W comme Waldek

Dans la rue, là où on construit des appartements et où on travaille tous les jours du matin tôt au soir très tard, même le dimanche, il y a deux ou trois voitures immatriculées en Pologne.

Dans la maison de feu Casque d’Or, l’entrepreneur qui l’a rachetée pour la retaper et la louer, emploie un collègue polonais pour les travaux de peinture.

Une autre camionnette – belge celle-là mais avec inscriptions bilingues, néerlandais-polonais – offre des services de plafonnage.

Tout ça rappelle des souvenirs à l’Adrienne, quand Monsieur Mari prenait l’apéritif devant la série télévisée Thuis, juste avant le JT, et où en 2001 apparaissait pour la première fois un Polonais.

Un plombier 😉

Mais le rôle était tenu par un acteur flamand qui devait parler une sorte de sabir néerlandais aux intonations slaves, comme on peut l’entendre dans l’extrait ci-dessus.

24 commentaires sur « W comme Waldek »

  1. Grâce aux charbonnages, j’ai rencontré mon premier Polonais vers mes dix ans, il s’appelait Julien Omilinsky, était le seul élève du « quatrième degré », une force de la nature et gentil comme tout.

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    1. Pour moi, c’est un papa d’élèves – son plus jeune fils a déjà deux bambins aujourd’hui – qui m’a fait le baise-main à l’entretien parents-professeur 🙂
      Il venait de Cracovie.

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  2. J’ai eu un collègue polonais prénommé Zygmund dont le nom d’au moins quatre-vingt-trois syllabes se résumait à « Sto ».
    Pendant des années il fut moqué parce qu’il était allé au Bourget voir un autre Polonais : Jean-Paul II.
    Il n’était pas plombier mais ingénieur, mais bon, certains sont utlies… 😉

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  3. Je connais un Polonais : kiné. Très doué dans sa pratique, il était aussi maçon, plombier, peintre, mécanicien. Et en plus gentil et toujours de bonne humeur.
    Une perle, dis-je en essuyant une larme.

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  4. Les Polonais sont nombreux dans la construction, mais pas seulement, et beaucoup sont contents de leurs services, ils se montrent souvent plus disponibles. En voici quelques autres : http://courrierpologne.fr/portraits-de-polonais-a-bruxelles/ .
    Pour info, ce classement des nationalités les plus présentes à Bruxelles : Français, Roumains, Italiens, Espagnols, Polonais : https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-population-bruxelloise-depasse-la-barre-du-1-2-million-d-habitants?id=10426387
    Bonne journée, Adrienne.

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  5. Mon beau père était pur polonais, mon époux l’est à 1/2, mes filles 1/4, mes petits enfants, 1/8… tous adorables, beaux, intelligents, bricoleurs, doués… mais pas très religieux, il faut le dire. Je porte donc un nom de ce pays et il me plait bien ce nom… Ah, l’amour, quand tu nous tiens ! Je suis un peu hors sujet là, mais ce n’est pas grave. Bises dame Adrienne, à tout bientôt. brigitte

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  6. Mes 4 grands-parents sont venus de Pologne dans les années 20 comme beaucoup de leurs compatriotes. Je ne connais pas de plombiers chez eux. Les hommes travaillaient dans les mines de charbon du Pas-de-Calais et ne faisaient pas de vieux os avec la silicose. Mon père a rapidement quitté la mine pour travailler dans les constructions métalliques, au moins, il bossait en plein air. Mes grands-mères, analphabètes en arrivant,ont appris à lire et à écrire en France et ont perfectionné leur français grâce aux magazines féminins… 😉

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    1. je pense aussi que le choix du plombier dans la série télévisée ne correspond pas à la réalité mais aux hasards du script (plusieurs personnages étaient déjà liés à une entreprise de chauffage et plomberie)
      ne serait-ce que parce que comme plombier, on rentre chez les gens et on a besoin de savoir communiquer avec eux dans leur langue, ce qui n’est pas le cas du primo-arrivant 😉

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  7. Pourquoi insister sur « Polonais » ? Si on a besoin d’un plombier, on appelle un plombier, et c’est tout.
    L’histoire du plombier polonais a été largement utilisée par des organisations nationalistes et eurosceptiques pour dénigrer les travailleurs européens qui soi-disant allaient prendre le travail des ouvriers belges.

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