
Découvrez les coulisses de l’improvisation dit le journal La Croix et c’est exactement ce qu’ont fait Nadine et la mère de l’Adrienne.
Écoutez l’histoire et jugez-en vous-mêmes:
– Tu sais que je vais à la messe trois fois par semaine.
Le curé est un très vieil homme qui perd un peu la boule mais heureusement il connaît la messe par cœur et il la fait en vingt minutes exactement.
Donc mercredi dernier, le temps que je sorte avec mon caddie – oui normalement Marie-Paule me ramène en voiture mais là à cause du caddie plein, ça n’allait pas – donc j’étais encore sur le parvis quand Nadine est sortie de l‘église, tout en affaire :
– Le curé a oublié la clé dans la serrure du tabernacle ! qu’elle m’a dit.
Alors là, on ne savait pas quoi faire ! Si quelqu’un de mal intentionné allait la prendre ? Ou ouvrir le tabernacle ? Voler les hosties !
– Tu sais quoi, j’ai dit à Nadine, prends la clé et cache-la en-dessous de la nappe de l’autel.
Elle trouvait que c’était une bonne idée et on est reparties tranquilles.
A la messe suivante, Nadine n’était pas là parce qu’elle va aussi à une autre paroisse et comme personne ne réussissait à ouvrir le tabernacle, j’ai dit que la clé était sûrement sous la nappe.
Ils ont regardé mais ils ne l’ont pas trouvée.
– Bon et maintenant, qu’est-ce qu’on va faire ? a demandé Marie-Paule.
Elle avait dit au curé de consacrer quelques hosties de plus, parce qu’elle attendait du monde et comme il en restait tout de même pas mal à la fin de la messe et que personne ne réussissait à ouvrir le tabernacle, le curé a résolu le problème en les mangeant.
– En les mangeant ? demande l’Adrienne ahurie.
– Ben oui ! Les hosties qui restaient, ils les a toutes mangées ! Puisqu’on ne pouvait pas les mettre dans le tabernacle !
– Il a eu du mal, d’ailleurs, a-t-elle encore ajouté.
***
Merci à Joe Krapov pour sa consigne Les Conseils de « La Croix »
En pages 6 et 7 de « La Croix magazine » se trouvent des petits articles, renvoyant à des sites web ou à des livres, dont le titre contient un verbe est à l’impératif.
1) Suivez-ces conseils, rassemblés ci-dessous et racontez-nous ce qui s’ensuit si vous les appliquez à la lettre (un par un ou plusieurs à la suite !)
2) ou développez, sous forme d’un article à votre sauce, ce dont il pourrait être question sous un des titres suivants :
Découvrez les coulisses de l’improvisation
Je suis contente d’avoir des nouvelles de votre maman. On dirait qu’elle semble avoir toujours la pêche.
Pauvre curé. J’espère que depuis, la clé du tabernacle est réapparue.
Bon vendredi avec ou sans messe.
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La clé était sous la nappe de l’autel mais celui qui l’avait cherchée ne l’avait pas soulevée assez loin 😉
Merci, bonne journée !
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C’est donc ça la clef de l’histoire ! 😉
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Enfant mon père était enfant de choeur, il chapardait avec les autres les hosties 😉
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ça ne me viendrait même pas à l’idée! en préparation à la première communion, on nous avait bien recommandé de surtout ne pas mordre l’hostie et une des filles de la classe, par après, s’était vantée d’avoir mordu… on était horrifiées et on la voyait déjà rôtir en enfer 🙂
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Je ne savais pas quoi en faire de l’hostie, l’avaler, la croquer… elle fondait sur la langue et le problème a été réglé. J’avais dû rater la préparation. 🙂
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je me souviens de gros moments d’anxiété quand elle restait collée au palais et que je ne savais pas trop ce qui était permis de faire en ces cas-là… sauf patienter 😉
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Ohlala, moi aussi j’ai été bien sermonnée enfant sur ce qu’il convenait de faire avec l’hostie. Un jour, une copine ne l’a pas laissée fondre en bouche et l’a recrachée en douce pour l’examiner après la messe. Elle me l’a montrée et j’en avais été toute chamboulée!!
