Fallait-il vraiment, vous demandez-vous, y consacrer une étude scientifique étalée sur douze ans – de 2008 à 2020 – pour arriver à une conclusion que tout le monde connaît à l’avance?
Et bien oui, si on veut faire bouger quelque chose, on a apparemment besoin de beaucoup de chiffres, de statistiques et de graphiques.
Voilà.
Vous aussi vous le saviez.
Des études là-dessus existent depuis longtemps.
Ce que démontre celle-ci, c’est l’évolution – dans le mauvais sens – des douze dernières années: de plus en plus de fast-food ou de junk food dans un périmètre d’un kilomètre autour des écoles primaires a une influence directe sur l’évolution de la courbe du (sur)poids chez les enfants de moins de 12 ans.
Mais comme le disent – fort intelligemment – des enfants interviewés par la télé flamande, en plus de cela ils sont bombardés par des publicités pour des produits malsains. C’est aussi le message de la petite vidéo ci-dessus, pour demander des règlementations plus strictes à l’échelle européenne.
On pourra encore dire que « c’est la faute à Bruxelles » 😉
« Les bonbons ne coûtent pas assez cher » dit un petit garçon. « On passe devant et il y en a tellement et on a envie de les goûter », dit-il. Une petite fille ajoute: « Quand je passe devant la friterie, ça sent tellement bon, ça donne envie! ».
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L’étude de sciensano (en néerlandais uniquement) est consultable ici.
Un graphique et deux vidéos sur le site de la VRT (en néerlandais).
Des études californiennes de 2009 citées par un journal québécois avaient démontré le même lien pour des ados.
L’article concluait sur ce constat: « Selon l’Institut de la statistique du Québec, 44 % des ados âgés de 15 et 16 ans consomment chips, bonbons ou boissons gazeuses… quotidiennement! »
Et la crise sanitaire n’a fait qu’aggraver les problèmes…
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il paraît, oui
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Oui, on paie des mecs pour enfoncer des portes ouvertes ! 🙂
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et même avec les chiffres et les preuves sous le nez, les responsables n’ont pas encore envie de se bouger
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Quand l’évidence est criante
On essaie de noyer le poisson …
—Bon dimanche Adrienne
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noyer le poisson, ça m’a toujours semblé très étrange, cette expression 🙂
bonne soirée!
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« Les bonbons ne coûtent pas assez cher »… mais qu’attendent nos ministres pour recruter des enfants ?
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c’est fou la sagesse enfantine, quelquefois 😉
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Attention à ne pas causer du tort à tous ces commerces: il y a des emplois derrière, et l’économie serait menacée. 🤐
On pourrait ajouter l’alcool et le tabac pour faire bonne mesure…
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ça fait longtemps que je m’inquiète quand je vois comment se nourrissent la plupart de nos élèves…
alcool et tabac aussi, mais là une réglementation plus stricte existe déjà
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Roudoudous, caramels, malabar, réglisse, boules de coco, carambar, zan, sucettes la pie qui chante, tout ceci existait quand nous étions enfants et à deux pas de chez nous ou de l’école. Peu de télé, pas de pub, pas de jeu vidéo ou de smartphone, avachis sur le canapé… 🙂
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les études et les articles portent sur un mode de vie malsain au quotidien, pour les repas, les en-cas, les boissons… les enfants et les ados prennent de moins en moins « leurs tartines » à l’école mais mangent de la malbouffe, ‘comfort food’ genre hamburger, frites, pizzas, donuts… et boivent des sodas.
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Le seul problème est de se heurter de front aux « industriels de la bouffe ».
Et au temps et aux moyens que peuvent y consacrer les parents.
Tant qu’une boîte de conserve ou une barquette de produits trop gras, trop sucrés, trop salés, trop « bidouillés » sera moins chère et prête en 5 minutes au four micro-ondes, les gosses seront mal nourris, et deviendront diabétiques à 25 ans et auront de sérieux problèmes de santé trop tôt dans leur vie.
En plus, aller à contresens est risqué, trop vont penser illico que « les trois K » (Kinder, Küche, Kirche) avaient du bon…
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oui c’est toute une éducation à faire, je m’énerve beaucoup quand je vois de tout petits enfants avec leur sac de chips ou leur donuts, à toute heure du jour
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On en mangeait des bonbons, étant gosses. Mais il n’y avait pas de Mac Do, pizzas et autres saloperies ni de plats tout préparés, les repas étaient cuisinés « maison ».
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et si on devait rester à l’école pour manger, il n’était pas question de prendre la liberté d’aller avec les copains au macdo ou pizzahut ou kebab du coin 😉
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Oh ? Alors comme ça il faut que j’arrête de chanter « Mistral gagnant » ?
Et Camelia aussi ? 😉
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C’est de la malbouffe? Doit-on interdire les pralines Neuhaus ?
Ahlala…
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