
Quand le matin de Noël le téléphone sonne chez l’Adrienne, elle décroche de sa voix la plus joyeuse, croyant souhaiter une bonne fête à sa mère.
Mais c’était la vieille dame.
C’est vrai qu’elle rappelle régulièrement depuis le 9 août et qu’elles ont ensemble à chaque fois à peu près la même conversation.
Mais qu’importe.
Ça fait drôlement plaisir.
***
Tous mes vœux de succès à une autre Vieille dame, celle de Bonheur du Jour!
Bravo pour cette centième 🙂
Un récit très émouvant. Courage. Je pense à vous.
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merci Mme Chapeau, bonne journée!
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Tiens, 9 août, jour de la saint Amour.
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je ne connaissais que celui du Beaujolais 🙂
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Si tu veux, je t’appelle, mais je ne suis pas ta mère non plus… 😉
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je viens de constater il y a deux minutes que mon appareil fixe a rendu l’âme (il ne recharge plus) donc si elle m’appelle aujourd’hui ce sera raté 😉
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La plupart de ces machins sont pourvus d’accus rechargeables, il suffit alors de les remplacer (en respectant la capacité de charge, le nombre en mAh (milliampères heure) et de ne pas confondre les batteries rechargeables avec les vulgaires piles à jeter après usage.
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je crois que mon téléphone coûte moins cher que des piles rechargeables 😉
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Ce « elle décroche de sa voix la plus joyeuse » m’a fait sourire. Pas facile la relation avec celle qui est notre mère. Je dois dire que moi, la mienne, je ne l’appelle plus et elle non plus, et quelle paix ! Je me contente d’une médiation par une tierce personne 😉
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ta remarque me rappelle certaine collègue qui prenait sa voix la plus ‘malade’ pour annoncer qu’elle ne pourrait pas assurer ses cours ce jour-là (qui était toujours un lundi ;-))))
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Donc, tu fais régulièrement ta B.A.?
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c’est pourtant mon frère qui était chez les scouts, pas moi 😉
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L’histoire que tu as mis en lien m’avait déjà rappelé à l’époque celle que ma libraire préférée me racontait avec la gorge serrée.
Celle de cette vieille dame du quartier qu’on a parfois croisée moitié nue rue Rambuteau et qui finissait pour un moment en HP.
Elle venait à la librairie avec une vieille photo en noir et blanc et demandait à HB un tirage de la photo.
Elle disait « Vous comprenez, ce sont mes enfants, ils doivent venir, ils sont venus les chercher, ils devaient me les ramener, je les attends… »
Et elle partait, en oubliant de laisser la photo.
Elle les attendait depuis l’Occupation…
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ah! terrible!
la vieille dame dont je parle était un petit enfant pendant l’Occupation et elle a encore toute sa tête, même si son écriture est devenue chaotique (ça fait des années qu’elle n’a plus écrit)
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Une BA, Adrienne
Je n’en peux plus des heures pendues au téléphone avec certaines de mes amies…
Mais ceux qui sont âgés et qui ne sortent plus guère, aiment appeler et être appelés…
Bonne fin d’année
Gros bisous
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bah, si c’est une BA, c’en est aussi une de sa part envers moi 🙂
bises, bonne journée!
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