T comme thuis

Pour les Ostendais, le monde se divise en trois catégories: il y a les natifs, « echte Ostendenoaren » qui maîtrisent le parler local, les touristes qu’ils aiment autant voir partir que (re)venir, et les « aangespoelden » comme on dit pour ce que la mer fait échouer sur les plages: des gens de l’intérieur du pays qui ont choisi de vivre à Ostende.

Sandra Bekkari – on peut la voir en photo ici – appartient à la première catégorie: native d’Ostende, elle a acquis une certaine notoriété dans le nord du pays grâce à une émission culinaire et des livres de cuisine.

A la limite entre Mariakerke et Ostende, un grand cadre de bois pour photos instagrammables a été installé avec une citation de cette dernière: « Als ik de Oostendse zee ruik, voel ik me thuis« .

Ce qui est traduit de la façon suivante:

« L’odeur du foyer? » s’est écriée l’Adrienne. L’air de la mer, c’est l’odeur du foyer?

Si elle avait eu du badigeon, elle l’aurait remplacé par:

« Quand je sens la mer à Ostende, je me sens chez moi ».

Voilà 🙂

ça devait être dit 🙂

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photos prises à Ostende le 14 novembre

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P.S.: je connais quelqu’un qui va se dire « elle fait encore sa prof » 😉

28 commentaires sur « T comme thuis »

  1. Tu me fais penser à Etel (dans le Morbihan). Les gens du cru ont une mentalité dite « d’îliens ».
    Les gens de Lorient (à 26 km) sont perçus comme des étrangers, n’étant pas vraiment du même « pays ». Il faut savoir que l’environnement de toute ville bretonne constitue un « pays ».
    Les autochtones appellent « Etellois » ceux qui ont des ancêtres locaux depuis la nuit des temps. Les pièces rapportées plus récentes sont appelées « Etelliens » (d’après un chauffeur de taxi étellois qui nous initiait à ces finesses).

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      1. je reconnais tout à fait, j’ai habité 25 ans dans le village de mon « vert paradis » et pendant 25 ans je suis restée celle de X (du nom de ma ville natale, 13 km plus loin ;-))

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  2. Les odeurs! Il y en a tant que j’aime. Celles de l’intérieur le pain de ma mère qui embaumait toute la maison, le feu dans le poêle à bois mais les plus grandes pour moi sont à l’extérieur. Les sons du silence dans la forêt, la lumière filtrée par les arbres la senteur dégagée par l’humus, les plantes, les feuilles c’est le summum. Perdre l’odorat une grande perte car les odeurs nous rapprochent de nous-même.

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  3. C’est comme la Normandie ou n’importe quelle province dans le monde, finalement.
    Il y a les natifs et les immigrés.
    Et encore, si tu es natif, faut pas aller ailleurs plus de six mois, tu deviens étranger.
    Tu arrives jeune et tu y fais des enfants ?
    Si, tu n’as pas dix-huit générations au cimetière, tu restes étranger…

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