D comme dessin

En photographiant cet arbre sur fond de ciel le matin du premier janvier, l’Adrienne s’est tout à coup souvenue que c’était exactement ce genre de branchage qu’elle dessinait autrefois à l’encre de Chine.

Elle avait « oublié » qu’elle s’était adonnée à la passion de l’encre de Chine 😉

Impossible d’ailleurs de se rappeler où sont passés tous ces dessins, toutes ces aquarelles, tous ces fusains…

C’est tout de même bizarre, les trous dans la mémoire de quelqu’un qui a la réputation d’être hypermnésique 😉

27 commentaires sur « D comme dessin »

  1. « C’est tout de même bizarre, les trous dans la mémoire de quelqu’un qui a la réputation d’être hypermnésique »
    A qui le dis-tu !
    Quand tu penses que j’ai su par ceour des « data-books » entiers de fabricants de semiconducteurs et que par moment je me demande ce que j’ai fait de ces foutues lunettes…
    On arrive à des âges où on se rappelle les récitations apprises en maternelle, ce qu’on a appris en 4ème, où on peut réciter des tirages entières du Cid.
    Et oublier ce qu’on a mangé la veille… 😉

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    1. j’ai ce sentiment en pensant à tout le grec que j’ai appris, comme des listes et des colonnes sur des pages et des pages de toutes les conjugaisons des verbes irréguliers, il n’en reste quasiment rien!
      (par contre je me souviens que j’avais tout réécrit à la main à l’encre turquoise sur des feuilles à petits carreaux ;-))

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  2. Coucou, comme Leo, je trouve CET ARBRE PARFAIT tant il semble équilibré, en belle harmonie sous les couleurs célestes … de même que ceux à la base de la photo !

    Merci à Joe de m’avoir permis de découvrir un autre talent de « l’Adrienne ! » J’aime beaucoup les couleurs !

    Quant à M. le goût, je n’ai -pour ma part- pas cette chance de posséder cette mémoire exceptionnelle, encore moins de déclamer par cœur les magnifiques vers -la plupart en alexandrins- de la pièce de Corneille … mais quelle joie de les lire, les relire Ô juste pour le plaisir !

    CHIMÈNE
    Il semble toutefois que mon âme troublée
    Refuse cette joie, et s’en trouve accablée,
    Un moment donne au sort des visages divers,
    Et dans ce grand bonheur je crains un grand revers.
    ELVIRE
    Vous verrez cette crainte heureusement déçue.
    CHIMÈNE
    Allons, quoi qu’il en soit, en attendre l’issue.

    … quelle que soit l’issue de cette soirée, je vous la souhaite douce et lumineuse !

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    1. mon préféré c’est l’aveu de Phèdre chez Racine, avec ce subtil glissement du portrait du père vers celui du fils, et oui je l’ai appris par cœur just for fun 😉
      merci, bonne soirée, bonne nuit!

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      1. l’aveu qu’elle fait à Hippolyte, Oui, Prince, je languis, je brûle pour Thésée.
        Je l’aime non tel que l’ont vu les enfers,
        Volage adorateur de mille objets divers,
        Qui va du dieu des morts déshonorer la couche,
        Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche,
        Charmant, jeune, traînant tous les coeurs après soi
        Tel qu’on dépeint nos dieux, ou tel que je vous vois.
        (etc etc jusqu’à: Et Phèdre au Labyrinthe avec vous descendue
        Se serait avec vous retrouvée ou perdue)

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  3. C’est stressant, la mémoire.
    La mienne n’en fait qu’à sa tête, me refourgue des vieilleries que j’aurais bien laissées là où elles étaient, et cache ce qui me serait utile…
    Pour le dessin, ça serait chouette de t’y remettre, non?
    Je suis vraiment fan de celui que tu nous a déjà montré!

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