Bristol is de ‘Psychology and the good life’-cursus van Laurie Santos, die vorig jaar aan de Amerikaanse Yale-universiteit begon als antwoord op symptomen van stress, angst en depressie. Een kwart van de studenten volgt de lessen, die sinds kort ook online staan.
Bristol a surtout trouvé l’idée dans le cours de ‘Psychology and the good life’ de Laurie Santos, qui a débuté l’an dernier à l’université de Yale (USA) en réaction aux symptômes de stress, d’angoisse et de dépression. Un quart des étudiants ont suivi ces cours qu’on peut aussi trouver en ligne. La première partie se trouve d’ailleurs ci-dessus en tête du billet 🙂
D’où la question parfaitement logique que l’Adrienne n’est apparemment pas la seule à se poser: « Demain, un cours sur le bonheur dans chaque université?«
Mais pourquoi commencer à l’unif? Tout ne se joue-t-il pas avant?
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c’est ce que je me suis dit aussi, si ça s’apprend, commençons en maternelle 😉
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J’en suis tout à fait convaincue!
Apprendre aux très jeunes enfants à identifier leurs émotions et à les exprimer, leur apprendre l’empathie plutôt que la compétition, les laisser jouer librement dans la nature plutôt que devant un écran, voilà les premiers pas vers une vie plus saine et plus heureuse. Dit comme ça, ça paraît simple (simplet diront certains mais pas moi) et pourtant…
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tu as entièrement raison, qu’attendons-nous pour organiser en ce sens notre abbaye de Thélème 🙂
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On peut se demander aussi si c’est trop tard à plus de 60 ans?:-))
Bon dimanche, une sieste réparatrice?
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j’ai toujours pensé que c’était un état d’esprit et j’essaie de voir le verre plutôt à moitié plein, ou de voir ce qu’il y a (ou a eu) de bien, dans chaque jour qui passe 🙂
la sieste, par contre, si ça s’apprend, je veux bien apprendre, j’en suis incapable, dès que je m’allonge le cerveau fait du zèle 😉
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Je suis tout à fait d’accord avec toi, tout dépend surtout du caractère de chacun. Moi je vois presque toujours le verre plein mais certains, comme une de mes sœurs, dramatisent tout, n’arrivent pas à vivre le présent….comme si le futur portait plus de promesses que les moments, les heures agréables.
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oui le caractère aussi, c’est vrai, il y a des gens qui sont scrogneugneu du matin au soir, j’ai vécu trente ans avec quelqu’un comme ça et je m’efforçais en vain de « cheer him up » 😉
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Le bonheur, c’est comme Dieu : entendons-nous d’abord sur ce que ce que ce pourrait être avant de nous demander s’il existe. 😉
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on n’a pas besoin de le définir, je pense comme Pascal que « tous les hommes recherchent d’être heureux, jusqu’à ceux qui vont se pendre »
les moyens pour y parvenir diffèrent mais l’aspiration est identique 🙂
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La vie est faite de petits bonheurs au quotidien, à nous de les apprécier 🙂
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exactement! c’est une mosaïque 🙂
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Le bonheur à l’Université ? Personnellement j’en raffole ! Surtout à la cafétéria, le jeudi avec deux ou trois échiquiers, FIP en fond sonore, et des gens qui s’amusent beaucoup des mésaventures de leur petite armée de bouts de bois qu’on pousse !
Bon dimanche aux bienheureux et bienheureuses de Belgique et d’ailleurs !
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merci et bon dimanche à la ligue des optimistes 🙂
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« Dès le mois de septembre et pendant douze semaines, les étudiants apprendront si la disposition au bonheur est génétique, si on peut l’influencer, comment notre cerveau la perturbe et quel est l’impact culturel. »
Louise de Vilmorin avait déjà remarqué (j’avais 18 ans, c’est dire si ce n’est pas récent…) que « le bonheur n’est pas tant une question de fortune que de disposition de l’âme. »
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oui c’est une idée qu’on retrouve déjà chez les Antiques mais apparemment il faut continuer à en convaincre les gens 😉
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Comme la poursuite du bonheur est inscrite dans la constitution des US, il y a intérêt, sans doute, à prendre des cours…
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ah oui si on est moralement obligés d’être heureux ou au moins de le paraître 😉
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Le bonheur il est bien installé en chacun… il s’agit de le redécouvrir.
Il suffit de regarder un jeune enfant le bonheur émane de ses yeux, de ses gestes, il brille.
Nous avons tous été enfant on sait ce qu’est le bonheur. Suffit d’enlever tout ce qu’on a accumulé
par-dessus pour le ressentir à nouveau. Un long travail de nettoyage à faire et l’aide n’est pas de refus.
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je crains que la petite enfance ne soit que rarement synonyme de bonheur, sauf peut-être pour quelques privilégiés…
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Bon, je préfère la méditation et la psychothérapie ou la psychanalyse 😉
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