
Ah! si l’Adrienne osait, il y en aurait, des expos où elle se rendrait!
Comme celle-ci, par exemple, à Malines, d’où vient la photo d’illustration: Les enfants de la Renaissance.
Dans sa version en néerlandais, le texte pose la question à zéro franc: Les petits princes de Habsbourg avaient à Malines les meilleurs professeurs, les plus beaux vêtements, les plus jolis jouets, les meilleurs livres… mais étaient-ils heureux?
Ci-dessous, une petite vidéo explique qu’à Malines, ils aimeraient bien récupérer l’armure que l’empereur Maximilien avait fait faire pour son petit-fils, le futur Charles Quint. Fabriquer l’armure, à Vienne, avait pris tellement de temps, que l’enfant avait trop grandi pour la porter et qu’elle est restée à Vienne 🙂
D’ici fin juin, la situation sera moins compliquée. Courage.
Quant au titre de l’exposition, « Enfants de la Renaissance », c’ est le genre de titre que je n’aime pas car il ne dit pas de quels enfants on va parler. Heureusement, vous, vous l’avez fait.
😊
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Vous vous rendez compte que je n’ai encore jamais visité Malines ?
Ce serait le moment 🙂
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Quel superbe portrait!
La question de savoir s’ils étaient, ou pas, heureux ne se posait pas je crains avant le XXº siècle. Avec ou sans armure on mourait jeunes, hélas ! (je n’arrive pas à voir la vidéo, je tombe illico sur la décès de Philip d’Édimbourg ;-))
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Ah, je vais voir ce qui cloche !
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ça marche si tu cliques sur replay
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ça marche 🙂
chez toi aussi?
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LE décès, pardon
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J’ai réussi à la voir, oui, merci!
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À quand l’armure « prête à porter » ?
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Je m’étonne d’une telle lenteur, surtout pour une commande impériale 😉
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Malines – Vienne : loin des yeux, loin du cœur (à l’ouvrage) !
Et tu connais les artisans, si tu le les asticotes pas un peu, t’es pas près d’avoir du chauffage !
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être mal servi serait donc de tous les temps et de toutes les conditions?
(tout de même, un empereur ;-))
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Je crains que l’Histoire ne soit trop grande pour les cerveaux post-an2000.
Je garde de Malines un souvenir ébloui, une visite au son d’un festival de carillonneurs…
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ah j’imagine 🙂
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« mais étaient ils heureux ? »
Je pense que ce n’était pas le souci qui présidait à leur éducation.
Apparemment, la lecture de l’Histoire, dont celle de l’éducation aristocratique, montre que si on était « né » on était plus né avec des devoirs qu’avec des pouvoirs.
Et même si ceux-ci étaient importants, ils limitaient salement leurs droits…
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c’est pour ça que je l’appelle la question à zéro franc, parce qu’elle n’est pas pertinente
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Aujourd’hui ceux qui ont le pouvoir ont oublié les devoirs qui vont avec. Sont ils heureux, c’est la question à un million de dollars.
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le bonheur c’est avant tout un état d’esprit 😉
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Nous sommes donc tous deux d’accord avec Louise de Vilmorin.
(je l’avais entendue à la radio, j’avais environ 18 ans, elle avait dit « le bonheur n’est pas tant une question de fortune que de disposition de l’âme ». Cette phrase s’est gravée toute seule dans ma cervelle… 😉 )
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oui je pense qu’il y entre une grande part de volonté
(mais au bout d’un an de pandémie, ma volonté ne suffit plus ;-))
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Je suis d’accord avec Colo, pas sûre que notre bonheur actuel est adapté à d’autres temps. Et c’est un mot si fourre-tout et devenu tellement injonctif. Nous vivons dans la « tyrannie du bonheur », gloups.
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la question que je me poserais plutôt, c’est de savoir si ces petits enfants ont reçu de l’amour 😉
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De l’amour peut-être pas, mais de l’armure, presque !
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de quoi l’enfant aurait-il eu le plus besoin 🙂
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Johnny avait la réponse : de l’amûûr bien sûûr !
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j’ai l’impression qu’il a dû en manquer, lui aussi 😉
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Elle a l’air un peu tristounet la gamine du tableau, si bien habillée, si bien coiffée avec son petit bouton de fleur (une rose?) entre ses doigts.
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oui, un bouton de rose à valeur symbolique, je suppose…
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Cette expo me tente aussi, j’ai lu un article alléchant. Et je serais ravie de me promener à Malines avec toi.
En mai, fais ce qu’il te plaît ? L’exposition sera visible jusqu’au début de l’été, tous les espoirs sont permis.
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c’est compliqué ces temps-ci, on ne peut plus « improviser », il faut s’inscrire, choisir son créneau horaire…
j’espère pouvoir y aller en mai, je devrai loger sur place, c’est loin, Malines 😉
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C’est loin, Malines ? De chez toi (je ne dis pas où ;o) à Malines, ça mettrait 1 h 40 de train (changements compris), ce qui est plutôt raisonnable…
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