
En 1856, Félicien Rops et Charles De Coster fondent la revue Uylenspiegel, journal des ébats artistiques et littéraires.
Rops a 23 ans et De Coster 29.
En début de parcours, au musée de Namur, on peut voir quelques-unes des lithographies que Rops a réalisées pour cet hebdomadaire. Comme celle qui illustre ce billet, La Médaille de Waterloo.
Voici un extrait du dossier pédagogique proposé par le musée:
En 1856, Rops atteint la majorité légale, fixée à 23 ans à l’époque. Grâce à l’héritage paternel , il entraîne à sa suite Charles De Coster et une partie de la rédaction du Crocodile pour fonder son propre journal, Uylenspiegel, journal des ébats artistiques et littéraires : « Cher Carlo, Le Journal est né, l’accouchement a eu lieu sans les secours du moindre forceps, l’opération césaréenne n’a pas été nécessaire, l’enfant et les dix papas se portent bien…, – le baptême a eu lieu, le journal a nom Uylenspiegel je t’enverrai Dimanche les dragées, enveloppées dans dix numéros,…
Tout à toi
F. Rops
Uylenspiegel bégaye déjà très joliment seulement il fait pipi dans ses colonnes. – pas vertébrales !!! (…) »
Une époque où l’on pouvait caricaturer sans perdre la tête.
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On se faisait juste exiler par Napoléon III 😉
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Oui, et on venait en Belgique cracher dans la soupe comme Baudelaire 😉
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Baudelaire, grand ami de Rops, la boucle est bouclée 😉 . Baudelaire, qui sera reçu au château de Thozée, et qui écrira ces vers :
A dire là-bas combien j’aime
Ce tant folâtre Monsieur Rops
Qui n’est pas un grand prix de Rome,
Mais dont le talent est haut comme
La pyramide de Chéops.
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Ce dossier pédagogique est vraiment intéressant, merci et bon dimanche !
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oui ces choses-là sont généralement bien faites 🙂
bises, bon dimanche!
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Apparemment, la Médaille de Waterloo est une charge contre les Belges qui arboraient la médaille de Sainte-Hélène (créée l’année précédente). Cette oeuvre choqua véritablement l’opinion publique et lui valut même une provocation en duel de la part du fils d’un officier de l’Empire.
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j’y vois son antimilitarisme (et une critique de Napoléon III qui a créé cette médaille pour – d’après ce que j’ai lu – s’attirer la sympathie des anciens soldats de son tonton)
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C’est drôle, j’en étais resté à Till l’espiègle, ce héros qui nous rappelle notre enface perpétuelle.
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ce n’est pas un livre que je ferais lire à des enfants et si en Belgique, comme le dit Pérez-Reverte, nous nous souvenons si bien de ce qu’ont commis les soldats espagnols dans notre pays, c’est aussi un peu grâce à Charles De Coster…
https://books.google.be/books/about/La_l%C3%A9gende_et_les_aventures_h%C3%A9ro%C3%AFques.html?id=zns_AAAAcAAJ&printsec=frontcover&source=kp_read_button&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
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Il y a un rapport avec Till l’espiègle? J’avais lu un bouquin il y a une éternité…
Je me souviens vaguement d’un faux loup-garou…
Désolée de copier sur « le goût »… 😉
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oui c’est une (mauvaise) traduction française de son nom 😉
son nom Uylenspiegel fait un jeu de mots avec ‘uil’ hibou et ‘spiegel’ miroir, comme c’est expliqué au début du livre
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