– ça m’intéresse pas, les plantes! fait petit Léon.
Il veut profiter du fait que sa prof de sciences est absente encore quelques jours et ne pas faire les devoirs prévus. Il s’agit des sortes de feuilles, simples ou composées, et de toutes les façons dont on peut les catégoriser.
Donc beaucoup de vocabulaire neuf à découvrir, encore une fois!
Alors Madame sort son truc du renversement des rôles:
– C’est quoi, ça? pétiole? verticillé? Tu sais ce que ça veut dire, tout ça, toi?
Elle retourne un peu en arrière dans le syllabus pour voir où c’est expliqué et ça énerve Léon, qui ne connaît qu’un seul mode de fonctionnement: aller de l’avant, même si on n’a rien compris à ce qui précède.
– Pé-ti-o-le, dit-il en détachant les syllabes et en les faisant répéter deux ou trois fois à Madame, exactement comme elle l’a fait juste avant avec le vocabulaire de néerlandais qu’il devait apprendre.
– Ver-ti-cil-lé!
Madame ne joue pas les élèves récalcitrantes et elle espère que quand son petit prof Léon sort de chez elle, docendo discimus, il connaît deux ou trois trucs en plus 😉
***
verticillé, comme pour le gratteron sur la photo ci-dessus, se dit d’un « groupe de plus de deux feuilles qui naissent au même niveau sur la tige, en anneau ».
Merci au dictionnaire Robert 🙂
Adrienne 
Ce matin j’ai lu un mot nouveau et je ne suis pas allée jusqu’au bout de sa définition 😉
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quelle que soit la matière enseignée, c’est toujours et avant tout beaucoup de vocabulaire neuf 😉
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Les enseignants français se plaignent du manque de vocabulaire des élèves mais dans le cas que vous citez je me pose la question de l’intérêt de ce vocabulaire extrêmement spécifique pour un élève de 12 ans.
Petit Léon n’aime pas revenir en arrière, est-ce une conséquence de ce qui se passe à l’école ou une composante personnelle ?
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je ne sais pas ce qui lui manque le plus, le temps, la motivation ou les connaissances de base…
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Oui, si j’ai bien compris, il y a des écoles qui appliquent cette méthode et où ce sont les élèves qui exposent la matière.
Verticillé ! Le comble c’est que je l’ai su, mais je suis un peu comme Léon : ça m’a servi à quoi ?
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j’essaie juste de lui faire dire ce qu’il a retenu et compris de ce qu’il a vu en classe quelques heures avant 😉
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Mets le de côté pour un prochain Défi du samedi ! 😉
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et moi qui espérais que personne n’y penserait 😉
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Et les feuilles sessiles, il y en avait dans son cahier?
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aucune idée!
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Bravo pour cette réponse digne de Léon.
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je dispose d’une heure par jour pour TOUT lui faire faire (devoirs, leçons, rattrapages divers) c’est mission impossible
et puis il y a des jours où il ne vient pas (sans qu’on me prévienne, bien sûr ;-)) parce que sa mère a décidé qu’il doit aller chez le coiffeur et tant pis pour le contrôle du lendemain 😉
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Le gaillet gratteron est une plante très intéressante. S’il n’y a pas le mot sessile dans le cahier de Léon, il y en a des feuilles sessiles en illustration chez vous aujourd’hui.
Regarder bien le dessin posté.
Que manque-t-il aux feuilles qui « qui naissent au même niveau sur la tige » ?
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ne vous inquiétez pas, j’avais compris l’allusion à l’illustration 😉
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Désolée. J’avais mal interprété votre « aucune idée! ». Pouvez-vous me pardonner?
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pas de problème!
je n’avais pas envie de faire de nos commentaires un cours de botanique 😉
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Merci pour ta leçon de chose comme on disait par chez nous
Contrairement à Léon
C’était pour un plaisir ces cours
Bonne journée Adrienne
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moi aussi j’ai toujours aimé tout ça, j’aimais tous les cours, en fait 😉
merci, bonne journée!
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J’ai appris un nouveau mot 😉
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moi aussi! mes propres cours de science étaient en néerlandais 😉
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Docendo discimus!
Pour la botanique, ça va, contrairement à petit Léon j’aime beaucoup ça.
Mais d’autres matières… les chefs lieux des cantons suisses par exemple… il n’y en a que 26 mais 2 ou 3 que je confonds toujours et que je réapprends avec eux chaque fois!
😀
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voilà, c’est tout à fait ça, un bel exemple 🙂
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Vazyléon ! comme disait jadis le Concombre masqué !
« aller de l’avant, même si on n’a rien compris à ce qui précède. » T’es pas tout seul, Jef ! L’humanité entière est dans la même situation !
Et ce depuis que, « sans le latin, la messe nous emmerde » ! 😉
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il n’y a que Georges qui ne nous emm… pas 🙂
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Quand j’ai été formée à l’informatique lors de mon embauche, une des « enseignantes », une jeune femme très décontractée, nous a avoué un jour qu’elle n’y connaissait rien mais qu’elle apprenait en même temps qu’elle nous faisait cours…
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c’est ce que j’ai dit aussi l’année où pour la première dois j’avais des élèves de professionnelle et que je devais leur faire rédiger des documents à l’ordinateur (qui étaient encore de ces gros machins avec petit écran, et sans souris!)
En même temps que je leur faisais cours, je suivais des cours du soir, mais les élèves maîtrisaient déjà tous les raccourcis clavier et me les apprenaient 🙂
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Apprendre en enseignant, c’est passionnant !
J’ai appris de mes élèves des tas de choses qui ne me serviront jamais en mécanique, électricité ou menuiserie, juste en les aidant à en parler pour leurs examens oraux. Et pourtant elles ont bien servi, toutes ces choses inutiles, à construire des ponts entre deux mondes …
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en effet! l’inversion du rôle rend l’élève fier et heureux 😉
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