Question existentielle

Vous broyez du noir, vous avez le cœur tout cabossé et une folle envie de câlins et de douceur?
Vous ne voulez pas vous jeter sur le rayon pâtisserie ni vous faire plaisir en dégustant un chocolat chaud bien crémeux?
Tout cela vous semble trop suranné?
Vous préférez vous jeter sur votre tablette ou votre téléphone « intelligent »?

Enfants! Prenez garde aux baobabs!

Prenez garde à ce qui se cache sous ce bel emballage!
Car bientôt ce seront les algorithmes qui prescriront vos comportements.

***

écrit pour les Plumes d’Émilie – merci Émilie! – avec les mots imposés:

broyer – douceur – cabosse – tablette – noir – emballage – suranné – fou/folle – déguster – câlin – chaud – prescrire – pâtisserie – plaisir.

53 commentaires sur « Question existentielle »

  1. Très juste madame chapeau, mais que leur restent-ils à ces enfants ?
    Sans compter deux années de scolarité mises à mal par la pandémie…J’ai mal pour la jeunesse d’aujourd’hui.

    J’aime

    1. ici jusqu’à 14 ans ils ont un parcours scolaire « normal », les second et troisième degrés ont des horaires légèrement décalés (mais ils en sont heureux, ils commencent un peu plus tard ;-))

      J’aime

      1. Chez nous, enseignement hybride à partir de la troisième secondaire, donc ils vont à l’école une semaine sur deux et pour les élèves des sections professionnelles c’est vraiment la catastrophe, ils perdent énormément d’heures de formation…Ceux qui en sont heureux sont sans doute ceux qui n’aiment pas l’école…

        J’aime

      2. ah oui, c’est différent…
        chez nous les horaires sont décalés de sorte que les élèves des différents degrés ne se rencontrent pas dans les couloirs, les récrés sont supprimées – ils ont 5 minutes de pause entre chaque cours – bref tout ce qui semblait sacro-saint autrefois n’existe plus 😉

        J’aime

      3. Je suis d’accord avec Claudine. Tous les jeunes souffrent. Il ne faut pas oublier que l’école, c’est aussi les récréations, surtout celle du temps de midi, car c’est la plus longue.
        😉

        J’aime

      4. ce qui m’énerve beaucoup dans cette discussion, c’est « les jeunes souffrent » comme si le reste de la population était à la fête. Je pense deux choses à ce propos: qu’il y a des gens qui souffrent bien plus que nos jeunes et que ce genre de propos, c’est la pente droite vers la fin de la solidarité. Voyez la discussion pour savoir qui sera prioritaire pour le vaccin…
        bref, ça m’attriste

        Aimé par 1 personne

    2. @ Dame Adrienne: Je suis bien d’accord avec vous, mais moi, j’ai juste dit que les jeunes souffraient. Je n’ai pas dit qu’ils étaient les seuls à souffrir, ni que c’était eux qui souffraient le plus.

      J’aime

  2. Les emballages ne nous font pas peur à nous, humains, au contraire, nous les adorons ; quant aux algorithmes, trop tard, nous sommes tous addicts ou presque, sans parler de nos « élites » politiques qui savent quel bénéfice elles peuvent en tirer… 😉

    J’aime

  3. Tout ça me rappelle le billet d’hier de Coumarine qui parle d’abandonner son blog parce qu’il n’attire que quelques « fidèles » au profit de Facebook parce qu’elle y reçoit de multiples « likes » 😉

    J’aime

      1. Indépendamment de ma petite personne, sur Facebook, je peux lire des articles très intéressants de gens intelligents que je suis régulièrement! Ils m’ouvrent des horizons parfois insoupçonnés
        Voilà pourquoi je ne fuis pas Facebook
        Bonne soirée à toi

        J’aime

      2. ce que je t’ai écrit en commentaire ce matin, je le pense vraiment (c’est mon gros problème, d’ailleurs, de dire ce que je pense, ça me cause de temps en temps un désabonnement ;-)) tu dois aller là où tu te sens bien!

        Aimé par 1 personne

      1. C’est utile.
        Ça donne l’heure et parfois on peut téléphoner…
        Chez nous, c’est comme un téléphone fixe car on l’oublie souvent.
        En réalité, ça sert plutôt d’appareil photo…
        Il nous paraît à tout deux plus intéressant de ne pas passer son temps à traverser les rues le regard dirigé vers le sol mais sans le voir parce qu’obnubilé par un écran minuscule.

        J’aime

  4. Ah, ces algorithmes qui proposent d’abord des dizaines de points de vente d’un livre sur lequel on cherche une critique… Ces pubs qui reviennent après un seul coup d’oeil en ligne… Adieu la pertinence sur les moteurs de recherche, hélas, il faut de plus en plus finasser.
    Le plus grave, bien sûr, c’est ce conditionnement, cette manipulation qui passe par l’information prétendument « sur mesure ». Et le pillage des contenus par les Gafa, leur scandaleux coup de force contre la presse australienne en ce moment. Pour moi, la presse papier reste indispensable, elle présente une information large et commune.
    Tu as réussi à pondre un texte cohérent et qui fait réagir ;-), bravo. Bonne journée, Adrienne. Le ciel semble s’éclaircir.

