Il était enfin disponible à la bibliothèque donc on peut s’attaquer à sa lecture:
La première fois que Mathilde visita la ferme, elle pensa: « C’est trop loin. » Un tel isolement l’inquiétait. A l’époque, en 1947, ils ne possédaient pas de voiture et ils avaient parcouru les vingt-cinq kilomètres qui les séparaient de Meknès sur une vieille trotteuse, conduite par un Gitan. Amine ne prêtait pas attention à l’inconfort du banc en bois ni à la poussière qui faisait tousser sa femme. Il n’avait d’yeux que pour le paysage et il se montrait impatient d’arriver sur les terres que son père lui avait confiées.
Leïla Slimani, Le pays des autres, Gallimard, 2020, p. 15 (incipit)
Même en France on fait la différence entre les indigènes et les autres. J’ai un ami installé depuis 30 ans dans les Pyrénées, et on lui dit encore « Mais toi tu peux pas comprendre t’es pas d’ici »…
Mais bien sûr au Maroc le plus compliqué c’est d’être une femme. Surtout à cette époque.
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Ah oui, certainement !
(Et en effet, être de quelque part, ça ne s’acquiert pas avec le temps ;-))
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Une bonne suggestion Adrienne
Merci à toi
Bonne journée 🙂
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Merci, bonne journée !
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Un roman qui m’a à la fois intéressée, émue, bouleversée et parfois un peu énervée car certains passages m’ont semblé un peu caricaturaux.
Mais c’est un livre que je n’oublierai pas tant il est fort. Merci, bonne journée Adrienne.
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Ah bon ! Je vais devoir m’y mettre avant toute chose, alors 🙂
Bises !
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J’en suis à la page 208, j’aime pas trop, même si l’écrivaine est bien sympathique 😉
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Et ravissante 🙂
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Bonne lecture. C’est aussi un roman historique et puis, Mathilde n’est pas une femme ordinaire.
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Voilà, c’est une héroïne 🙂
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Merci pour la suggestion. Mais il y a tant de choses à lire …
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oui, tant et trop!
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Tant et trop mais jamais inutile de laisser trainer dans un coin de la tête « il parait que c’est bien, ça! ». Car un jour on « tombe » (patatras) dessus avec plaisir…
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exactement! et parfois par des chemins très détournés, comme ces dernières semaines pour aider un ancien élève et que je lis à vitesse grand V des classiques de la littérature néerlandaise LOL
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J’ai tant de bouquins gratuits ou non sur ma liseuse que je n’en viens pas à bout… Pourtant je lis beaucoup et (trop? 😉 ) vite. J’ai, entre autres, 5 livres d’elle, dont le roman que tu présentes.
J’ai des genres différents : littérature, SF, policiers, politique ou faits de sociétés. Je viens de finir « Les infiltrés » sur les cabinets de conseil et « Les fossoyeurs » concernant les EPAHD, pas réjouissants ni l’un ni l’autre. Je me délasse à présent avec un très bon recueil de nouvelles classiques de SF. Je vais peut-être réviser mes priorités. 😉 Juste après, je vais m’attaquer à ce « Pays des autres ».
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Il m’a été recommandé mais je ne l’ai pas encore lu, donc je ne peux rien en dire 😉
Et oui, il y a trop à lire pour une seule vie…
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Beaucoup aimé ce roman, j’ai réservé la suite à la bibliothèque. Je t’en souhaite bonne lecture !
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merci 🙂
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