Facteur, c’est moi qui vous le dis, c’est un beau métier! Et je peux le savoir, je l’exerce depuis plus de quinze ans.
Bien sûr, je sais ce que vous allez me répondre, que parfois on apporte de mauvaises nouvelles! Mais est-ce que ça compte en regard de tout le reste?
Non, je vous le dis et le redis: il n’y a qu’à voir avec quel bonheur et quelle impatience on est reçu, partout où on va.
Les concierges nous aiment. Les retraités nous aiment. Et là ce joli paquet que je tiens à la main, c’est pour monsieur Maurice.
Il y a au moins une fois par mois une belle enveloppe à l’encre violette qui vient tout droit d’Eyguières et qui sent bon la Provence.
M’est avis que la Mamette de monsieur Maurice, elle y met quelques brins de lavande!
***
Texte écrit pour le Jeu 81 de Filigrane – merci à elle! – sur le thème des Lettres de mon moulin, d’Alphonse Daudet.
Que oui je me souviens de mon facteur , le mien à la campagne vêtu de sa cape poussant son vélo par tous les temps
Parfois c’était le vélo qui le tenait cela dépendait des tournées 🙂
Merci pour ce clin d’œil à cet illustre qui a fait de l’école de la vie sienne
Bonne journée Adrienne
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merci!
celui de ma campagne venait en voiture 😉
bonne soirée!
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Facteur, c’est un métier que les enfants peuvent bien appréhender.
Enfant, il me faisait rêver.
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oui ça me semblait un beau métier, qui rend les gens heureux 🙂
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Ah, une plongée dans le bon vieux temps où les facteurs savaient lire et ne se gouraient pas d’adresse ! 😉
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comme tu dis! la semaine passée j’ai reçu une enveloppe portant le bon numéro mais pas le bon nom de rue 😉
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J’aimais les sacoches de facteur pleine de lettres et à la fin de l’année on va droit de choisir un calendrier 😉
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on avait droit? il le vendait, je suppose?
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on avait droit !
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J’adorais le facteur, je l’appelais « mon petit amour »… Tous les matins je tenais à lui donner « un kiss », puis il est un jour venu nous dire qu’il partait « au Congo », j’ai pleuré de quoi remplir la Limpopo, et lors d’un congé, il est revenu me voir… je ne l’ai pas reconnu, et ai été très humiliée des rires de ma mère qui lui expliquait que j’étais timide car j’avais grandi et n’osais plus faire de kisses… C’était peut-être la raison, je ne m’en souviens pas. Mais le facteur quotidien, c’était comme le pain!!!
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la petite fille amoureuse du facteur, c’est mignon comme tout 🙂
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Bravo pour la délicatesse de ce texte. La photo, redonnée comme sujet à l’atelier d’écriture de Villejean hier soir, a été très inspirante !
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ah oui, je vais voir ça 🙂
merci!
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De nos jours, le facteur ne passe qu’une fois par jour et jamais les samedi-dimanche… Il est à vélo et très pressé, se trompe parfois d’adresse et je suis obligée de poser la lettre dans la bonne boîte parfois assez loin de chez moi…
Crois-moi, le facteur, c’est comme la nostalgie, ce n’est plus ce que c’était !
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non, il n’a plus le temps du contact humain, c’est vrai!
ma grand-mère connaissait son facteur et l’attendait avec une bière et un pourboire le jour où il lui apportait l’argent de sa retraite 😉
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Chez nous, encore il y a peu, nous avions un facteur très sympathique, efficace et convivial mais il est parti ailleurs et on n’a plus que des anonymes pressés (mais ça, ce n’est sans doute pas de leur faute).
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non chez nous aussi depuis quelques années ils ont des circuits très « serrés » à accomplir et je pense même qu’on les fait changer de quartier et de route pour éviter que naissent ces « amitiés » avec des gens qui leur offrent à boire…
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Coucou. Les temps changent. Les facteurs étaient appréciés. Maintenant, ils ne font que passer, très vite, car ils sont chronométrés. Tout fout le camp ma petite dame, moi je vous le dis. 😦
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oui mes facteurs sont des hommes pressés, à peine ont-ils déposé un courrier dans ma boite qu’ils sont déjà dix mètres plus loin…
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Je ne connais pas Eyguières, mais ça a l’air joli…:-)
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c’est là où le Parisien Maurice envoie le narrateur, pour qu’il aille à sa place dire bonjour à ses grands-parents, et le narrateur y reçoit des cerises à l’eau-de-vie qu’on a oublié de sucrer 😉
c’est une histoire très touchante!
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Oui, une belle histoire… Je l’ai trouvée en vidéo, racontée par Fernandel…et je l’ai ajoutée sous ton texte…pour que chacun puisse en profiter !
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je pensais que toutes les histoires de ce recueil était bien connues, pas seulement la chèvre de monsieur Seguin mais aussi le curé de Cucugnan, le secret de maître Cornille, tout ça quoi 🙂
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Oui, on connaît bien celles que tu cites…mais peut-être un peu moins bien « Les vieux »…
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ce qui me mène à cette conclusion (hâtive) c’est sans doute que ce texte figurait dans un des manuels que j’ai utilisés en classe à l’époque où j’étais prof de FLE en 4e 🙂
(= la seconde, en France)
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Le facteur de ma petite enfance m’impressionnait. Il faisait toujours un petit brin de causette avec ma mère, parlait fort et de choses que je ne comprenais pas, et surtout, ce que je trouvais extraordinaire, il avait toujours son crayon à portée de main, posé sur l’oreille! J’essayais de l’imiter, mais chez moi ça ne tenait pas vraiment!
L’actuel, je le connais bien, c’est un ami du village. Il n’hésite pas à entrer au jardin d’enfants pour me remettre le courrier directement et surtout pour faire un peu le clown avec les petits que je dois récupérer comme je peux après!
😀
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Ah oui! J’imagine l’ambiance survoltée 🙂
Pendant toutes les années dans mon vert paradis j’ai eu le même facteur, en camionnette rouge, et au nez rouge, sauf les jours où il devait conduire sa femme chez le coiffeur parce qu’alors il était très très tôt 😉
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