C’était jour de grand vent à Ostende et sur la plage rugissante, avec la marée montante, il n’y avait que quelques adeptes de cerfs-volants.
La digue aussi on l’avait quasiment pour soi seul, il fallait se tenir penché pour ne pas être renversé par la rafale et réussir à avancer un peu tout de même.
Alors quand l’Adrienne a croisé une dame luttant dans l’autre sens contre les éléments, elle a reconnu cette étincelle de bonheur dans ses yeux (bleus) et lui a lancé un:
– Zalig, hé!
« Zalig« , c’est le degré supérieur de ce qui est agréable et rend heureux 🙂
***
photo prise à Ostende le 22 octobre
Adrienne 
Z comme z’aime pas trop le vent
Bonne journée Adrienne
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Ah! Quel dommage 🙂
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J’aurais aimé être cette dame.
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ah oui ce serait bien!
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Ah oui! Moi aussi!!
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on se donnera rendez-vous dans la baie du Mont-Saint-Michel 🙂
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Ça me rappelle l’interview sur une plage belge lors d’un été pourri où tout le monde abandonnait la côte d’un Niçois tout réjoui qui déclarait « Je viens tous les ans pour ça ! »
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et pour des plages de sable fin où on ne risque pas de se taillader la plante des pieds sur des coquilles d’huîtres (ceci est un clin d’oeil à Loulou chez qui je n’ai pas réussi à commenter ce matin :-))
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Ah oui, c’est quand même plus agréable, j’avoue!
Il y a beaucoup trop d’huîtres sur le bassin d’Arcachon… et en plus je n’aime pas ça! Mais côté océan, c’était parfait aussi.
😉
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Je retiens ce nouveau mot : « zalig » comme prendre la tasse de vent salé, délicieuse et intense sensation.
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n’est-ce pas, au moins on se sent vivant-e 🙂
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Tellement vivant qu’on se sentirait presque prêt à suivre les mouettes 🙂
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ce jour-là j’ai pris en photo un vol de mouettes, elles volaient très très haut et avaient aussi beaucoup de mal, je ne les ai pas enviées 😉
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J’ai moi aussi quelques souvenirs, déjà anciens, de très grand vent à Ostende. Je n’avais pas de mot pour le décrire: merci pour ce zalig qui lui va comme un gant.
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je ne vois pas de bon équivalent en français, il y a quelques mots comme ça… 😉
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Oui, chaque langue a les siens, intraduisible et si savoureux
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Le vent souffle fort dans la Manche, je me souviens que mes parents n’oubliaient pas d’accrocher les volets et de rentrer la poubelle qui finissait souvent au bout de la rue emportée par les rafales 😉
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dans le jardin de mes beaux-parents, les quelques arbres qu’il y avait poussaient tous penchés du même côté 😉
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J’ai toujours cru que Zalig était un conte de Vodtaire ?
Pour me faire pardonner d’avoir déposé ici ma deuxième krapoverie du jour :
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il n’y a pas que sur les ponts que le vent est fripon, mais aussi sur le parvis de la cathédrale, à Bruxelles, le jour où je faisais visiter au grand frère du petit Léon!
(oui, Madame avait mis une robe et n’avait pas assez de ses deux mains ;-))
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J’ai un souvenir d’Ostende avec une Heure-Bleue, heureuse comme si elle avait trouvé le Graal par hasard, imperméable largement ouvert, et moi, gelé comme une sole Findus, engoncé dans un manteau fermé jusqu’au menton.
Bref, on n’a pas le même souvenir d’Ostende, elle et moi… 😉
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ah oui, on aime la fraîcheur/la chaleur ou on n’aime pas… rarement les deux à la fois!
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Vive le vent, vive le vent….
C’est le pied en somme?
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pour moi, oui 🙂
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Ambiance vivifiante qui doit chasser les mauvaises idées de la tête. Zalig! Bises alpines.
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la mer nettoie tout, disait ma belle-mère 🙂
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Cette plage rugissante me donne envie de dire à la mer de nous engloutir 😉
Donc, si je comprends bien, pour atteindre l le degré supérieur de ce qui est agréable et rend heureux, il faut aller à Ostende en automne ou l’hiver ? Message reçu !
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il y en a qui aiment ça mais tous les goûts sont dans la nature!
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Je rêve d’Ostende. Voilà une ville en bonne place dans ma liste de lieux mythiques…
Et en plus j’ai appris un mot, et tu sais comme j’aime ça !
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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tu aurais froid, fille du Midi 😉
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Une version de Tof? Mais oui, je comprends ça aussi!!!
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C’est plus fort et plus complet que tof 🙂
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Il y a deux ans, lors d’une vague caniculaire, j’ai vu les prévisions du jour : soleil et 30° à Bruxelles, 19° et nuages à Ostende. J’ai donc foncé illico à Ostende pour les nuages, et le vent. Je me suis mis face au vent, les bras ouverts, et j’ai savouré.
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C’est tout à fait comme ça ! Et en plus le train pour y aller est climatisé 🙂
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