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c’est tout à fait ça 🙂
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J’ai un copain qui n’avait pas attendu la sortie : il trouvait ça mauvais et l’avait collée sous sa chaise comme un vulgaire chewing-gum !
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Ah tu me fais rire ! Celle-là, c’est plus fort que tout !
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La clef de l’histoire
Il ne faut pas cacher et faire confiance
La clef sur la serrure ne risque rien
C’est la maison du peuple
Oui ça c’était autrefois hélasssssssssss
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je me suis dit exactement la même chose, cette peur me semblait infondée, l’église n’est ouverte que quelques heures en journée et la prochaine messe était deux jours plus tard, je ne crois pas que le risque était fort grand… mais bon, je comprends aussi les précautions prises, comme dit ma mère « je n’en aurais pas dormi », tandis que là, avec la clé sous la nappe, elle se sentait tranquille 😉
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Bon, au moins cette sorte de pain azyme a la réputation de favoriser le transit intestinal.
Un peu comme les « matzot » qu’il faut manger à Pâques parce qu’il est interdit de manger des pâtes levées… 😉
Cela dit, le curté devrait s’inquiéter des pilleurs de tronc, c’est plus couru que le cambriolage de tabernacle.
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déjà quand j’étais gamine le curé racontait qu’il y trouvait plutôt des boutons de culotte que des gros sous, donc je ne m’inquiète pas trop pour les troncs d’aujourd’hui 😉
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Cââââlice ! Tabarnak ! Hostie ! comme on dit outre-Atlantique !
Moi celles que je préfère sont celles-ci : https://www.generation-souvenirs.com/bonbons-des-annees-80-90/soucoupe-a-la-poudre-53.html
Ch’us vraiment un mécréant, non ? 😉
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ah oui! ces bonbons-là sont un vrai souvenir d’enfance 🙂
« tabarnak » j’ai appris dans une chanson de Lynda Lemay que j’ai fait écouter en classe:
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Cela existait déjà dans les années 50 et j’aimais bien.
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La poudre au goût acide qui tirait des larmes 🙂
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Nous on appelait ça les ”poûdsûr” 😉
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Elle est vraiment cocasse cette histoire! Et elle est vraie en plus?
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Totalement!
elle date d’un coup de fil du 17 mai
j’ai hésité à la raconter parce que je ne sais pas si ça peut choquer des gens, j’espère que non, j’ai consulté un sage avant de publier 🙂
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La messe expédiée en vingt minutes m’exaspère mais la chute de l’histoire m’a bien fait rire tellement je visualise la dernière phrase. 😀
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oui moi aussi j’imagine ce pauvre curé en train d’ingurgiter toutes les hosties du calice…
et en effet, ces 20 minutes me semblent une contradiction avec le fait que ma mère choisit librement d’aller trois fois par semaine à la messe… et en même temps elle se réjouit que ça ne dure que 20 minutes…
mais tu me connais, je n’ai pas fait de commentaire 😉
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Manger des hosties ou assister à plusieurs messes, ça doit apaiser, non ?
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il y a même des études qui le prouvent 😉
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Ces deux paroissiennes sont vraiment délicieuses…
On dirait une nouvelle de Marcel Aymé.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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ou un don Camillo nonagénaire 🙂
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Ah! toutes ces peurs inculquées par rapport à l’hostie… C’est vrai ici au Québec les tabarnac – câlisse hostie sont monnaie courante par certains. Selon les intonations ils en disent longs colère, mécontentement, déception, joie, plaisir et se prononcent différemment et pour appuyer plus fort souvent les trois sont employés un à la suite de l’autre.
Disons que ce n’est pas très beau et dénote un grand manque de vocabulaire.
Boucar Diouf biologiste et humoriste sénégalais qui vit au Québec depuis plus de 30 ans appelle « poésie » cette façon de parler des Québécois tout en humour…
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Ah bon, les trois à la suite ! Quand on est très énervé, alors 😉
Je ne connaissais que le tabarnak, comme je l’ai dit plus haut, grâce à Lynda Lemay 🙂
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Il y a tempête au bénitier 😉
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Oui j’ai failli mettre une vidéo de Brassens en illustration 😉
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