K comme klontje

Il avait déjà été question ici de faire de l’eau potable avec de l’eau de mer et hier l’Adrienne découvre un nouveau projet du genre: le grand fabriquant de sucre belge va utiliser les 70 à 75 % d’eau de la betterave à sucre pour en faire de l’eau potable.

Dix mille foyers pourraient ainsi être desservis en « eau de betterave » 🙂 d’ici 2024.

Voilà qui rend l’expression « zo klaar als een klontje« (1) encore plus vraie, puisque l’équivalent en français est « clair comme de l’eau de roche »!

***

(1) een klontje, c’est le mot exact pour le morceau de ‘sucre dur’, celui qui se dissout parfaitement sans laisser de résidu dans le fond de la tasse, une invention belge, paraît-il.

Article en néerlandais ici, avec une autre vidéo.

36 commentaires sur « K comme klontje »

  1. Oui, ça nous avait épatés au labo : les « klontjes » de Tirlemont étaient plus purs que la saccharose « pour analyse » des firmes chimiques 🙂
    Et en voyant l’emballage orange dans le lien, nous nous sommes rappelés qu’au décès d’un grand-oncle de mon épouse, nous avions retrouvé dans son grenier un tas de ces boîtes, résultant de la panique due à la guerre de Corée !

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      1. Mon père avait construit un petit foyer en tôle où l’on brûlait du bois sur lequel on faisait tourner en continu un cylindre muni d’une porte où l’on mettait le café à torréfier (sans doute pour écouler eux aussi leur stock de café vert). J’ai même vu ma mère en griller de petites quantités dans un couvercle métallique directement sur la taque du poêle de cuisine.

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      2. je ne sais pas, j’en ai juste entendu parler 😉
        mon grand-père avait fabriqué un truc du genre que tu expliques et ils ont aussi fait des expériences de torréfaction avec d’autres choses que le café, vu que le café manquait 😉

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      1. Le jus de betterave a quand même un avantage sur l’eau sucrée au saccharose purifié : il contient des minéraux et des oligoéléments. Bon, pour avoir durant mes études râpé des betteraves, je puis affirmer que boire leur jus, c’est assez spécial, mais bon, j’ai avalé pire !

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    1. la liste des choses qu’on « pense » est longue 😉
      par exemple je pense qu’on n’a pas besoin d’avoir chacun sa piscine
      je pense qu’on n’a pas besoin de laver sa bagnole au jet d’eau tous les samedis
      etc etc

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  2. Oh j’adore ce genre d’invention, je ne sais pas comment expliquer mais… « ça fait du bien ». Parallèlement, on devrait en revenir à apprendre aux enfants à économiser l’eau des mille et une manières dont on l’économisait quand j’étais petite.Certes, on dérogeait parfois aux règles (on laissait couler et couler l’eau inutilement, ça faisait « cascade » dans le lavabo, ça avait quelque chose de miraculeux comme la lumière) mais dans l’ensemble, on avait les bons automatismes. Maintenant, tout pousse au gaspillage : les pubs ou films nous montrent la douche comme un moment (heuuuuu, moment bien long) qui permet de deviner la silhouette de la future femme assassinée (mais proprette) qui se recouvre de mousses et onguents dans le grand moment sensuel du film… Un cornac n’utiliserait pas autant d’eau pour son éléphant…

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    1. oui ils purifiaient déjà et versaient le surplus à la rivière, mais aujourd’hui on sait que l’eau va vite vers la mer alors qu’on en a besoin sur terre 🙂
      et en effet, j’ai été élevée comme ça, à l’économie de l’eau, de l’électricité… je me demande quand on a cessé de transmettre ces valeurs, alors qu’on sait qu’on est des rares privilégiés à disposer de tout ça sur cette planète… et que c’est forcément au détriment des autres.

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      1. Je peux te dire que quand j’allais en vacances chez ma tante (celle qui avait épousé un Russe), j’apprenais à économiser l’eau : je devais aller la chercher avec des seaux à une borne publique au coin de la rue (rien que la clé pour faire couler l’engin pesait déjà bien deux kilos).

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      2. ah! tu me rappelles les fois où j’ai pris un bain chez ma grand-mère: il fallait d’abord prendre des seaux d’eau à la pompe (pour le bain, on ne prenait pas l’eau du robinet, mais l’eau du puits), verser seau à seau dans ce que mon grand-père appelait « den douche » et qui était une énorme cuve pour chauffer l’eau, puis retirer seau à seau l’eau chaude de cette cuve pour la verser dans la baignoire et prévoir encore quelques seaux d’eau froide pour atteindre la bonne température 🙂
        on le méritait, le bain, après tout ça 🙂

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      3. Pareil chez ma tante, sauf qu’il n’y avait pas de baignoire mais une grosse bassine en acier zingué (comme les seaux de l’époque) où il fallait se laver debout, on ne pouvait donc pas vraiment parler de bain (c’était le bon temps !) :-).

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