V comme vive la philo

philo

Si vous vous demandez pourquoi l’Adrienne passe son temps à se renseigner sur des « héros » inconnus d’elle, comme Wonder Woman ou Buffy Summers, ou pourquoi elle a enregistré et regardé The devil wears Prada, qui passait justement sur une chaîne flamande ces jours-ci… la réponse est dans l’illustration ci-dessus.

En quarante petits chapitres, l’auteur se propose de nous faire découvrir le lien entre quarante héros / héroïnes divers et une pensée philosophique.

Tous ces héros viennent de la littérature populaire – comme Bridget Jones, de la BD – comme Tintin, du cinéma – comme Tony Montana, des séries télévisées – comme Monica Geller (Friends) et des dessins animés – comme Elsa et Anna.

Du côté des philosophes, on ne trouve que les grands classiques, Aristote, Socrate, Camus, Nietzsche… et pour chacun d’eux un seul aspect de leur œuvre ou de leur pensée, une seule phrase, le plus souvent, par exemple pour Leibniz, à propos de Wonder Woman, il s’agit de la petite citation « la justice est la charité du sage. » (p.55)

Sont également classés parmi les philosophes, l’anthropologue et ethnologue Claude Lévi-Strauss, pour la notion d’ethnocentrisme dans Pocahontas, et Machiavel, pour les principes du machiavélisme chez Claire Underwood (House of Cards).

Mais ne vous inquiétez pas: tout ça est si court, si digeste et si succinct que vous resterez sur votre faim.

Ou que comme l’Adrienne vous regretterez qu’y manque un de vos héros favoris, comme Gaston Lagaffe, Prunelle et monsieur de Mesmaeker 🙂 

info et source de l’illustration ici – lire trois extraits ici.

22 commentaires sur « V comme vive la philo »

  1. L’autre jour, je connaissais le prisonnier cité par Joe Krapov et sa fameuse phrase:« I am not a number! I am a free man! »
    Par contre, aujourd’hui, vous citez plusieurs personnes que je ne connais pas.
    😉

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  2. Combiner les difficultés de la philosophie, des héros dont j’ignore jusqu’aux noms et la canicule m’achèverait ! Adrienne est aussi incompréhensible qu’un-e …. (compléter à votre guise).

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    1. c’est vraiment une lecture facile, je vous assure! chaque (petit) chapitre commence par présenter le personnage, raconter son histoire (ou le film) puis dire en quoi il a posé un acte « philosophique » 🙂

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      1. jugez-en vous-même: « Au fond, Tintin nous apprend que le monde ne se réduit pas à ce que nous en connaissons et c’est pour cela que lire Tintin est un geste essentiellement philosophique. La lecture de Tintin étend notre vie aux dimensions du monde, elle nous fait sortir de la caverne des apparences et de nos préjugés pour nous donner le souci de la vérité. » (p.153)

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      2. Je proposerai peut-être ce livre à la médiathèque … il me mettra en face de mon inculture, sur la couverture je n’ai lu que Cendrillon, Harry Potter et Peter Pan ! Il serait pourtant grand temps de m’affranchir de l’interdiction parentale de poser des questions qui rend le questionnement philosophique si étrange(r).

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      3. comme je l’ai écrit ci-dessus, je n’en connais moi-même qu’une douzaine (je constate par la même occasion que je n’ai jamais vu de film de James Bond ;-))
        et oui, libérez-vous, comme Anna et Elsa dans la reine des glaces (que je n’ai pas vu non plus LOL)

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  3. La philosophie m’a toujours inquiété, je n’y ai jamais compris grand-chose même après avoir lu le monde de Sophie
    J’ai encore fait une tentative dernièrement avec Spinoza : ben mon vieux !
    Je me demande parfois si les philosophes ne nous sont pas connus que par quelques citations, un peu comme Marcel et sa madeleine.
    Quant à faire le lien avec ces personnages que tu cites… La seule question que je me pose à propos de Wonder Woman, c’est de savoir si elle est sponsorisée par Wonderbra 🙂

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    1. j’aime le questionnement, je n’aime pas quand on se met à « gloser » et c’est là qu’est l’écueil: comment dire des choses pertinentes sans gloser (la phrase de Leibniz que je cite en est un bel exemple, il n’y a qu’à la googler – ou ecosier 😉 http://www.ecosia.org – pour voir que c’est apparemment un des grands classiques des « devoirs de philo », ce réservoir inépuisable de blabla mi-creux, mi-pompeux)

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  4. D’entrée de jeu, ça me plaît !
    Pourquoi ne pas combler les lacunes.
    Pour Gaston il y a certainement de quoi piocher dans « Le droit à la paresse » de Paul Lafargue !

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  5. J’ai lu l’extrait sur Luke et ça m’a plu. Néanmoins je connais trop peu de personnages et de philosophes pour porter un jugement.. mais c’est amusant. Par ailleurs, c’est peut-être une bonne façon de découvrir ces gens, qu’ils soient inventés ou bien réels.

    GL

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