je ne sais même pas si on s’habitue
(la belle-mère de ma grand-mère Adrienne a perdu un de ses dix enfants, une petite fille, morte vers sa dixième année et toute sa vie cette perte est restée très vive… rien ne la fâchait plus que des gens qui lui disaient, « heureusement tu en as neuf autres! »)
Maman nous racontait une anecdote similaire, d’une dame qui avait enfants, dont un était décédé. Quand on lui demandait combien d’enfants elle avait, elle répondait toujours « dix, et un de décédé », un jour un gars lui a répondu « ben avec , tu en as encore bien assez », tout le monde était choqué (et je comprends!).
Je me dis toujours que je pourrais me remettre de tout, sauf de la perte d’un enfant ou petit-enfant.
Peut-être ne s’habitue-t-on jamais, ou alors on s’habitue juste à la douleur, pas à la perte. Ma mère a perdu un fils, mon frère, de 35 ans. Elle a pleuré tous les jours pendant plus de vingt ans, puis elle s’est réfugiée dans une sorte de présent absolu. Et elle s’est mise à me demander de ses nouvelles…
L’épreuve de la vie… à traverser, à vivre, du mieux que l’on peut… Médecin des anges, c’est très beau ! Doux week end dame Adrienne, à bientôt. brigitte
oui ils ont besoin que les gens se souviennent…
(je ne crois pas en la vie éternelle mais je crois que quelqu’un n’est pas tout à fait mort aussi longtemps qu’il est dans notre mémoire :-))
oui, c’est comme si c’était hier et pourtant ses copains de classe ont eu le temps de terminer leurs études, trouver du travail, se mettre en couple et faire un ou deux bébés…
La perte d’un enfant c’est terrible mais l’enlèvement d’un enfant qu’on ne retrouve pas doit être le summun de la souffrance. Une souffrance qui espère, désespère, qui hante.
C’est joli « médecin des anges ».
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Oui.
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Et il continue de vivre dans ta mémoire, joli monument !
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Pas besoin de fb pour retenir la date 😉
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”On n’oublie rien de rien,
On n’oublie rien du tout,
On n’oublie rien de rien,
On s’habitue, c’est tout”
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je ne sais même pas si on s’habitue
(la belle-mère de ma grand-mère Adrienne a perdu un de ses dix enfants, une petite fille, morte vers sa dixième année et toute sa vie cette perte est restée très vive… rien ne la fâchait plus que des gens qui lui disaient, « heureusement tu en as neuf autres! »)
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Maman nous racontait une anecdote similaire, d’une dame qui avait enfants, dont un était décédé. Quand on lui demandait combien d’enfants elle avait, elle répondait toujours « dix, et un de décédé », un jour un gars lui a répondu « ben avec , tu en as encore bien assez », tout le monde était choqué (et je comprends!).
Je me dis toujours que je pourrais me remettre de tout, sauf de la perte d’un enfant ou petit-enfant.
Bonne journée, Adrienne!
lulu
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je le pense aussi!
bises et bonne journée, Lulu!
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Peut-être ne s’habitue-t-on jamais, ou alors on s’habitue juste à la douleur, pas à la perte. Ma mère a perdu un fils, mon frère, de 35 ans. Elle a pleuré tous les jours pendant plus de vingt ans, puis elle s’est réfugiée dans une sorte de présent absolu. Et elle s’est mise à me demander de ses nouvelles…
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voilà, ça ne « passe pas »
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L’épreuve de la vie… à traverser, à vivre, du mieux que l’on peut… Médecin des anges, c’est très beau ! Doux week end dame Adrienne, à bientôt. brigitte
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merci, bon week-end!
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Je suis sure que les parents du « médecin des anges » sont très sensibles à votre fidélité dans le souvenir.
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oui ils ont besoin que les gens se souviennent…
(je ne crois pas en la vie éternelle mais je crois que quelqu’un n’est pas tout à fait mort aussi longtemps qu’il est dans notre mémoire :-))
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je suis allée lire ton billet dans lequel tu parles de F.
Ce n’était pas n’importe qui…
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voilà 🙂 c’est aussi pour ça que je ne l’oublie pas 🙂
merci Coumarine, bon week-end
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OUI. Je me souviens quand tu as parlé de lui. Déjà 15 ans…
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oui, c’est comme si c’était hier et pourtant ses copains de classe ont eu le temps de terminer leurs études, trouver du travail, se mettre en couple et faire un ou deux bébés…
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La perte d’un enfant c’est terrible mais l’enlèvement d’un enfant qu’on ne retrouve pas doit être le summun de la souffrance. Une souffrance qui espère, désespère, qui hante.
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c’est vrai, j’imagine que ne pas savoir, c’est pire
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