Le défi du 20

Dans son jardinet de ville, l’Adrienne est bien heureuse de voir des familles de moineaux.
Ils vivent en groupe dans une haie ou un trou de mur sous une corniche.

Au début, il y avait un couple de pies dans le jardin de la petite école d’en face. Mais les nichées n’ont pas résisté à la voracité des corneilles, ces véritables rats des villes.

Quelques maisons plus loin, un homme élève des pigeons.
On n’a jamais réussi à savoir s’ils les mettait dans un panier en direction du nord de la France avec ces « convoyeurs » qui attendaient dans les flash-info à la radio de l’enfance chez les grands-parents.

Et puis il y a l’étang près de la bibliothèque, où dès les débuts du printemps, on compte et recompte les canetons qui s’agitent autour des mamans canes.

Et on prend bien sûr chaque fois une photo.

Avec attendrissement 🙂

Merci à Passiflore pour ses excellents Défis du 20 – ce mois-ci: cinq oiseaux.

58 commentaires sur « Le défi du 20 »

  1. Merci à vous pour ce reportage.
    Parmi les mystères entendus à la radio, il y avait aussi les messages destinés aux bateliers, les écoutiez-vous aussi?

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  2. Ah mais que ces ailés qui te sont proches sont charmants!
    Chez nous aussi, c’était et c’est devenu une blague que mon frère et moi faisons encore parfois, quand rien ne se passe, on dit « les convoyeurs attendent », formule qui était bien mystérieuse quand nous étions jeunes !
    (Il y avait aussi l’énigmatique »trois poutrelles levées »)

    Bonne journée dame Adrienne

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      1. Oh, il y en a eu d’autres… son épouse se prénommait Marianne. Ils étaient comédiens. Nous, nous les connaissions parce qu’ils venaient bénévolement enregistrer des livres parlés pour la Ligue Braille.

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    1. oui, n’est-ce pas?
      je revois la pièce à vivre chez mes grands-parents, la radio sur son étagère au-dessus de la prise de courant, la télé dans le coin, le fauteuil « relax » en skaï bleu…

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      1. il est à l’origine de l’organisation d’un chouette festival littéraire à Namur, fin août, où je suis déjà allée une paire de fois, je compte bien y retourner cet été 🙂

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  3. Ah la radio de jadis, avec ses litanies de résultats de foot, de cours de la bourse, avec ses convoyeurs et ses ventelles ouvertes, avec Zappi Max et Luc Varenne, les 230 minutes et la brigade M (mais pourquoi diable un M pour la Brigade du Lait ? ), Jean-Claude et 48.81.00 … C’est un petit goût de nostalgie que nous apportent tes oiseaux. 😉

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      1. moi je ne connaissais la chose ni en français ni en néerlandais, jamais entendu ça de ma vie, mais mon mari oui, il a été élevé au lait 😉

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  4. Je me souviens enfant du lâcher de pigeons voyageurs sur la place de notre ville normande, mon père récupérait quelquefois un ou deux pigeons égarés qu’il gardait ensuite dans la volière du jardin.
    Merci pour cette vidéo avec Benoît Poelvoorde, ça me met en forme pour la journée 🙂

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    1. j’ai constaté que vouloir rendre un pigeon égaré ou épuisé à son propriétaire, était une mauvaise idée: il a « fauté » donc on lui tord le cou et on en fait de la soupe!
      tu imagines si ça m’a choquée 😉
      merci à toi, bonne journée!

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  5. Mon fils depuis ses 14 ans élèvent des pigeons de beauté si si ! il fait des concours, gagnent des prix, une vraie passion.
    Quel charme la cane et ses petits.
    En campagne, nous ne voyons plus de moineaux.
    Un joli petit billet.
    Bonne journée.

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    1. merci 🙂
      c’est vrai qu’il y a huit ans, mon billet aurait été tout différent, et il y aurait eu des photos de mésanges et de « mon » merle Alfred, qui restait à un mètre de moi quand je travaillais au potager: il savait qu’il y aurait des vers de terre 😉

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  6. Bravo pour ce joli billet ! Habitant la campagne, j’ai la chance d’en voir beaucoup surtout qu’il n’y a plus de chats dans le quartier ! J’ai même droit à l’envol des hérons venus sur l’étang de mon voisin ! Merci de ta visite ! Passe un bon weekend

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  7. « Les convoyeurs attendent » : cette phrase si souvent entendue a été intégrée dans une chanson de Christiane Stefanski, vers 1982, « Le pays petit », que j’ai beaucoup aimé à l’époque.

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  8. Moi aussi, j’habite la ville avec un petit jardin et près de la rivière. Beaucoup de petits moineaux, de pigeons qui font tant de saletés … nous sommes un peu envahis dans le quartier car une brave dame les nourrit chaque jour ! En début de semaine, j’étais étonnée de ne pas voir encore de mignons canetons, je vais retourner voir ! Belle journée !

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    1. il y a de nombreux couples de canards au parc et les nichées se succèdent depuis la fin de l’hiver (c’est vrai que le temps a été doux, mais quand même…)
      hier j’en ai vu une nouvelle, elle avait plus de onze canetons (affaire à suivre, le héron veille ;-))
      merci, bonne journée!

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  9. Les moineaux étaient bien revenus pendant le premier confinement.
    Ils sont de nouveau exterminés, probablement par le bruit et les destructions d’endroit propices à la nidification.
    Ne leur restent que les squares, jardins, et quelmques arbres.
    Du coup la population piafesque a de nouveau diminué de 80%, comme avant le Covid…

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    1. Des villes tiennent deux ou trois millénaires.
      Avec les piafs dedans !
      Et depuis qu’on a ravalé les bâtiments et qu’on veut protgéer nos immeubles laiderons, on empêche les oiseaux d’y nicher « parce que les oiseaix, ça salit »…
      Et nous ? Nous qui avons salopé la Terre entière !
      On devrait nous empêcher de semer nos nids et nos déjections partout… 😉

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  10. Ah! Ben !J’en apprends des choses et des expressions belges😉
    Ces oiseaux qui envahissent nos villes sont souvent mal aimés!
    Les moineaux ont colonisé la haie de mon jardin! Ils se baignent dans la fontaine et ce sont eux qui m’alertent lorsque les figues sont mûres! Enfin….je sais qu’elles sont mûres quand ils commencent à les manger☹️
    Merci pour ta participation😍
    Bizzz et bon W.E

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  11. La première fois que je suis allée à Paris au jardin des Tuileries, quand j’étais ado, les moineaux étaient en nombre, vifs, audacieux, sautillants…. aujourd’hui, il n’y en a plus un seul ! Pourtant, j’en ai aperçu trois au Village de Bercy à la terrasse d’une boulangerie-pâtisserie. Peut-être l’annonce timide d’un retour dans une ville relativement moins polluée ?

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    1. Je suppose qu’un des problèmes est la nidification : ils aiment les haies, les buissons, mais si on y passe tout le temps le taille-haie ? Et des trous sous les corniches, y en a-t-il encore ?
      Ça me rend triste, le manque de passereaux.

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  12. Quelques oiseaux encore en ville, leur vie n’est pas facile. Chez nous la population de pigeons a réduit. J’ai toujours une petite troupe de moineaux agités. Ceux que je n’aime pas trop voir dans le jardin sont les étourneaux. Bonne semaine.

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