
De temps en temps l’Adrienne se demande si le voyage en Grèce, qui a déjà été reporté deux fois, aura finalement lieu au printemps prochain.
C’est d’ailleurs en se posant la question dimanche dernier qu’elle s’est rendu compte qu’elle n’avait pas fait de billet sur un autre livre qu’elle a lu avec avidité: celui de Lea Ypi (°1979), une réflexion sur sa jeunesse albanaise, entre 1990 – la fin d’Enver Hoxha – et la guerre civile de 1997.
Impossible de résumer, ceux qui aiment l’histoire trouveront leur chemin vers ce livre, juste cet extrait à propos de son premier voyage: elle accompagne sa grand-mère à Thessaloniki où celle-ci doit rencontrer des gens qui prétendent pouvoir l’aider à récupérer les biens qui appartenaient à sa famille avant la guerre.
Dans l’avion, pour la première fois de sa vie, elle voit un sachet en plastique: l’hôtesse le lui donne au cas où elle aurait envie de vomir et elle se demande si c’est normal de ne pas avoir éprouvé cette envie.
Sa grand-mère lui conseille de tenir un journal de voyage. Elle y note surtout ses « premières fois »: sentir la climatisation, manger une banane, voir des feux de signalisation, un blue jean, des magasins sans queue à la porte, des files de voitures, des WC « anglais », des chiens tenus en laisse, du chewing-gum, des étalages pleins de jouets, des croix sur les tombes, des photos publicitaires, des personnages de Disney.
Le livre s’ouvre et se ferme sur la question de ce qu’est la liberté – ce qui est en fait le fil rouge dans toute l’histoire – liberté et responsabilités individuelles et le prix à payer, selon les circonstances dans lesquelles on se trouve, et qu’on n’a jamais choisies.

Ah oui comme tu dis
Depuis 2019 pas de voyage pour moi non plus
Juste une escapade chez ma fille en Vendée
On est tributaire de cette pandémie qui dure et je n’ose plus m’éloigner à cause de ma petite santé depuis qq temps
Merci de nous parler de ce livre
Bonne journée 😉
Au cas ou tu veuilles venir sur mon blog ce matin
Il te faudra venir par ton moteur de recherche avec mon ad blog car les NL ne sont pas envoyées, eklablog doit déconner
http://golondrina63auv.eklablog.com
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je te souhaite un complet rétablissement!
merci, bonne journée
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Je vous souhaite de joyeuses premières fois en Grèce ce printemps.
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merci, sait-on jamais 😉
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Marrant, il me semble que j’ai connu toutes ces premières fois, mais c’était plus progressif ! 😉
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probablement 😉
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ça me rappelle une collègue roumaine, en pleurs devant le marché de Noël d’Aix- la- Chapelle, à l’occasion d’une rencontre européenne Comenius.
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pendant toute cette lecture j’ai beaucoup pensé à mes amis roumains, à ce que j’ai vu l’été de 1990, l’hiver de 91-92 et à leurs réactions quand ils sont venus en Belgique, à ce qu’ils ont raconté aussi, petit à petit… ils croyaient que la situation albanaise était bien pire que la leur mais tout y est, les contrôles, l’impossibilité de choisir librement tes études, en plus de tous ces mêmes soucis du quotidien.
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J’avoue ne pas être très au fait de la jeunesse albanaise dans ces années 90.
Côté voyages, on va tenter la Bretagne en mars… On avait déjà annulé : celui qu’on avait prévu en fin d’année dernière et aussi celui de janvier/février. Jamais deux sans trois? 😉
Comment traduirais tu correctement en français « Coming of age »?
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devenir adulte?
je ne sais rien non plus de l’Albanie, sauf ce qu’on a pu en lire dans la presse, c’est pourquoi ce livre m’a tellement intéressée, comme témoignage.
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je ne sais pas si en français il y a un mot précis pour désigner ce passage de l’enfance à l’âge adulte
(un autre mot qu’adolescence, je veux dire, qui ne convient pas ici)
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Etonnant de lire ses découvertes dans les années 1990, tant d’années après l’arrivée du jean dans notre pays, par exemple – ce qui en dit long sur l’Albanie où elle a grandi.
Je croise les doigts pour ton voyage en Grèce, il semble qu’on aille vers des jours plus favorables aux voyages, je l’espère.
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c’est vrai que mes amis roumains n’avaient pas de jean (on commençait à en trouver au marché noir et deux jeunes gars m’ont proposé de l’argent pour celui que je portais, qui était pourtant « sans marque » ;-)) mais ils connaissaient les sachets plastiques…
pour les voyages, on verra bien, mais je te le souhaite, je sais que tu as plus besoin de soleil méditerranéen que moi 😉
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Un témoignage intéressant que celui de Lea Ypi, je n’en doute pas.
Mais en anglais, c’est un peu trop ardu pour moi. (surtout que depuis des mois je peine déjà à lire en français!!)
J’espère vraiment que ton voyage en Grèce pourra enfin avoir lieu !
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Je suppose que ce livre sera bientôt traduit en français !
Oui ça fait bizarre, l’idée de voyager à l’étranger 😉
Bises !
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Plus besoin de voyager : vivre dans un pays sous covid donne l’impression d’être dans un pays étranger ! Contrôle des passes vaccinaux, queues devant les boulangeries, services publics débordés… 😉
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La queue à la boulangerie,,, c’est vrai ! Et on finit par trouver ça normal 😉
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En mars 2020, nous devions aller au Vietnam. Le voyage a été reporté. En mars 2021, le voyage a cette fois été carrément annulé. Nous espérons voir nos billets d’avion enfin remboursés en mars 2022 😦 .
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Ah oui!
J’attends des nouvelles, c’est pour avril-mai.
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