
– Au pays où j’aimerais vivre, soupire Cuyéou de Sanchou Magrou, on parlerait la même langue que moi et je ne serais pas toujours obligé d’épeler mon nom.
– Au pays de ma naissance, répond Coume de Pène Courbe, on parle ma langue mais ce n’est guère mieux: mon nom y était constamment sujet à quolibets!
– A qui le dis-tu! s’exclame Pé d’Era Linde en levant son verre.
Buvons au pays de l’insouciance, de l’amour, des sages et des fous!
***
merci à Joe Krapov pour l’image et les consignes!
L’animateur vous distribue une carte d’état major au 1/25000e. En vous servant des noms de lieux et de la géographie des paysages que vous y trouverez, décrivez un ou plusieurs des pays imaginaires suivants et dites ce qu’on peut y découvrir, comment on y vit, ce qui s’y passe, etc.
Pays de mon cœur – de mes souvenirs – de mes parents – de ma naissance – où j’aimerais vivre – que j’habite – où je vis dans l’imaginaire – de l’amour – de la colère – de la haine – des nuages – du brouillard – des fleurs – des questions – du sucre et des bonbons – du sel – des cadeaux – des gâteaux – des poissons – des oiseaux – des papillons – de la poussière – des contes – de la poésie – des vieux – des enfants – des livres – des farfelus – des illuminés – des sages – des fous – des chats – des trésors – des idées – des pierres – des rêves – de l’inconscient – de l’immobilité – des matins qui se lèvent à l’envers – des idées noires et des idées roses – des fantômes rouges aux yeux bleus – des trésors de l’esprit – du savoir – des chairs à vif et des idées phosphorescentes – du mensonge – de l’insouciance – des parenthèses et des virgules.
J’aime le pays des fous même si je n’y habite pas.
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pour moi, vous savez 🙂
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Ce fut le mot clé dans mon enquête.
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Bon, ben santé ! 🙂
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un café?
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Ristretto, alors !
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bien sûr 🙂
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Je ne sais pourquoi ton billet me renvoie sur mon lieu de travail il y oupsss
Un jour ras le bol des cancans et compagnie dans l’open space
Pendant QQ jours ma collègue de nationnalité italienne et moi espagnole
Nous avions pris l’habitude de distancer les conversations ininterressantes en nous exprimant dans nos langues une chance que nous nous comprenions et les gagas d’à côté ignoraient que nous étions sur nos terres certes lointaines … mais c’étaient de si bon moment à deux
pardon mes souvenirs m’éloignent de ton sujet
Bonne journée 🙂
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ah non, on ne s’en éloigne pas, on est même en plein dedans!
merci, bonne journée
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Lors de mon séjour à Venise, j’étais dans l’île de Torcello, dans un coin plein de hautes herbes d’où on voyait la belle église du coin. Trois Français, un homme et deux femmes, se photographiaient, plus exactement l’homme photographiait les deux femmes, dotées d’un masque (en plein air, loin du tout !) sur fond de paysage, avec la belle tour de l’église en arrière-plan.
J’attendais qu’ils aient fini, pour que je puisse aussi passer sur le sentier étroit, et aller voir plus loin si c’était beau… J’ai alors entendu l’homme dire aux deux femmes (il croyait que j’étais sans doute allemand ou britannique et que je ne comprenais rien) : « oui, ne vous en faites pas, il va partir, il a sans doute été attiré par ton pantalon orange, c’est l’effet de masse, il a vu des gens alors il suit. Il va partir, ne faites pas attention à lui ». Je l’ai laissé parler ainsi quelque temps, puis j’ai dit, à haute voix : « je comprends tout ce que vous dites, vous savez ! L’effet de masse à moi tout seul, incroyable ! » Et j’avoue que j’ai ajouté « crétin ! ». Je l’ai entendu dire vaguement « c’est un Belge » (mon « accent belge » m’a sans doute trahi), puis j’ai quitté les lieux pour d’autres horizons mieux fréquentés.
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aaahhh… je pense que c’est ce qu’on appelle un « beauf »
(c’est un mot qui m’est inconnu et dont j’ai demandé un jour la signification, en réponse j’ai reçu un article de presse où le mot était utilisé dans le titre ;-))
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et avec tout ça j’oublie de m’exclamer: Torcello! magnifique!
(j’y suis allée deux fois)
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A l’entendre, c’était une sorte de « beauf » cultivé, une sorte de cuistre (mot français peu usité aujourd’hui, mais utile).
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Je n’ai pas aimé Torcello cette fois. Une longue chaussée pour aller jusqu’à l’église, jalonnée de restos et de boutiques de souvenirs. Une des deux églises, Santa Fosca, était fermée. Le campanile de la grande église, fermé (sans doute pour raisons sanitaires). Quant à la grande église, 5 euros pour avoir le droit d’y entrer, et interdiction de photographier les superbes mosaïques. Une femme-cerbère veillait au grain et réprimandait les contrevenants. J’ai quand même pu photographier la Vierge en catimini, sans être repéré.
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ah bon? ça a bien changé, alors! il faut dire que j’y suis allée il y a très longtemps, dans ma vie d’avant, beaucoup plus fastueuse que l’actuelle, on est allés manger à la Locanda Cipriani 😉
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J’ai en revanche, le même jour, avant de visiter l’île de Burano et ses maisons colorées, parcouru la petite île voisine de Mazzorbo, calme, harmonieuse, avec de superbes vignobles. Un plaisir simple, avec personne en vue, aucun touriste en tout cas, ou presque.
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lors de ma dernière visite je me suis beaucoup promenée sur la Giudecca où il n’y avait pas de touriste (c’était vraiment hors saison) et sur les chantiers maritimes
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Oui, j’ai passé une journée entière dans l’île de la Giudecca, je suis allé dans toutes les ruelles ou presque. Et j’ai vu, de l’extérieur, le jardin Eden (du nom de son créateur, Frederick Eden), un grand parc naturel entouré de hauts murs, dont parle Jean-Paul Kauffmann dans son livre « Venise à double tour », et qu’il a eu la possibilité, à force de négociations et de contacts, de visiter.
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c’est vrai qu’il y a de jolis jardins cachés derrière les murs 🙂
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Quand j’allais à Venise, janvier était une belle époque pour éviter les touristes et le Lido un bon choix pour faire la traversée avec des vénitiens :))
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c’est vrai, le choix de la saison est important (et pour moi en plus parce que je n’aime pas la chaleur)
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La bêtise humaine est si avancée qu’on a des gens, chez nous, qui en viennent à reprocher à d’autres « leurs prénoms à coucher dehors » !
J’aime le sain pays de philosophie dans lequel tu nous emmènes !
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merci Joe Krapov, j’aime tes consignes 🙂
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En zoomant au maximum j’ai bien trouvé les noms que tu cites sur la carte!
Il y a aussi, ailleurs, Montcuq et Condom…
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ah bien sûr, je n’invente rien, tout est sur la carte qui sert de consigne 🙂
(et oui, partout dans le monde il y a des noms qui prêtent à rire!)
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Rigolo et im-pré-dic-tible !
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merci Tania 🙂
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