I comme industrie

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– On veut le changement, s’énerve l’ami Phil mercredi soir, mais jusqu’à présent aucune éolienne ne tourne dans toute la zone! Chaque fois qu’il est question d’en installer, le même scénario recommence: un comité se forme, incite à la mutinerie collective, fait du tapage médiatique, prédit toutes sortes de troubles mentaux et physiques… Bref, tu vois le tableau.

– Mais comment réussit-on à trouver tous ces sans-culottes pour une éolienne dans la zone industrielle, là où il n’y a pas de riverains? Elle ne dérangera personne! s’étonne l’Adrienne.

Phil soupire. Parle d’utopie. Évoque l’exemple allemand. Même nos voisins wallons font mieux que nous, c’est dire si on est à la traîne 😉

– En tout cas, conclut-il, je suis fier de ce que j’ai réalisé, avec tous les arbres que j’ai plantés autour de ma firme, quand on regarde par la fenêtre, on se croirait dans un bois!

***

écrit pour les Plumes d’Emilie – que je remercie – avec les mots imposés suivants: mutinerie – trouble – manque – culotte – bois – changement – utopie – industrie – recommencer – tourner – tableau – tapage.

Photo prise à Tongres fin novembre.

40 commentaires sur « I comme industrie »

    1. En pourcentage de la consommation régionale, on est encore loin de l’objectif visé (à l’horizon 2020, 20 % de la consommation finale régionale d’énergie par des énergies renouvelables)

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  1. Les éoliennes ont poussé dans la campagne ici aussi, pas assez nombreuses à mon goût vu comme le vent peut souffler fort et souvent 😉 mais j’entends certains qui parlent de pollution visuelle avec l’ombre des pales dans les habitations !

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      1. contre le Pacifique 😉
        (le seul rapport avec la Belgique c’est que c’est le nom d’un hôtel ostendais où l’Homme a été serveur de restaurant vers ses 16-18 ans ;-))

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  2. Je reconnais leur utilité. Mais je suis résolument contre.
    Quand elles sont bien installées (et ce n’est pas toujours le cas). Il faudrait d’abord me démontrer qu’elles sont efficaces là où elles sont, et pas l’effet d’une mode. De même,qu’il soit certain qu’elles résisteront à de fortes tempêtes (de plus en plus nombreuses). Et je ne parle pas de la pollution visuelle qui va nous obliger à chercher les grands espaces comme des trésors.
    J’ai vu les éoliennes en bord de mer à Calais, boudiou !!!
    Je sais, je sais, mais on peut mourir aussi d’étouffement pour cause d’horizon rétréci.

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  3. C’est vrai qu’elles ne sont pas très esthétiques ces éoliennes géantes. Je n’ai pas d’avis vraiment tranché sur leur utilité… En même temps, elles sont fascinantes et je suis déjà allée à leur pied, un peu comme pour les apprivoiser…

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      1. oui nous sommes tellement prévisibles 🙂
        (je pensais d’abord à du bleu avec des nuages blancs, ce qui m’a amenée à Magritte, alors je me suis dit: bleu, nuages blancs et chapeaux melons, puis ça m’a fait penser à Tintin et là il y a plein d’idées, la fusée pour la lune ou le totem de Tintin en Amérique étant les plus évidentes… mais alors que faire des pales? conclusion: optons pour les arbres ;-))

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    1. les premières que j’ai vues étaient en Allemagne, il y a plus de 15 ans, je les ai trouvées très élégantes dans le paysage 🙂 mais apparemment elles doivent être renouvelées dans les 20 ans (bon, la technologie s’améliore aussi, pour toutes ces choses-là, ainsi que le rendement…)

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