L comme Love

Photo de Magda Ehlers sur Pexels.com

Déjà en 2018 le même trio de chercheurs avait publié « Why we love bees and hate wasps« , ‘pourquoi nous aimons les abeilles et haïssons les guêpes‘ et c’est en voyant des guêpes déguster une de ses figues que l’Adrienne a de nouveau voulu se renseigner sur ces petites bêtes qui font peur – oui, à elle aussi! – et dont autrefois, dans le jardin d’avant, elle a fait détruire des nids.

A tort, probablement, même si sa principale motivation était le fils numéro deux des voisins, allergique aux piqûres de guêpes.

Pour convaincre les gens de leur utilité, de leur valeur pour l’écologie et donc pour l’homme, les trois chercheurs ont poursuivi leurs travaux et publié une étude qui prouve leur rôle positif, important, dans l’écosystème.

Car si on est conscient aujourd’hui qu’il faut sauver les abeilles, c’est surtout grâce aux chiffres qui doivent prouver leur valeur ‘marchande’: il paraît que pour les abeilles, elle s’élève à 250 milliards de dollars par an, aucune idée comment on arrive à ce calcul, mais soit 😉

Alors qu’en est-il pour les guêpes?

Pourquoi faudrait-il aussi aimer les guêpes?

En gros, parce qu’elles pollinisent 798 sortes de plantes de 106 familles différentes, se nourrissent d’insectes nuisibles à nos cultures et ont un grand potentiel pharmacologique et médicinal.

Conclusion: l’Adrienne leur laissera quelques figues.

Ce serait bien si elles choisissaient celles qui lui sont inatteignables, au lieu de prendre celle qui est sous son nez, près de la porte de la cuisine 😉

28 commentaires sur « L comme Love »

  1. Les guêpes peuvent piquer sans perdre leur dard, c’est peut-être pour ça qu’elles font plus peur que les abeilles.
    Les bourdons aussi peuvent nous piquer plusieurs fois aussi mais on a moins peur d’eux, allez savoir pourquoi.
    🙂

    J’aime

  2. Je n’ai été piqué qu’une seule fois par une guêpe, il y a très longtemps quand j’étais enfant. Je n’en ai pas gardé pour autant la peur de ces animaux. Les guêpes sont rarement agressives, il suffit de rester calme, de ne pas les énerver par de grands gestes, juste veiller à ne pas les avaler et tout se passe bien (et de ne pas s’asseoir à côté d’Émilie qui en a une sorte de peur panique, je me demande bien pourquoi… 😉 )

    Aimé par 1 personne

    1. oui c’est ce que je fais, je reste calme, je n’ai jamais été piquée et pourtant dans la maison d’avant je vivais dehors tout l’été, et on mangeait dehors, on avait toujours la compagnie de guêpes, surtout dès août 😉

      J’aime

    1. je sais que c’est douloureux, je n’aimerais pas être piquée!
      c’est malin, ces petites bêtes: dès qu’on mettait le pot de confiture sur la table (fermé, le pot!) elles étaient là 😉

      J’aime

  3. Ravie d’apprendre qu’elles sont utiles, elles aussi !
    La dernière fois que j’ai été piquée, je marchais sur la terrasse, aucune provocation donc pour cette bestiole, on a dû me faire une piqûre de cortisone, ma cuisse avait doublé de volume , oh là, là;-))

    Comme Brigou, je m’en méfie.

    J’aime

    1. ah oui, méfiance! tu as fait une réaction allergique, donc!
      (toutes les petites bêtes sont ‘utiles’, n’est-ce pas, mais nous voulons qu’elles soient directement utiles à l’Homme, et considérons les autres comme nuisibles, malheureusement pour elles ;-))

      J’aime

  4. J’étais parvenue à rester calme en leur présence pendant des années malgré un mauvais souvenir, mais cette année les guêpes sont beaucoup plus nombreuses et cherchent à entrer dans la cuisine. J’ai été piquée en me levant d’un fauteuil de jardin sur la terrasse et c’est vraiment douloureux, elles me rendent à nouveau nerveuse. Leur mettre un fruit à l’écart pour les éloigner ne risque-t-il pas d’en attirer d’autres ?