    Aimé par 1 personne

  5. C’est con pour moi d’avoir oublié « Le Petit prince ». Je n’avais pas compris non plus l’alerte aux baobabs. Heureusement Madame parfait mon éducation. Je ne verrai plus les GAFAMs que comme un paquet d’envahissantes ronces. De toute façon mon portable est aussi éteint et mon compte Facebook est vide.

    En même temps j’aime bien les baobabs, ce sont de beaux arbres à palabres. Et je trouve quand même des tas de bonheurs sur la toile. Alors ?

    Alors rien, continuons à jouer aux échecs, en ligne à venir ici, à aller là si ça nous plaît !

    J’aime

  6. Envahissant et chronophage…
    Je ne possède de GSM (juste un tél fixe), pas de Facebook et j’ai trop de self-control pour me laisser envahir par ces technologies. Je pratique souvent la digitale détox, ça fonctionne bien car vous êtes le seul blog que je suis actuellement. De temps à autres, je surfe sur Pinterest qui nourrit mon inspiration tricotèsque 🙂 mais avec modération .

    J’aime

    1. c’est gentil de me le dire 🙂
      j’ai un ancien élève qui m’invite à m’abonner à son compte (instagram? je ne sais même plus) pour soutenir un business qu’il vient de commencer, mais je ne veux pas commencer ce genre de truc, tweeter et compagnie…

      J’aime

  7. Bon jour,
    Je ne voyais pas le rapport avec « les baobabs » … mais comme je n’ai jamais lu « Le petit prince » … et  » les algorithmes » sont déjà dans nos vie … alors, je me dis que l’on peut avoir « le téléphone intelligent » et la pâtisserie 🙂
    Max-Louis

    J’aime

  8. Oui tu as raison ! J’ai eu un élève qui a du être sevré de tablette ; son âge ! 6 ans !!! DINGUE !!!
    En même temps, même si j’ai conscience de tous ces algorithmes à la noix, de l’addiction que procure les écrans etc, , j’aime bien quand même internet qui permet de découvrir la blogosphère !
    Faut juste que ça ne devienne pas trop chronophage !
    A nous d’y faire attention ….

    J’aime

    1. dingue, c’est le mot!
      mon fb ne me sert qu’à féliciter mes anciens élèves quand ils ont un événement heureux mais malgré ça, je me rends compte que les publicités que je reçois sont de mieux en mieux ciblées, même politiquement…

      J’aime

  9. J’ai toujours aimé les mécaniques nouvelles, les automates et cette technique informatique, maintenant à la portée de tous. C’est cool 😉 et chacun dose comme il veut, un peu comme le tabac, la drogue, l’alcool ou le sel dans la cuisine, et le chocolat, tu vas t’arrêter quand tu auras vraiment mal au ventre 😉 J’aime bien tes textes et les arguments que tu avances pour amorcer les conversations

    J’aime

    1. je ne dose pas 🙂 j’y passe mes journées, quasiment, mais je n’utilise pas les produits de certains géants-rois-des-algorithmes (dont il est question dans le reportage, d’ailleurs) et sur fb les seuls ‘j’aime’ vont à des choses du genre anniversaires ou photos d’amis…
      merci, bonne journée!

      Aimé par 1 personne

      1. Oui, je vois, la dose varie selon le temps des jours de pluie et le nombre de personnes invitées à la maison 😉 mais je me suis aperçue que je feuillette certains sites comme des magazines auxquels je me serais abonnée

        J’aime

  10. Ah dis donc ! C’est que tu as failli me faire peur ! Mariée depuis presque 50 ans avec un pâtissier, j’ai failli prendre rendez-vous à confesse pour me faire pardonner mes gourmandises, passées, présentes et à venir ! Et puis, je me suis souvenue de cette tasse de chocolat chaud qu’il nous avait préparé au retour d’une de nos randonnées entre amis.
    Pavlov est là et me fait saliver ! Horreur, malheur !
    Bisous Adrienne.

    J’aime

    1. LOL tu me rappelles une petite phrase de ma grand-mère Adrienne, quand on lui a diagnostiqué un diabète: « Tout ce qui est bon m’est interdit » (soupir)
      Elle mangeait gâteaux et sucreries tous les jours. Et les sucrettes, disait-elle, ce n’est pas aussi bon que du vrai sucre 😉

      Aimé par 1 personne

      1. et la soeur de mon mari pâtissier était infirmière. De temps en temps, affolée par tout ce que j’ingurgitais, je lui demander de ma faire une prise de sang. Elle me répondait invariablement après chaque résultat : tu peux continuer, tout est bon ! Alors ? Comment résister ? Inutile… 😀

        J’aime

      2. oui il n’y a sans doute pas que le régime alimentaire qui entre en jeu (comme on connaît également de grands fumeurs qui n’ont pas le cancer du poumon ;-))

        J’aime

Laisser un commentaire