
Bien sûr, chacun aurait pu tranquillement rester chez lui et suivre toute l’affaire « en streaming », comme c’est la mode depuis l’époque covid.
Ou simplement lire le programme, vu que la brochure de la nouvelle saison était arrivée dans les boîtes aux lettres deux jours avant.
Mais c’était compter sans la fan-attitude de tous ceux qui avaient tenu à être là, à s’asseoir dans les fauteuils de velours rouge et à respirer l’air désormais extrêmement bien ventilé à l’intérieur de la grande salle de la Monnaie.
– Je viens exprès de Gand par le train, dit un monsieur à l’Adrienne.
– Oh moi je viens d’encore plus loin, fait-elle, j’ai dû prendre DEUX trains pour arriver ici 🙂
Bref, ça rigolait dur en attendant l’ouverture des portes.
– Je m’en voudrais de vous faire attendre une minute de plus, dit Peter de Caluwe, étant donné que tout le monde est arrivé si bien à l’heure.
Et c’est vrai que ça avait quelque chose de touchant de voir tous ces gens pressés d’entendre ce qu’ils auraient pu lire ou écouter chez eux.
Mais comme chacun sait, c’est quand on a eu très soif qu’on apprécie le verre d’eau.
Vu que ça commençait à six heures et demie et que le dernier train pour la ville de l’Adrienne repartait moins d’une heure plus tard, elle avait même été obligée de réserver une nuit d’hôtel.
Quand on aime on ne compte pas…
Mais au fait si, elle avait compté et pris une chambre minable où ni l’internet ni la télé ne marchaient.
Par bonheur l’eau chaude ne coulait pas froide (merci Daninos!) et l'(unique) café du petit déjeuner n’était pas mauvais.
De toute façon, rien ne pouvait altérer son bonheur d’être là 🙂
***
photo prise à la Monnaie le 24 mars dernier
On se réjouit tous de ces retours à la vie normale.
Et quand l’eau chaude ne coulait pas froide, c’est encore mieux.
😉
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C’est du luxe 🙂
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Nous avons consulté le programme (Louise veut absolument voir un opéra en souvenir du Coq d’Or) nous ne l’avons pas trouvé très engageant… Mais nous pouvons nous tromper, bien sûr.
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Ah il n’y a pas Mozart, c’est vrai, on a été frustrés de notre trilogie à cause du premier lockdown et elle ne peut pas être reprogrammée, malheureusement !
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Un programme sans fausses notes, semble-t-il! Bises alpines.
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il y a de meilleurs hôtels mais ils coûtent au moins trois fois plus 😉
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Nous avons une chambre d’ami(e), notre café est buvable et nous sommes hors covid ! 😉
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L’Opéra et l’hôtel minable: Zola n’est pas loin 😉
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on en est loin, trèèèès loin 😉
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Parfois il y a des petits luxes que l’on ignore
Bonne journée Adrienne
Bises
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l’eau du robinet est un luxe dont je suis consciente tous les jours 🙂
merci, bonne journée!
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Comment ? Pas un seul Mozart ? Mais c’est un scandale !
Et en plus on purge bébé à l’Opéra ? Alors ça, ça vaut dix ! 😉
P.S. « Feydeau-dos, Colas mon p’tit frère », je ne pouvais pas OK-sortir sans la placer, celle-là !
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ah oui j’ai hâte de voir ce Feydeau mis en musique par Boesmans (qui, paraît-il, s’est amusé comme un fou à préparer cette production 🙂 et par bonheur son manuscrit, composé aux trois quarts, était justement chez un ami au moment de l’incendie qui a détruit son appartement…)
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Rectificatif : « Feydeau-do », évidemment !
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qui a failli être Feydeau-d’eau… et de flammes 🙂
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C’est le bonheur, alors? J’en suis contente pour toi.
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disons que ce sont les montagnes russes (si on peut encore employer ce mot-là ;-)) je dois faire de gros efforts pour ne pas déprimer-angoisser 24 h/24 à cause de tout ce qui se passe…
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Le programme est plein de surprises. « On purge bébé », on compte sur Adrienne pour nous raconter l’opéra-tion…
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Speriamo 🙂
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