Mini-Adrienne passe huit jours à l’hôpital et reçoit des visites.
Chacun lui apporte une babiole pour laquelle elle remercie poliment.
Chaque fois elle espère en vain que ce sera un livre.
Le cadeau dont elle se souvient le mieux, c’est celui de Catherine, qui vivait avec sa grand-mère dans un magasin d’articles de décoration.
C’était un petit cadre d’à peine dix centimètres entourant un carré de soie sur laquelle étaient peintes les deux jeunes filles de Renoir au piano.
– Que c’est joli! que c’est fin! s’exclame sa mère.
Mais mini-Adrienne aurait préféré que la grand-mère de Catherine soit libraire 🙂
***
tableau de Renoir et consignes chez Lali, que je remercie!
Vous êtes vraiment à l’hôpital ? Tous mes voeux de rétablissement.
BONHEUR DU JOUR (http://bonheurdujour.blogspirit.com)
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non rassurez-vous, c’est un souvenir de mes 7 ans qui m’est revenu avec ce tableau de Renoir
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Les librairies sont mes magasins préférés c’est pourquoi j’aime offrir des livres ou des BD.
Mais je n’en offre plus autant qu’avant. Beaucoup de membres de ma famille disent n’avoir pas le temps de lire.
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j’offre rarement des livres, c’est si personnel, les goûts du lecteur, que j’ai peur de faire de mauvais choix
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Du temps de mes études secondaires j’ai été hospitalisé et j’ai reçu des livres (j’avais pris la précaution d’avertir un de mes condisciples que je n’avais plus rien à lire) 🙂
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tu es un malin 🙂
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Mais que faisais tu à l’hôpital ?
J’ai quant à moi passé deux mois et demi à l’hôpital quand j’avais dix ans.
Impossible de lire, j’avais les deux yeux occultés par des sortes de « boules à thé » pleines de coton qui faisaient office de lunettes.
Les journées ont été épouvantablement longues.
Je crois bien que c’est là que j’ai appris la patience… 😉
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j’avais une crise d’appendicite
oui, ce sont de longues journées
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– Comment expliquer ce goût que nous avons pour ce vice impuni ?
– N’explique pas, Joe Krapov ! Lis ta PAL !
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ne cherche pas, il n’y a pas d’explication 🙂
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Les vertus de l’ennui quand on est enfant.
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oui, il paraît ;=)
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C’est pour cette raison que l’enfant, ensuite, est devenu Professeur ? 😉
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oh non, jusqu’à mes 20 ans je me disais: moi, prof? jamais!
😉
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Et oui on ne fait pas toujours le métier que l’on veut mais tout compte faite la vie elle est comme on la construit
ENfin autant que faire se peut !
Bonne journée 🙂
J’ai retrouvé ton pseudo ce matin en visitant quelqu’un donc je te fais cette petite visite agréable pour moi
Je ne reçois pas de NL donc c’est au bonheur la chanche 😉 que je sui arrivée chez toi …:)
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c’est gentil d’être passée, Rose!
vous ne participez plus au devoir de Lakevio?
c’est là qu’on se rencontrait, je pense
merci et bonne journée!
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Les livres comme c’est précieux. Donner des livres en cadeau… difficile. Un beau souvenir de ma petite-fille. Elle avait trois ou quatre ans assise à mes côtés elle me regardait lire un moment se plongeait dans son livre comme si elle savait lire, me regardait à nouveau et replongeait dans le sien… Qu’est-ce qui la fascinait je ne sais pas trop mais plus tard avec le peu de sous qu’elle avait acheter un livre passait avant un jouet ou babioles.
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elle avait hâte de savoir lire et jouait à la lectrice, je l’ai fait aussi à cet âge 🙂
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Je connais bien ces petits tableaux peints sur soie, j’en avais quand j’étais petite. Mais comme toi, j’étais une boulimique de lecture. J’avais abonné mes parents et ma sœur à la bibliothèque municipale afin d’avoir plus de lectures (on n’avait droit qu’à deux livres par quinzaine et par personne). Évidemment, c’est moi qui choisissait les livres à chaque quinzaine. 😉
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par contre je ne sais pas du tout ce que ce tableautin est devenu…
(la bibliothèque, quelle belle invention! j’ai dû attendre d’avoir 12 ans avant que mes parents me permettent d’y aller, quelle perte de temps ;-))
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Pour mes parents, lire était une occupation de fainéants. Je n’ai reçu qu’un seul livre de toute ma vie chez eux… Mais je lisais énormément : tout ce qui me passait sous les yeux… aux toilettes où le PQ était fait de carrés de papier journal sur un clou au mur. Mes enfants ont eu des livres très tôt et lisaient couramment avant de fréquenter l’école.
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exactement, ma mère détestait me voir lire, une occupation d’oisif… et « l’oisiveté est la mère de tous les vices »!
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Il y a des années de ça maintenant, j’avais offert à Agata, ma bru finement pétillante, un livre intitulé « Les femmes qui lisent sont dangereuses »
https://editions.flammarion.com/Catalogue/les-femmes-qui/les-femmes-qui-lisent-sont-dangereuses
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j’espère qu’elle l’a apprécié 🙂
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Pour mini-Adrienne qui est grande maintenant : https://www.scienceshumaines.com/le-pouvoir-des-livres_fr_747.htm
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haha 🙂
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Blogueurs, grands lecteurs, on dirait bien que ça va ensemble à lire les commentaires.
A 10 ans, j’ai fait une dizaine de jours d’hôpital et je n’ai pas reçu le moindre livre non plus, sauf à mon retour à l’école. Mon instituteur de l’époque en avait déposé un sur ma table, en cadeau pour mon hospitalisation.
Ton billet a fait ressurgir ce souvenir profondément enfoui. Il est joli, alors merci !
🙂
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oui il est joli! merci à toi!
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