Puisqu’il apparaît que les lecteurs de ce blog sont friands de vocabulaire d’un goût douteux, voici un mot découvert il y a deux jours à la lecture du livre qui illustre ce billet.
L’Adrienne, vous le savez, aime l’histoire, celle avec un grand H, et il n’y a rien de plus intéressant que d’avoir le point de vue d’un autre pays que le sien propre sur les événements passés – puisque toute histoire et tout historien adoptent plus ou moins un point de vue national(iste).
Ainsi donc, elle s’est offert récemment cet hilarant ouvrage de Pérez-Reverte qu’elle lit à petites doses pour en jouir plus longuement.
L’auteur étant espagnol, vous devinerez aisément vers quel camp va sa sympathie, même s’il ne ménage aucunement ses critiques envers les monarques, nobles, membres du clergé et autres puissants de son pays, qu’il nomme généralement hijos de puta.
Quand il parle des Français, il les désigne généralement par le mot gabachos, qu’il a fallu chercher au dictionnaire. C’est ainsi que de fil en aiguille on est arrivé au CNRTL car le mot existe aussi en français: gavache.
Bonne découverte à ceux que ça intéresse!
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Pour ceux qui comprennent l’espagnol, on peut l’écouter en entier ici : huit heures quarante-deux minutes et vingt-huit secondes d’élocution en castillan zézayant 😉 et une critique du livre ici. Et qui sait, avec google translate, c’est peut-être aussi hilarant que le livre 🙂
Si j’ai bien compris c’est la même origine que le crétin.
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Qui sait comment on appelle ma mère là-bas 😉
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Je peux demander à mon frère, il doit être au courant depuis les années qu’il vit à Salers…
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Monsieur Neveu évite soigneusement d’avouer que la moitié de son arbre généalogique est belge parce que – paraît-il – ça fait beaucoup rire et pas en termes choisis 😉
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Un livre que je n’ai pas encore lu, mais sa truculence m’attire bien sûr.
Je t’admire de lire ça en espagnol, c’est compliqué, très très !
Sinon les Espagnols ont un mélange d’admiration et de détestation pour les Français. Leur attitude de supériorité et de mépris pour les pays du sud les insupporte.
Ici moi je suis « forastera » à l’origine, même intégrée depuis longtemps, on reste toujours étrangère, rien à faire.
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Oui même quand j’habitais un village pas loin d’ici, je n’avais pas le statut d’autochtone 🙂
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Profitez bien de votre lecture. Pouvoir rire par temps de pandémie est nécessaire.
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absolument! et je ne comprends pas pourquoi à la télé on ne nous propose que des drames, des thrillers et des policiers 😉
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Tu oublies les séries hospitalières où la aussi nous sommes gâtés ! Entre un bellâtre, un sociopayhe pervers narcissique et un jeune asperger,, ça te requinque vite fait !
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voilà!!! exactement!
tu ne seras donc pas étonnée d’apprendre que la télé est un ornement assez inutile (chez moi ;-))
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Ou des comédies à l’humour potache 😦 …
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J’ai commencé à lire Pérez-Reverte il y a longtemps avec « Le tableau du mître flamand ».
Puis j’ai continué.
C’est chouette.
En revanche, me faire traiter de poltron, de couard par lui me déplaît souverainement.
S’il l’avait dit l’année où j’ai lu « Le tableau du maître flamand », j’aurais pris l’avion pour lui « coller un pain ».
L’idée de me battre avec quelqu’un me paraît toujours idiot mais j’ai du mal avec ceux qui généralisent abusivement.
Quand on entend « généralement » ou quelque chose d’équivalent, on peut s’attendre à entendre un connerie.
Il en apporte là la preuve…
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c’est le ton du livre, assez satirique, et en utilisant ce langage-là pour à peu près toutes les parties concernées (voir mon billet) il se met à dos un peu tout le monde, les nationalistes espagnols et les séparatistes 😉
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Dans les interventions sur les discriminations que l’on fait en collège avec Amnesty, on parle de la généralisation qui est un des mécanismes de la discrimination et on a cette formule : « les » c’est « laid ».
Mais voilà une remarque bien sérieuse à propos d’un livre qui, si je ne me trompe, est plutôt marqué par l’humour !
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Oui, certainement, et dans lequel l’auteur critique violemment tous ceux qui n’ont pas été à la hauteur de la tâche, monarques, membres du clergé, aristocrates… Peu s’en sortent sans griffes 😉
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Jipi et moi avons rencontré des Espagnols : ils étaient courtois mais très vite irrités…
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LOL fiers et susceptibles, comme dans Astérix en Hispanie? 🙂
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Je n’aimais cet écrivain, ce n’est pas son opinion sur nous qui va me pousser à lui faire gagner de l’argent.
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LOL
ce n’est pas une opinion, c’est un de ces mots pour désigner l’autre comme il y en a tant en français également pour désigner les Anglais, les Allemands…
qui oserait dire qu’il n’en a jamais employé?
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Pas gentil, ça…. 🙂
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non 🙂
mais les Français ne sont pas en reste, comme on peut le voir ici
https://www.guichetdusavoir.org/viewtopic.php?t=17369&classement=top10
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Si le Français était un tant soit peu chauvin, ça se saurait ! 🙂
Je connais suffisamment d’insultes en espagnol pour soutenir une discussion courtoise et constructive avec le premier hidalgo qui viendrait tester ma patience !
Mon vocabulaire (déjà riche !) vient de s’enrichir encore 😀
Plus près de nous, certains articles du « Courrier international » contiennent des articles peu flatteurs pour nous, mais non dénués d’humour. Voire d’humeur.
Bisous
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En effet, c’est bien d’avoir de la répartie 🙂
(Et le dos large, comme on dit chez nous :-))
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Et que dit-il des Belges ? Il doit parler de nous, puisque nous avons fait partie des Pays-Bas Espagnols…
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Il dit qu’on se souvient très bien encore aujourd’hui des atrocités commises par les Espagnols de Philippe II (ce qui est vrai)
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