R comme Rules

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Dans le ‘college‘ où enseigne l’amie, ces quelques points essentiels du règlement sont affichés partout, à l’intérieur et à l’extérieur de chaque local.

Rien que de très normal, direz-vous, et en effet dans l’école de l’Adrienne on considère ces mêmes règles comme étant les plus importantes: arriver à l’heure, pas de vestes ni de couvre-chefs en classe, éteindre et ranger le smartphone, ni manger ni boire dans les locaux, se montrer respectueux en paroles et en actions et bien sûr: faire de son mieux pour réussir et utiliser ses propres capacités.

Sauf une: le port du badge.

Ce qui, au vu de ce qu’on a constaté partout lors de ce voyage, doit probablement être motivé par le souci sécuritaire: pas de badge? alors tu es suspect et ta place n’est pas ici!

D’ailleurs, devinez quel est le premier adjectif utilisé par l’école pour faire sa pub sur son site?

SAFE 🙂

safe, friendly, inclusive, rural

31 commentaires sur « R comme Rules »

  1. J’aime beaucoup ce poster.
    Couvrir sa clôture de peinture gluante me semble étrange. Porter un badge ne me choque pas.
    Passez un bon 21 juillet.

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  2. Dans mon ancien boulot, le port du badge était également obligatoire. Paradoxalement, je n’ai jamais vu personne interpeler quelqu’un qui n’en portait pas. Ce n’est pourtant pas faute de m’être promené dans les couloirs :o)
    Mais effectivement, ils sont comme ça ces Anglais les affiches sécuritaires fleurissent partout qu’il s’agisse de voleurs, de pick-pockets ou d’incendie…

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  3. Bon, l’école, si je commence …
    Alors juste une anecdote : dans l’école où j’enseignais, on avait essayé un système d’empreintes digitales qui permettait d’ouvrir la porte pour entrer ou sortir, et qui enregistrait automatiquement les présences. Heureusement, le système n’était pas au point et a été abandonné.

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    1. dans mon école la logique du système serait que la « clé à puce » (que possède chaque élève et chaque prof) serve aussi à vérifier les entrées et les sorties, on saurait ainsi qui entre et sort… sauf si un élève donne sa clé à un autre 😉

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  4. Dans mon lycée, il n’y avait rien à montrer d’autre, et seulement sur demande d’un pion, que son carnet de correspondance et sa « carte d’identité scolaire ».
    Comme affichage, je n’y ai guère vu d’autre chose que « défense de courir dans les couloirs » inévitablement suivi de l’ajout au crayon gras de « sous peine de poursuite »…

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      1. Nous aussi, le règlement remplissant la page de garde, et son verso sur le carnet de correspondance.
        On le connaissait d’autant mieux que si on était collé, évènement fréquent, il fallait parfois le recopier dix fois.
        Et c’est là qu’on s’apercevait que deux petites pages écrites en tout petits caractères, ça remplissait un sacré nombre de copies doubles… 😉

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  5. Le badge, ce n’est pas plus mal ! dans un grand établissement, comment connaître tous les élèves qui circulent et changent d’une année sur l’autre ? d’autant que l’accoutrement (au fait pas d’uniforme ?) peut « déformer » l’image.

    J’avais un badge, mais je ne le portais pas sur moi, c’était pour signaler ma présence dans la société. Muni d’une photo, il m’avait valu le sobriquet d’Amadeus, tant ma coiffure un peu folle;…..

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      1. pour moi, c’est comme les caméras de surveillance qu’on voit partout, ça n’augmente pas mon impression de sécurité, au contraire … mais pour d’autres si, apparemment 😉
        dans un seul wagon de train il y a au plafond trois ou quatre caméras « pour veiller à ce que chacun se conduise bien » disait la pancarte 😉

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      1. si je ne connais pas l’élève, je peux lui demander son prénom ou sa classe… mais généralement quand un élève en détresse est à notre porte, on le laisse raconter son histoire d’abord…
        non franchement, je préfère ne pas avoir à regarder sur son badge 😉

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    1. j’ai posé la question, parce que dans mon école c’est le cas (couvre-chef = ce qui couvre la tête, que ce soit d’un garçon ou d’une fille) mais là-bas les filles ont le droit de porter le voile à l’école (et au travail aussi, d’ailleurs)
      Il y a une forte communauté pakistanaise.

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  6. C’est l’ensemble de vos observations que je retiens, cette obsession de la « sécurité ».

    J’ignorais que les Anglais du York avaient cette manie aussi développée.

    GL

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    1. je ne sais pas s’ils l’ont plus que les autres, moi j’ai juste vu un bout du yorkshire 😉
      (je suppose que beaucoup de ces choses sont imposées par la loi dans tout le pays, comme les alarmes pour le feu dans différentes pièces de la maison, les trois habitations privées où j’ai été en avaient plusieurs… mais je n’ai pas posé la question si c’était une initiative individuelles ou imposé légalement)

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  7. Un badge ? Pour identifier le numéro 6, le numéro 2, le numéro 34…
    Allez tiens, je vais me refaire un épisode de « je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre » !

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      1. est-ce que tu connais une série qui s’appelle Wonder Woman? on en parle aussi dans ce livre et hier j’ai regardé des trucs (débiles) sur internet pour essayer de m’instruire 😉

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