    J’aime

    1. ah je comprends, il faut avoir l’œil en leur présence! et en effet, elles sont plus nombreuses cette année, j’ai lu que les circonstances avaient été favorables pour elles dès le printemps…
      je crois que j’aurais surtout peur avec des (petits) enfants – surtout peur d’ingestion, dans leur cas – mais la piqûre est évidemment douloureuse aussi pour l’adulte.
      Je pense qu’il vaut mieux ne pas les attirer.

      J’aime

  5. Moi j’ai été piquée une fois dans la salle de bains. J’ai marché dessus sans le savoir (pieds nus, bien sûr).
    Sur le moment, j’ai cru que la douleur venait d’un éclat de verre mais qu’est-ce qu’un éclat de verre aurait fait là? Le temps de réfléchir à ça et constatant que, même en levant le pied la douleur persistait, j’ai regardé ce qui se passait et j’ai vu la guêpe cramponnée à ma plante de pied qui injectait tout le venin qu’elle pouvait. Désolée pour les amis des animaux mais celle-là est passée de vie à trépas… 😉 Un effet de ma colère.
    J’ai eu du mal à marcher pendant quelques jours.
    A part ça, un couvreur nous a signalé un nid de guêpes sous les tuiles au niveau de notre chambre et nous avons fait appel à un déverminateur. Nous ne tenions pas à cohabiter de si près… 😉

    J’aime

    1. je comprends très bien! je me suis posé la question: qu’est-ce que je fais si elles décident de faire un nid dans mon jardinet? je crains que ce ne soit pas vraiment faisable de les laisser faire, hélas, sur un si petit espace et j’espère qu’elles auront la bonne idée de loger ailleurs, il y a quelques terrains vagues, pas trop loin d’ici 🙂

      J’aime

  6. Bien-sûr qu’elles ont leur place et leur utilité!
    Mais j’avoue que je les trouve très pénibles quand elles sont dans mon assiette…
    Je n’ai plus trop peur des guêpes car j’ai dû beaucoup me dominer vis à vis des enfants (les miens, mes élèves,etc.). Je faisais ma crâneuse, les rassurant en éloignant le plus calmement possible les guêpes ou les abeilles qui leur tournaient autour, alors qu’on fond je mourrais de trouille!!!

    Aimé par 1 personne

    1. Tout à fait reconnaissable 🙂
      quand une abeille, une guêpe ou une araignée semaient la panique chez les élèves aux alentours, madame se la jouait super héroïne et mettait proprement la bête dehors sans la tuer 🙂
      (à l’aide d’une feuille de papier, on fait avec ce qu’on a sous la main, n’est-ce pas :-))

      J’aime

      1. Oui je fais ça aussi au jardin d’enfants. Je n’aimerais pas transmettre aux petits mes peurs irraisonnées, et bien-sûr j’ai envie de leur apprendre le respect des êtres vivants.
        Je suis toujours informée de la présence des petites bêtes par de grands cris!
        – Tiens, une araignée! Pourtant ce n’est pas une école pour les araignées ici! On va vite la remettre dehors pour qu’elle puisse continuer sa vie ailleurs!
        La maîtresse prie pour que ladite araignée reste sur la feuille et ne lui grimpe pas sur le bras (oh punaise, rien que d’y penser!!!), les enfants rient de la blague, et ça passe tout seul!
        😀

        Aimé par 1 personne

      2. exactement, tout en continuant à la jouer didactique prof de FLE 🙂
        (qu’on le veuille ou non, on est dans un one-man-show, il faut continuer à assurer le spectacle)

        J’aime

  7. De ce point de vue je suis tranquille : Je ne bouge pas et continue ce que je fais tandis qu’Heure-Bleue s’enfuit, revient piaille « Minou une guêpe elle va me piquer » ou « Minou une abeille elle va me piquer » .
    Elle s’agite tant et plus que la bestiole s’énerve.
    J’ai un mal fou à expliquer à Heure-Bleue que, sauf carnivore sauvage genre tigre ou lion, les bestioles se foutent de nous, elles veulent juste nous voler un peu de nourriture.
    Bon, les parfums les attirent autant que les garçons mais comme pour ces derniers, dans la plupart des cas ça ne va pas plus loin… 😉

    J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s