Un petit extrait spécialement choisi pour faire rire Heure-Bleue 🙂
Ouais. Je m’aperçois que je suis tout connement en train de vous dire « Maubert, ça devient de la merde ». Du faux vrai vieux et du neuf en papier aluminium. C’est vrai. La preuve, c’est que le café Panis, au coin du pont, vient de se refaire une beauté, exactement comme quand il était neuf. Ça ne trompe pas. L’authentique accourt derrière les charretées de touristes chinois à gueule de fauchés qui s’instruisent. Ils ne vont d’ailleurs pas chez Panis, un troquet français c’est encore trop cher pour eux. Ils s’assemblent devant une boutique de montres fantaisie en poussant des gloussements qui doivent être des rires en chinois. Je suppose qu’ils ont reconnu les montres qu’ils ont faites eux-mêmes, dans leur usine du Yang-Tsé-Kiang.
François Cavanna, Crève, Ducon!, éd. Gallimard, 2020, p. 70.
Un livre-friandise.
Ah, le bon temps d’Hara-Kiri !
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jamais vu ça de près 🙂
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Tu n’as pas connu ce « Journal bête et méchant » ?
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Une friandise sans sucre, on dirait.
😉
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mais oui, comme il existe aussi des élèves friandises 🙂
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Tu ne nous la jouerais pas à la Brigitte Macron, là ? 😉
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voilà un commentaire qui me choque
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Pourquoi ? Que fait-on avec des friandises ? On les croque, non ?
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Cavanna n’a pas connu les « nouveaux touristes chinois » ceux qui aujourd’hui font la queue chez Vuitton, en gardant leur masque.
J’ai beaucoup aimé « Les ritals », ceux qu’on appelait les macaronis lorsqu’il était petit..
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je me suis demandé d’où il pensait que les touristes chinois n’ont pas les moyens de s’offrir quelque chose, à Bruxelles aussi les Asiatiques sont bons clients des boutiques de luxe
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il y a toujours une réponse chez l’ami Georges 🙂
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Tiens, je crois que de nombreux français, dont moi, en rêve, au sujet de M. M…
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finis ta phrase parce qu’elle m’est incompréhensible
(j’ai déjà eu du mal à saisir celle de Walrus)
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A mon avis, il suffit de remplacer « en » par le titre du livre…
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ah oui bien sûr 🙂
merci Mme Chapeau
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Jouissif du début à la fin, ce cher Cavanna…
L’irrévérence à la française. Et le non-politiquement correct. Ça fait du bien. 😉
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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Il ne se gêne pas pour appeler les Allemands des schleus ou des boches même 70 ans après la guerre 😉
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J’avais seulement lu de Cavanna « Les ritals » et « Les ruskoffs ».
Je viens de chercher (et trouver) « Crève Ducon » en version numérique pour ma liseuse, suite à ton article.
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Ce n’est que le 7que je prévois un billet 7 raisons de lire Cavanna 😉
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J’ai moi aussi été nourri à la mamelle d’Hara-Kiri.
Mais maintenant, ça ne se voit plus ! 😉
(A l’époque non plus, je ne ressemblais pas à un voyou !)
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Il m’était inconnu jusqu’à ce que je tombe sur un extrait des Ritals, que j’ai lu avec mes élèves, à l’époque…
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J’aime le ton et le style de Cavanna et j’ai gardé une grande tendresse pour ‘Les Ritals’ et ‘Les Russkoffs’. Alors je me réjouis de lire celui-ci dont je n’ai appris la sortie que la semaine dernière.
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Sans doute pas son meilleur mais le dernier…
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