41 commentaires sur « Question existentielle »

  1. Quand on est toute gaie, on ne puise pas dans les souvenirs un instant, ou une image, triste.
    Je dirai donc que les souvenirs prennent la couleur émotionnelle du moment où ils affleurent à la surface de notre conscience.

    J’aime

  2. C’est vrai, les souvenirs, comme nos rêves, sont-ils en couleur ? J’ai beau chercher dans ma mémoire, je ne vois aucune couleur. Par contre, il est vrai que certaines odeurs parfois me font remonter des souvenirs à la surface. D’ailleurs, ne dit-on pas que les gens atteints de l’Alzeimer se souviennent des odeurs ! Faut croire que notre nez est notre mémoire, notre cerveau ne serait pas dans notre tête, mais dans notre nez…Je vais regarder si je le vois…

    J’aime

    1. c’est vrai que le souvenir des odeurs reste très fort! plus que les voix, pour moi en tout cas!
      mais il y a des souvenirs « en couleur », comme celles des murs chez ma grand-mère, par exemple 😉

      J’aime

  3. Avec les sons, musique et odeur les souvenirs remontent vite les couleurs je ne les vois pas.
    Mais pourquoi préférons-nous une couleur plus qu’une autre elles découlent peut-être de souvenirs…

    J’aime

  4. Quand on lui a posé la question « De quelle couleur sont les souvenirs ? » Alois Alzheimer a répondu :

    « Je l’ai su mais je ne m’en souviens plus. »

    J’aime

  5. Michel Pastoureau a écrit tout un livre sur « la couleur des souvenirs » ; m’a l’air très intéressant.
    Et tout à coup m’est revenu à l’esprit « la couleur des sentiments » de Kathryn Stokett

    J’aime

  6. Thomas Vinau, j’aime beaucoup ses poèmes. Tu sais qu’il a écrit un livre sur Hopper ? Sinon je dirai, quelque chose dans la tonalité des vieux polaroïds mais pour les vieux souvenirs. Pour les jeunes, de la lumière.

    J’aime

  7. Je ne m’étais jamais posé la question . Dans mes souvenirs d’enfance, il me semble que tout est en couleurs. Je me souviens de celles de mes vêtements, de quelques jouets, de la tasse qui m’était attribuée pour boire mon lait ou mon thé. et même de la petite carte reçue à la maternelle pour apprendre à écrire mon prénom : des lettres bâtons, les premières en rouge pour qu’on se souvienne qu’elles sont particulières (majuscules), les autres en vert… (pourquoi est-ce que je me souviens de ça maintenant, mystère!!!)

    J’aime

    1. Tes souvenirs d’enfance sont très colorés !
      Je me souviens en particulier d’une robe jaune clair qui attirait une sorte de minuscules insectes que nous appelons’donderbeestjes’ parce qu’ils se manifestent surtout par temps orageux (j’avais 4 ou 5 ans)

      J’aime

  8. Pastoureau évoque surtout les couleurs de ses propres souvenirs dans cet essai que j’ai aimé, comme tous ceux qu’il a écrits sur les couleurs.
    Le plus étrange, pour moi, c’est d’avoir entendu un invité de La Grande Librairie (spéciale François Cheng), Daniel Tammet, expliquer que pour lui les chiffres ont tous une couleur et sa perception par synesthésies.

    J’aime

    1. Le premier livre de Daniel Tammet, « Je suis né un jour bleu » a contribué à faire connaître cette particularité. Ma collègue de musique avait été fort intéressée par cette lecture, moi aussi mais c’est plus attendu !

      J’aime

  9. Il y en a en noir, les tristes, en gris, en demi teinte, ceux pas vraiment gais mais pas vraiment tristes, et puis tous les autres, plus nombreux, la mémoire a cette faculté de ne se souvenir que du bon, en couleurs de l’arc en ciel 😆
    Adrienne, j’espère que ma réflexion va t’aider 😉
    Bises d’O.

    Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire