J comme JOY

C’est fou le nombre de gens qui sont ‘fan‘ de Virginia Woolf et qui ont conseillé sa lecture, à commencer par une ancienne élève, et ce ne sont pas les quelques tentatives entreprises pour satisfaire ceux et celles qui l’ont poussée à la lire qui ont convaincu Madame: chaque fois elle s’est dit: « C’est pour ça qu’on fait tout ce tam-tam? »

Alors pourquoi refaire une tentative, vous direz-vous.

D’abord parce que ce serait bête de passer à côté de quelque chose de vraiment bien, et puis pour deux autres raisons toutes récentes, la visite de Charleston House, imprégnée de souvenirs de la fratrie Woolf, et la 500e Grande Librairie, où « To the lighthouse » était conseillé par Paul Auster.

On trouve ce roman en ligne et peut-être est-ce de bon augure: il y a trois fois le mot ‘joy‘ à la première page 🙂

31 commentaires sur « J comme JOY »

  1. Oh, quel dommage que tu aies déjà interrompu ta lecture ! J’ai eu tant de plaisir encore à le relire il y a quelques années. Il est vrai que ce qui me retient dans un roman, c’est moins l’histoire racontée qu’une manière nouvelle ou disons originale, unique, de rendre des perceptions, des émotions, des relations.
    Woolf comme Proust sont des experts de cette sensibilité souterraine qui me semble tellement mieux restituer la vie comme nous la ressentons intérieurement (comme je la ressens ?). Rares sont les écrivains qui comme eux (ou autrement) changent notre point de vue sur les choses.
    Peut-être nous parleras-tu un jour, comme les invités de la 500e Grande Librairie, du livre qui t’a véritablement marquée ? A moins que tu ne l’aies déjà fait. Question difficile, je trouve, je n’ai pas encore trouvé la réponse – bien que spontanément j’aie pensé d’abord à eux.

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    1. je n’ai pas besoin non plus d’une « histoire » mais j’aime que les personnages aient de vraies pensées et qu’ils ne me disent pas deux ou trois fois exactement la même chose sur la même page, ou la page suivante (tout le temps je m’énervais: Mais j’ai déjà lu cette phrase!)
      et vraiment pour la description fine du psychè humain, Proust est très très supérieur
      (désolée, je sais que tu aimes Virginia, c’est aussi ce qui m’incitait à réessayer…)

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