G comme GPS

– Il va faire beau ce week-end, avait dit le vendeur, profitez-en pour aller faire un tour en auto!

C’était la fin du mois de mai et en effet, l’Adrienne aurait dû « apprivoiser » sa nouvelle bagnole, au lieu de se lancer sur les routes de France un mois plus tard sans savoir comment activer les phares antibrouillards ou les essuie-glaces.

– Bah! je n’en aurai pas besoin en cette saison, s’était-elle dit. Mais évidemment sur les hauteurs de Fix il y avait une épaisse purée de pois et aux alentours de Clermont il avait drôlement draché.

Bref.

Elle avait pourtant bien lu le mode d’emploi, une fois en français et une fois en néerlandais 😉 mais elle n’en avait pas retenu grand-chose, sauf que le véhicule était conçu en pensant à sa sécurité: ainsi par exemple, il était impossible de manipuler le GPS tout en roulant.

Ce qui fait que toute la route, elle a dû bien tendre l’oreille pour comprendre ce que disait la dame du GPS: elle avait un (très) fort accent hollandais et quelques autres particularités, comme de dire les chiffres ordinaux au lieu des cardinaux.

Comme on ne peut pas non plus manipuler le GPS quand le moteur est coupé, elle a fait le chemin du retour avec la même voix hollandaise.

L’essence est trop chère et la planète bien assez polluée sans qu’on fasse tourner des moteurs juste pour tripoter des boutons 😉

21 commentaires sur « G comme GPS »

  1. J’ai choisi un modèle sans ordinateur de bord et donc, mon GPS est indépendant et si la madame m’embête trop avec ses ordres péremptoires, je passe en mode silencieux ! 😉

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      1. Les « indépendants », il faut mettre leur cartographie à jour. Pour les intégrés, je suppose que ça se fait lors de l’entretien de la voiture. Il y en a où il faut passer par une clé USB à charger sur le site du constructeur.

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  2. Bon nous devons avoir un modèle plus « moderne », pas besoin de faire tourner la voiture pour programmer le GPS. 😉
    Pour partir en Vendée nous avons plus utilisé l’application « Waze  » qui est bien plus à jour que les GPS des voitures, surtout depuis que certains départements sont repassés à 90km/h, alors que la majorité sont à 80km/h. 🙂

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  3. J’ai décidé de ne plus conduire depuis quelques années pour ne pas devenir un danger publmic mais surtout parce que je n’ai jamais aimé ça.
    Cela dit, après des décennies de bagnole, je me suis fié aux cartes Michelin, très fiables.
    A la lecture de quelques faits divers qui racontent l’envoi au delà du bord d’une falaise suite à un conseil peu judicieux de GPS…
    (GPS est très fiable en matière de coordonnées, c’est la correspondance avec Google maps qui est mal assurée .;-)

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    1. j’ai toujours fonctionné à la carte Michelin, comme convoyeur, d’abord de mon père dès mes 12 ans, puis de mon mari, mais quand on est seule on peut difficilement tenir le volant et la carte 😉

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    1. au tout dernier embranchement avant d’arriver chez ma mère, il y avait une plaque « sens interdit » à cause de la maison du coin qui tombe en ruine
      donc je devais chaque fois refuser d’obéir à son injonction mais chaque fois – évidemment – elle me renvoyait à ce sens interdit…
      une demi-heure, ça m’a coûté 😉
      (son mot c’était « herberekenen » :-))

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