W comme wearables

Un des beaux côtés du métier de prof de FLE aux 16-18 ans, c’est qu’on peut (faire) lire en classe absolument tout ce qu’on veut.
Du moment que ça permet d’exercer les cinq compétences.

Or, tout, absolument tout peut s’y prêter.

C’est ainsi que Madame, dans les années 1990, s’était amenée en classe avec un article intitulé « Le textile intelligent« .

On y prédisait que bientôt notre chemise enverrait notre bulletin de santé à notre médecin et que sur la manche de notre veste, nous aurions un clavier intégré.

Cette semaine, un autre article lui a rappelé ces prédictions: on y disait que bientôt le téléphone portable disparaîtrait du paysage et serait remplacé par un ‘wearable‘. Mot pour lequel il faudra donc de toute urgence trouver un bon équivalent français, parce que « technologie mettable » ça ne va pas le faire.

Et la même semaine, c’est une banque qui faisait sa pub pour des ‘wearables‘ avec lesquels on pourrait directement payer nos achats. Bague, montre, bracelet ou porte-clé ‘intelligents’ remplacent la carte bancaire.

Alors qu’il y a des gens qui en sont encore à faire leurs virements avec papier et stylo, parce que le ‘home banking’, ce n’est pas leur truc.

Vers une société à combien de vitesses nous dirigeons-nous, se demande l’Adrienne.

26 commentaires sur « W comme wearables »

    1. je range cela aussi sous la rubrique ‘gadgets’
      hélas, c’est comme pour le smartphone: on finit par nous l’imposer à force de nous le rendre de plus en plus incontournable…
      bises, bonne journée!

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  1. « Vers une société à combien de vitesses nous dirigeons-nous »
    Au moins deux : Les acheteurs et les vendeurs.
    Ça se gâte quand nous sommes tous achetés comme des gosses.
    Les enfants c’est avec des bonbons.
    Les grands c’est avec des gadgets.
    Pour paraphraser Lamartine « Objets hypnotisants, avez vous donc une âme » ?

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  2. Tout cela pour justifier l’indispensable 5G, la fuite en avant du tout numérique, sans parler du maître-mot, « payer »-acheter-consommer. Choisissons, refusons, résistons… Le « home banking » est pratique, mais je me passe très bien d’une application bancaire sur le téléphone mobile.

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    1. j’ai résisté au smartphone jusqu’à il y a deux ans donc je ne me fais plus trop d’illusions, si même moi j’ai fini par succomber « à l’insu de mon plein gré »…
      (bon, il est généralement éteint, mais j’en ai un ;-))

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