
En quittant Ostende dans le brouillard, mercredi dernier, on aperçoit une inscription qu’on n’avait pas remarquée avant. Elle est en patois ostendais, « zeg nie toet ziens« , ne dis pas au revoir.
– Kèskecèksa? se demande l’Adrienne en route vers la gare.
Un premier indice de réponse se trouve dans sa situation, entre l’Oosteroever, le quartier des pêcheurs, du port de pêche et de la criée aux poissons, et le « vistrap » où les épouses vendent la pêche de la nuit précédente.
Ostende a eu au siècle dernier deux dames, femmes, filles, sœurs de pêcheurs qui ont joui d’une belle notoriété locale comme chanteuses de « Oostendse levensliederen« , la chanson réaliste aux thèmes liés à la mer et à Ostende.
D’où cette petite phrase extraite de l’une d’elles.
Juste derrière, si vous agrandissez la photo, vous pouvez voir les notes des premières mesures du Plat pays de Jacques Brel, qui commence par les mots « Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague… »
Si quelqu’un veut une traduction, il n’a qu’à demander 😉
C’est une déclaration d’amour à son homme qu’elle appelle « son capitaine de la marine » même s’il n’en a ni les galons, ni le képi à dorures.
Le plat pays dans la version de Pierre Rapsat:
J’avais compris la première citation sans me rendre compte que c’était du patois. C’est après vous avoir lue, que j’ai mieux regardé et vu les mots vraiment écrits.
😉
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oui la citation choisie n’est pas très exotique mais tout à fait à sa place entre le port et la gare 🙂
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Ne dites pas « au revoir », dites plutôt « adieu », ai-je pensé aussitôt. Mais la transposition en néerlandais me pose problème…
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« vaarwel » a un rapport avec la navigation, pas avec Dieu 😉
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On pourrait peut-être dire « tot nooit »
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« tot nooit meer » c’est ce que tu dis à ton ennemi, je ne veux plus te voir 🙂
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Après avoir vu le buste en bronze de dame Loes, sa performance musicale est très surprenante. Mais si tonique qu’elle en fait oublier les brumes du Nord. 😀
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oui elle y met du sentiment et de la conviction 😉
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« son capitaine de la marine », je souris, moi, j’appelle mon homme « mon grand chef indien », pourquoi ? je n’en ai aucune idée, les mots sont venus il y a 48 ans… Douce journée dame Adrienne, je te dis à bientôt. brigitte
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je l’appelais Patron, ça veut tout dire 😉
bonne journée!
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Parfois oui on aime revenir en un lieu qui a su nous accueillir
Et parfois je n’ai pas envie de dire à la revoyure 🙂 🙂
Bonne journée Adrienne
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c’est ça, on ne se dit pas au revoir, on fait comme si on ne se quittait pas vraiment, on garde l’autre en soi 🙂
merci, bonne journée!
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Ah je comprenais plutôt l’inscription comme un encouragement à rester à Ostende ou à y revenir. Merci pour la chanson – lire les paroles aide bien ;-). Quant aux notes de Brel, je ne vois rien sur la photo (qui ne s’agrandit pas quand on clique dessus) même avec l’écran en zoom. Bonne journée, Adrienne.
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on ne se dit pas au revoir, on ne se quitte pas vraiment 🙂
désolée pour la photo, je t’en envoie une en privé, dès que je l’aurai retrouvée, elle date de quelques années mais laquelle hé hé hé 😉
merci, bonne journée!
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on en voit une partie là: https://www.flickr.com/photos/38891071@N00/7351632610
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Ah, d’accord, je vois où maintenant – merci.
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je croyais que j’en avais fait une photo, il y a quelques années, mais apparemment je me trompais 😉
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C’est toujours intéressant et agréable de décoder les inscriptions dans l’espace public.
Quant à Kèskecèksa, ça pourrait bien être une ville hongroise. Il y a bien celle-ci :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kecskemét
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Kecskemét la marquise quand elle sort à cinq heures?
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Parfois elle met les bouts sans dire « au revoir » ! 😉
C’est drôle comme l’appellation « chanson réaliste ne prédispose pas à entendre le même genre de rythmique « fête de la bière » que chez Annie Cordy !
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oui je n’aime pas la traduction de « levenslied » par chanson réaliste, levenslied veut dire littéralement « chanson de vie », une traduction qui ne convient pas plus que l’autre 😉
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Sa doudoune.
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Et dire que je n’ai jamais vu Ostende…
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si, en photo 🙂
mais c’est comme les visites virtuelles de musées: ce n’est pas pareil!
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Kecskemét la marquise quand elle sort à cinq heures ?
Sa doudoune, voulais-je répondre.
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tu la vois frileuse 🙂
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Merci pour cette histoire de « ne dis pas au revoir », qui bien sûr m’était inconnue.
Ah, un capitaine de la marine, ce n’est pas donné à tout le monde. J’aurais dû essayer, mais maintenant, c’est trop tard 😉
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je ne sais pas si c’est à recommander, une cousine de mon mari a épousé un capitaine au long cours et n’a pas supporté le moment où il n’était plus « au long cours » 😉
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Les au revoir sont souvent des mensonges, pieux quelquefois …
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je ne sais pas, la dernière fois que j’ai dit au revoir à mes amis roumains, j’étais très triste, j’avais le sentiment que je ne les reverrais plus
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Ouh la la ! C’est trop de spekulossions pour moi tout ça ;D
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ah oui si tu n’aimes pas le plat pays, tu te fais mal aux yeux en venant chez moi 😉
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