C’est le 12 juillet que Madame a reçu le message ci-dessous, qui lui permet de conclure en beauté sa rubrique « 22 rencontres »:
Met vreugde kan ik u meedelen dat ik dit jaar geslaagd en gunstig gerangschikt ben voor het toelatingsexamen van geneeskunde. Ik kan mijn droom nu echt waarmaken.
Gentille Kato est heureuse d’annoncer que cette fois elle a non seulement réussi l’examen d’entrée en médecine mais qu’elle est si bien classée qu’elle est sûre de pouvoir enfin réaliser son rêve.
Madame en est évidemment très heureuse aussi et elles ne manqueront pas de se sauter au cou la prochaine fois qu’elles se voient 🙂
Adrienne 
Nous aussi, on est heureux pour elle.
Chez nous, seuls 547 étudiants sur 3535 l’ont réussi en première session et parmi eux, il y a 100 lauréats non-résidents.
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je ne suis pas une grande fan de ces examens pour lesquels j’ai l’impression que dans les coulisses, il y a l’Ordre des Médecins, dictant le nombre de nouveaux élus qui pourront être admis dans la profession… alors qu’on finira par en manquer, nous aussi.
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Je n’ai jamais compris cette organisation systématique de la pénurie. 😤
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la même chose se passe au moment où ils veulent se spécialiser… une énorme perte de talent
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Le plus dur reste à faire… 😉
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ce n’est pas ce qu’ils pensent 😉
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C’est beau l’enthousiasme !
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c’est la vocation 🙂
(en tout cas chez elle, elle se voit déjà MSF :-))
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Tu peux lui dire qu’elle aura un sponsor (si je survis jusque là)
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oui moi aussi et grâce à ça j’ai pu l’inscrire à une activité de découverte de leurs opérations qui s’organisait à Bruxelles, il y a un an ou deux, qu’est-ce qu’elle était heureuse! 🙂
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Félicitations !
Félicitations à Madame aussi qui a réussi à maintenir chez ses élèves le goût des études…
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parfois il faut essayer de le leur donner, c’est ça le plus difficile (surtout avec les garçons très doués ;-))
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Dame Adrienne y est pour quelque chose, j’en suis certaine ! On est heureux quand les enfants réussissent sur les chemins qu’ils choisissent, c’est formidable. Bises et douce journée estivale. brigitte
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ce dont elle avait besoin, c’est de quelqu’un qui y croie (elle n’était pas dans la bonne filière et a dû tout étudier par ses propres moyens, ses profs lui donnaient très peu de chance de réussite)
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Notre fils a fait une année de médecine, il a jeté l’éponge, il voulait être pédiatre et croyait naïvement qu’un pédiatre ne donnait que des bonnes nouvelles.
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je connais ce phénomène 😉 je me sens obligée chaque année d’ôter cette illusion à celles qui rêvent de devenir infirmière accoucheuse (oh Madame c’est si mignon les petits bébés ;-))
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Ah c’est vrai qu’on se sent heureux pour eux et fiers aussi; après tant d’années à les épauler, ils sont (un peu) comme nos enfants! bravo, bravo!
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oui chaque jour qui passe j’y pense et ça me rend heureuse 🙂
(elle et quelques autres aussi bien sûr)
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Que voilà une bonne nouvelle qui a dû mettre la joie au coeur…
En France aussi, on semble vouloir « adoucir » la première année; faudrait-il aussi qu’il y ait assez d’enseignants, de facultés de médecine et de jeunes désirant s’investir dans les zones rurales. Parce que ça devient dramatique.
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justement hier je lisais un titre de journal disant qu’un quart des médecins ont plus de 65 ans… (c’étaient des chiffres pour la Wallonie mais ça m’étonnerait que ce soit très différent en Flandre… ou en France)
pourquoi tellement limiter l’accès à la profession? ça me rend perplexe
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Je comprends la joie et l’enthousiasme qui habite l’étudiante (et la mère).
Maintenant que mes enfants sont grands, instruits et autonomes, je repense parfois à leurs parcours, à celui des autres jeunes. Il n’y a pas de voie unique pour le succès et le bonheur. L’important c’est d’encourager et d’aider dans la mesure du possible. Il faut aussi accepter nos limites, éviter les « normes » inatteignables ou les conditions impossibles.
Je considère les autres jeunes un peu comme s’il s’agissait des miens. Je suis donc heureux pour l’étape franchie.
Bravo
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voilà, encourager, aider, donner confiance en eux, aider à trouver sa propre voie, à découvrir et utiliser ses talents… c’est ça, aimer et éduquer, je pense 🙂
merci pour elle!
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Un message de bonne nouvelle et de reconnaissance, bravo !
La Libre en parle aujourd’hui : « Le 10 juillet, 3 535 candidats ont présenté l’épreuve (environ deux tiers de filles, un peu plus d’un tiers de personnes venues de l’étranger pour l’occasion, et un candidat sur cinq qui avait déjà présenté l’épreuve en 2017 ou en 2018). Le résultat, que la FEF (la Fédération des étudiants francophones) n’a pas hésité à qualifier de « nouvelle boucherie », est en-dessous des moyennes précédentes : 547 lauréates et lauréats ont été proclamés au terme de la délibération, soit un taux de réussite de 15,47 % (pour 18 et 20 % les deux années précédentes). Le nombre des reçus étant inférieur à 30 % de réussites, aucun tirage au sort n’a dû être effectué. »
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oui, en plus de la difficulté du concours, l’injustice du tirage au sort au cas où « trop » de candidats auraient réussi…!
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Bravo à elle!
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merci Mo!
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