
Chimamanda et notre Amélie ont un point commun, en plus d’être femmes et auteurs: elles ont perdu leur papa en pleine pandémie, n’ont pas pu être présentes aux derniers instants et ont écrit un livre sur cette immense perte.
Chez notre Amélie, c’est un beau livre hommage qui raconte l’enfance et la jeunesse de son père, Premier sang.
Chez Chimamanda, c’est un livre sur le chagrin de la perte, Notes on grief (source de la photo et info ici), Notes sur le chagrin (en traduction chez Gallimard, premières pages à lire ici)
Un petit livre – une bonne demi-heure de lecture – dans lequel tous ceux qui ont perdu quelqu’un d’essentiel se reconnaîtront, de bout en bout.
N comme n’est-ce pas
Plus simple quand on est écrivain
De monnayer un chagrin
Je te souhaite un bonne journée
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quoi qu’elles écrivent, elles le vendent, et le vendent bien 😉
je pense que le choix de parler de leur père, dans le cas d’Amélie, ou de parler du chagrin de la perte, dans le cas de Chimamanda, est une sorte de choix qui s’est imposé à elles, dans les circonstances qu’elle vivaient (avec en plus les difficultés de l’adieu en temps de pandémie) et Amélie le fait avec beaucoup de pudeur et de retenue, j’ai beaucoup aimé ce livre sur son père…
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Mon père est mort un 16 mars. C’était un vendredi.
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je suis désolée de ce hasard qui vous rappelle un si triste événement exactement le jour où il a eu lieu!
vous avez toute ma sympathie, chère Madame Chapeau
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Merci pour votre gentille réponse mais ne vous tracassez pas, j’y avais pensé avant de vous lire.
C’est juste que je fais partie des grandes personnes aiment les chiffres, alors je n’ai pas pu résister à la coïncidence.
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ah oui, bien sûr que nous savons par cœur la date exacte du jour où ceux qu’on aime nous ont quittés…
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En hésitant sur ce que j’allais expliquer [ les coïncidences, ce sont des événements peu probables, les probabilités, ce sont des chiffres même si les grandes personnes comme moi préfèrent les appeler nombres et toussa … ] j’ai oublié un qui… Pouvez-vous me pardonner?
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ah oui, leçon numéro 1, les chiffres et les nombres 😉
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J’ai fort aimé « Premier Sang » qui ne nous parle que de la jeunesse de son père, pas (ou guère) de la réaction de l’auteur (l’auteure, l’autrice, barrez les mentions inutiles) à la mort de celui-ci.
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oui, moi aussi, vraiment beaucoup
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Nous restent les souvenirs, que nous cultivons comme nous pouvons. Certains pleurent, d’autres songent, d’autres encore écrivent …
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ou font tout ça en même temps 😉
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ou successivement … il m’a fallu une trentaine d’années pour écrire quelques lignes à mon frère …
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aussi, oui!
j’ai longtemps « porté » ma grand-mère en moi avant de commencer à écrire sur elle, seize ans, si je compte bien
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Les larmes arrivent parfois plus d’un an après la perte.
Ce fut le cas à la mort de ma mère.
Le « quant à soi » n’est pas forcément ce que nous faisons de plus sensé…
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Oui, je comprends.
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Elle est belle, la lettre de « votre » Amélie..
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Je trouve aussi 🙂
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Je crois que c’est le dernier sujet sur lequel j’accepterais d’écrire et surtout c’est le premier que je m’interdirais de publier !
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Je sais 🙂
(Mais sait-on jamais…)
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Je viens de tourner la dernière page de « Notes sur le chagrin », je retiens : « Le chagrin était la célébration de l’amour, ceux qui pouvaient ressentir un véritable chagrin avaient la chance d’avoir aimé ». Une belle lecture que je termine le cœur serré.
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C’est à la fois très personnel et très universel.
Je me suis bien reconnue dans tout ce qui touche le deuil et ses » étapes »
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