N comme nul en néerlandais

– Chsuis nuuuuul! dit-il.

Ou encore:

– C’est trop duuuur!

Alors Madame répond qu’il a déjà prouvé qu’il sait plein de choses, qu’il en apprend tous les jours, qu’il en connaît de plus en plus.
Qu’ils vont s’exercer ensemble et qu’après il sera tout content de savoir.

Mais il est fatigué.
ça dure depuis trop longtemps, cette histoire de CEB.

Ces jours-ci, petit Léon est examiné sur ses connaissances du néerlandais.

Aujourd’hui à l’écrit et hier à l’oral, dont il est revenu tout joyeux:

– J’ai bien su mon oral! Je crois que j’aurai 15 sur 20!

C’est toujours ça de pris à l’ennemi, aurait dit le père de Madame 😉

29 commentaires sur « N comme nul en néerlandais »

      1. L’adolescence de mon père, c’était pendant la guerre de 40, il avait 16 ans à la Libération, et j’ai l’impression qu’à l’école il a « absorbé » tout ce qui était possible d’absorber, c’était un puits de science 😉

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    1. L’impression que ça me donne – mais je ne peux évidemment me baser que sur l’expérience d’un seul enfant – c’est que pendant le dernier mois avant le test, on met une pression énorme pour voir (revoir?) tout ce qu’il faut en principe connaître et donc avoir vu au cours de deux années scolaires.
      Donc il a reçu les fascicules des éditions précédentes, à faire à la maison, des heures et des heures de travail, puis il a eu « un CEB blanc » en classe (avec le même stress que s’il s’agissait du « vrai » 😉 d’ailleurs ce ‘blanc’ était évalué et chronométré), hier et aujourd’hui néerlandais… et demain enfin commence le vrai CEB, alors que la fatigue est déjà bien présente.

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      1. J’y vois aussi – mais sur ces sujets, je suis souvent (trop ?) critique – une manière pour les instituteurs de se donner de l’importance.

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      2. si j’étais instit, je haïrais ce système, parce que contrairement à ce que dit la ministre (on garde le CEB parce qu’il permet de voir où se situent les élèves « à un moment clé de leur apprentissage ») il s’agit d’une épreuve certificative qui entraîne des conséquences définitives sur la suite du curriculum scolaire des enfants.

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  1. Bien intrigante cette photo !
    J’ai survolé l’épreuve certificative de 2019, je reconnais davantage ce que je faisais lorsque j’étais élève que ce qu’ont fait mes petits enfants donc je me demande quel serait le pourcentage de réussite en France.
    Bon courage à Petit Léon et à Madame

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    1. la photo a servi à un jeu d’écriture, il y a peu, elle était sans mention de la source 😉
      merci pour lui!
      (oui j’ai passé ce genre d’examen moi aussi en fin d’école primaire, on n’avait aucune idée de ce qui nous attendait, c’était assez impressionnant sur le moment – je m’y vois encore ;-)) mais au moins en une paire de jours tout était fini)

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    1. alors là, c’est à un point… il vient s’entraîner tous les jours, on fait même des dictées! LOL
      (et aujourd’hui sa maman a la migraine, ben tiens, elle est morte de stress ;-))

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    1. il veut bien faire
      le message de ses parents est très double, d’une part ils lui disent qu’ils sont sûrs de sa réussite et d’autre part ils lui disent que s’il ne réussit pas, il devra redoubler ou aller en professionnelle…

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  2. J’imagine bien l’épuisement : la pression, le stress de l’examen, la peur de décevoir… et avec ça un fin d’année scolaire caniculaire!
    Je penserai à petit Léon demain, et j’espère qu’il s’en sortira bien!

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