
Mientras duermes
tu mano me transmite imprevistamente una caricia.
¿Qué zona tuya la ha creado,
qué autónoma región del amor,
qué parte reservada del encuentro?
tu mano me transmite imprevistamente una caricia.
¿Qué zona tuya la ha creado,
qué autónoma región del amor,
qué parte reservada del encuentro?
Mientras duermes
te conozco de nuevo.
Y quisiera irme contigo
al lugar donde nació esa caricia.
te conozco de nuevo.
Y quisiera irme contigo
al lugar donde nació esa caricia.
Roberto Juarroz (1925-1995), Poesía vertical
Terwijl je slaapt
Geeft je hand mij onverwacht een streling.
Geeft je hand mij onverwacht een streling.
Welk deel van jou schiep ze,
Welk zelfstandig gebied van de liefde,
Welk voorbehouden ontmoetingsplekje?
Terwijl je slaapt
Maak ik opnieuw kennis met jou.
En ik zou met jou willen gaan
Naar de plaats waar deze streling ontstond.
(traduction de l’Adrienne)
Pendant que tu dors
Ta main me transmet inopinément une caresse.
Quelle part de toi l’a créée,
Quelle région autonome de l’amour,
Quel endroit réservé de la rencontre?
Pendant que tu dors
Je refais ta connaissance.
Et j’aimerais partir avec toi
Pour le lieu où est née cette caresse.
Ta main me transmet inopinément une caresse.
Quelle part de toi l’a créée,
Quelle région autonome de l’amour,
Quel endroit réservé de la rencontre?
Pendant que tu dors
Je refais ta connaissance.
Et j’aimerais partir avec toi
Pour le lieu où est née cette caresse.
(traduction de l’Adrienne)
Merci à Colo chez qui vous trouverez une autre traduction française (par Roger Munier).
La photo vient d’une ancienne consigne de Lakévio.
Plaisir de lire ta version en français, et celle en néerlandais.
Des mots simples, une certains mystère dans ce poème aussi.
J’aime ton illustration, bonne journée.
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merci Colo, bonne journée!
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Les mystères de la nuit…
Merci pour vos deux traductions et la belle illustration.
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merci à vous, Mme Chapeau!
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Preuve irréfutable que l’amour n’annule pas la solitude.
Et preuve que l’amour est le sujet éternel de nos chansons, de nos poèmes, de nos films, ne nos livres, de nos vies.
(p… ! Qu’est-ce que j’ai dit là ! C’est la réhabilitation du roman-photos !)
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ah non! please! pas le roman-photo 😉
(il y en avait dans un magazine que ma mère a arrêté de lire quand j’avais huit ans, ça s’appelait ‘Bonnes soirées’)
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Mientras leo tus palabras
poeta encantador
me crecen las alas.
Me llevas más allá de mi vida
adonde nacen los sueños .
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belle maîtrise de l’espagnol 🙂
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Quelle bonne idée d’avoir traduit aussi ce poème en néerlandais, je le copie pour le partager avec mes cousines. Merci, Adrienne.
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merci à toi, Tania
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Juarroz, un enchantement.
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ah, tu le connais?
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Eh oui, l’espagnol était ma deuxième langue, alors, ça crée des liens 😉
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en effet, j’ai aussi des liens de ce genre 🙂
je connaissais juste ton lien avec le portugais
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Ah…les caresses que l’on fait en dormant…comme si nos mains avaient leur autonomie naturelle…
Comme si l’on restait connecté à l’être aimé même quand on dort…
C’est chouette !
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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oui, ça arrive 🙂
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C’est très joli et si touchant (normal pour une caresse? 😉 )
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merci Mo (oui en effet, bien dit :-))
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Très joli, ça!
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merci Val!
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