K à profusion

Si jamais vous étiez en manque de K pour votre abécédaire, ouvrez le livre de Fiston Mwanza Mujilla à n’importe quelle page.

Les rivières s’y appellent Kwango, les villes Kiala, Kolwezi, Kinshasa, Kisangani, Kikvit, Kananga, les provinces Kasaï, Katanga, la prison Kasapa, l’hôtel Karavia, l’avenue Kimbangu, la chaussée de Kasenga, le quartier Kamalondo, le lac Kipopo, le petit séminaire Kabwe, la base militaire Kamina, les enfants soldats « kadogo », ‘petit bout de chou‘, le poste frontière zambien Kasumbaleza, l’instrument de musique kora, le musicien Kouyaté, les personnages fictifs Kalombo, Kabuya, Kavungu, Kasongo.

Et comme un des protagonistes est un écrivain autrichien, il va au café Kaiserfeld et aime Kleist, Keats et Kosovel.

CKFD!

25 commentaires sur « K à profusion »

      1. c’est pour ça que je posais la question, parce que « dans ton genre », soit ça ne veut rien dire, soit ça réfère à l’opinion de celui qui emploie l’expression (mais qui n’explicite pas ce qu’il entend par là)
        BCBG je ne prends pas ça pour un compliment 😉

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      2. « BCBG » ce n’est pas celui de Coluche (flatteur mais à ne pas dire) c’est « Bon chic Bon genre » qui ne veut pas non plus dire grand’chose si ce n’est quelqu’un de mise élégante, discret et « bien élevé ».
        Donc pas quelque chose de péjoratif.

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  1. Kosovel, un nom enfoui au fond de ma mémoire, un nom écrit sur une plaquette de poésie comme on en trouvait facilement dans un temps lointain. Un livre qui, comme ses nombreux congénères, a disparu dans la tourmente.

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