I comme il était une fois…

devoir de Lakevio du Goût_63.jpg

Il était une fois les années nonante (1).

Il y avait une station-service à chaque coin de rue et les marques ne se battaient pas à coups de rabais: il fallait attirer le client – ou sa femme, ou ses enfants – en offrant des cadeaux.

Et des publicités télévisées rigolotes.

***

(1) en belge dans le texte

Merci à Monsieur le Goût pour son 63e devoir de Lakevio du Goût:

Hopper avait-il quelque prescience de ce qui nous arrive ? Que pouvait-il imaginer en peignant ce carrefour vide ? En avez-vous une idée ? D’ici lundi vous l’aurez écrit j’espère.

37 commentaires sur « I comme il était une fois… »

    1. Oui, ça me rappelle Pogo, cette BD américaine où un cirque débarque dans le patelin. Le tigre s’appelle Clément Sceau et déclare qu’il n’avait pas toujours travaillé au cirque : « Avant,, on me mettait dans les moteurs, c’était inconfortable, mais bien payé ! »

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  1. Là, c’est Esso, je me souviens d’un film avec Jacques Brel où il ne prenait son essence uniquement chez Fina pour avoir les points cadeaux… Mon grand père était pareil, nous avions la bouée Fina, le matelas pneumatique Fina… Quelle époque épique, quelle douce époque, on se laissait bercer par les soubresauts de la consommation sans imaginer une seconde la suite… Belle journée dame Adrienne, à bientôt. brigitte

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    1. c’est vrai!
      un été on a insisté pour que mon père, sur la route des vacances, prenne de l’essence à une marque qui offrait des BD Lucky Luke et des Pif gadgets 🙂
      bises, bonne journée!

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  2. Esso, oui, je me souviens…la queue du tigre que les gogos pendaient au rétro intérieur, Jacques Brel dans « l’Emmerdeur » me semble-t-il.
    (Il me semble que c’est plus ancien que les années 90 du coup…)
    La différence est cependant plus criante si l’on remonte jusqu’aux années sexante* et septante, qui furent celles de ma jeunesse – heureuse et insouciante de l’avenir, c’était la règle à l’époque.

    * dizaine hasardeuse

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    1. Oui, je me souviens d’une pub où deux rugbymen (les frères Spanghero, je crois) s’asseyaient à table avec leur mère pour déjeuner et où l’un des deux tirait à lui la gazinière pour voir ce qu’il y avait au menu. Avec comme conclusion « Brandt, quand il faut que ça tienne! »

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  3. Eh bien j’ai connu ça… Quand j’étais maitresse d’internat à Tourcoing, nous étions près de la frontière belge. J’avais même une collègue dont le jardin français offrait une sortie sur la Belgique.
    J’achetais l’essence de ma voiture toujours en Belgique (c’était moins cher à l’époque). Et là, je pouvais faire collection de dinosaures en plastique si je voulais ou collectionner des bons pour avoir un beau cadeau… 😉

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      1. gros cadeau!
        ça me rappelle que mes parents ont eu des valises samsonite à l’achat d’une volvo, c’est là que j’ai appris le mot ‘beauty case’ et vingt ans plus tard belle-sœur-de-mon-cœur m’a appris qu’en France ça s’appelait une vanity 🙂

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  4. Mettre un tigre dans son moteur, n’est-ce pas le début de la maltraitance animale ?
    En même temps, le matraquage publicitaire, c’est sur nos têtes qu’il tombe !

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  5. Bonsoir Adrienne
    Ce n’est pas un tigre que je vois
    Mais au-dessus de la toiture
    Je vois une « forme de bête » dans la végétation prête à bondir 🙂
    ça met un peu de punch sur cette chappe de silence palpable
    🙂

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