W comme Wat?

Peut-être n’était-ce pas une si bonne idée de passer tout l’après-midi et toute la soirée de samedi dernier à copier, coller, classer et relire tous les messages que l’Adrienne et sa Tantine se sont envoyés par Messenger depuis janvier 2013.

Dix ans de vie qu’elle a relus avec plaisir, avec émotion et qui bien sûr lui ont fait passer une nuit blanche 😉

Mais sans regrets.

Il y avait là-dedans des petites choses de 2013 et de 2014 qu’elle s’est empressée de communiquer aux deux petites-filles de la Tante, les aînées de ses cinq petits-enfants.

Après le décès de leur grand-mère, elles avaient eu peur d’oublier tous les souvenirs qu’elles avaient gardés d’elle, et la Tantine elle-même écrivait en 2013 qu’elle espérait vivre au moins encore cinq ans, pour que les plus jeunes de ses petits-enfants aient huit ans, l’âge requis, selon elle, pour avoir de vrais souvenirs de quelqu’un.

L’Adrienne ne cesse de dire aux grands-parents autour d’elle combien il est important de faire passer leurs souvenirs, d’écrire leur récit de vie pour leurs petits-enfants, et par bonheur, elle a réussi à en convaincre la Tantine: sa fille et sa petite-fille ont reçu d’elle un cahier, un cahier qui leur est très précieux, leur seul regret est que la Tantine y ait commencé trop tard, quand elle était déjà malade.

Alors mardi dernier, en voyant cet article, l’Adrienne ne pouvait qu’applaudir: on y propose une liste de questions auxquelles répondre pour servir de fil, de guide, d’idées de transmission de son récit de vie à ses petits-enfants.

***

Ci-dessous, parmi les 70 questions, celles commençant par le mot interrogatif « wat? » – celle en gras a été choisie comme titre de l’article.

Quel était ton endroit favori de la maison de ton enfance?
Qu’est-ce que tes parents t’ont appris?
Comment étaient tes parents?
Quelles sortes de choses as-tu conservées et pourquoi?
Tu avais quelles sortes d’amis?
Quel était ton style de vêtements?
Comment étais-tu quand tu étais enfant? adolescent? jeune adulte?
Qu’est-ce qui t’a vraiment formé, et qui?
Quelle était ta vision de l’amour quand tu étais ado?
avec quelles attentes?
Qu’est-ce que tu crois, qu’est-ce que tu trouves important?
Qu’est-ce que tu as voulu transmettre à tes propres enfants?
Quelle est la chose la plus courageuse que tu aies jamais faite?
Quelle est la chose que tu n’oublieras jamais?
Qu’est-ce que tu voudrais que les gens sachent de toi?

23 commentaires sur « W comme Wat? »

  1. Je crois qu’après plus de vingt ans de vie quasi commune il n’y a plus guère de ces questions que nos petites-filles ne nous ont pas posées. Nous ne pouvons qu’espérer y avoir correctement répondu… 😉

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  2. Je n’écris pas beaucoup, mais un message plein de banalités tous les jours avec l’aînée, je parle beaucoup plus, avec les 2, et j’écoute beaucoup elles ont besoin de cela aussi. Dimanche, j’ai guide la plus jeune dans la réalisation du repas par Messenger, il faut dire que avec ses difficultés avec les chiffres c’était plus facile la vidéo que les explications. Bonne journée. Bisous

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  3. Coucou Adrienne, toujours très intéressant de vous lire … après, chacun(e) est différent(e) ;
    beaucoup n’ont sans doute pas commencé leur [notre] récit de vie, préférant vivre cet « ici et maintenant » plutôt que de remonter le temps, sans oublier le passé ! Ces doux moments passés auprès des [nos] petits-enfants sont une grâce infinie, ils resteront gravés dans leur cœur, leur mémoire ! Demain sera un autre jour et qui sait, peut-être que les premières pages de notre vie s’inscriront ou pas !

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    1. on peut bien sûr choisir de ne pas raconter son passé mais c’est dommage pour les petits-enfants, qui n’ont généralement qu’une idée très vague (et erronée) de ce qu’était la vie il y a cinquante ans ou plus

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  4. C’est drôle, j’ai justement essayé de faire ça avec mon blog.
    Et je sais que c’est raté, que je n’ai pas dit ce que je voulais dire, ou mal.
    Bref…
    Alors j’admire ce que tu as réussi à faire et je comprends soudain ce que Mab m’a dit il y a une diazine d’années : « Garde bien ça pour Merveille plus tard. »

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  5. Mes petites-filles seront certainement ravies de lire mes blogs, et tous les petits bouts de moi que j’ai semés ça et là…
    Jolie relation que celle de l’Adrienne avec sa tantine !
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  6. Bravo d’encourager ainsi ces transmissions. Avec mes grands-parents, je n’avais pas de conversation de ce genre, nous étions centrés sur le moment présent, les choses à faire. Et nous étions enfants. Puis les études, la vie active rendent moins disponible – combien de fois ne me suis-je pas dit qu’il faudrait avoir connu ses grands-parents bien plus tard pour les connaître plus intimement.
    Avec ses propres parents, c’est autre chose, si l’on a la chance qu’ils vivent longtemps et qu’on garde une bonne relation avec eux.
    Ton énorme travail pour archiver ta messagerie m’épate !

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    1. J’étais motivée 🙂

      J’ai beaucoup parlé avec mes grands-parents maternels, j’ai posé des questions, j’ai des tas de souvenirs, j’ai eu la chance de bien les connaître jusqu’à un âge avancé… et pourtant j’aimerais que des choses aient été notées, comme le parcours professionnel de mon grand-père, d’autres choses aussi…

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  7. Je parsème les poèmes de mon blog de petits cailloux blancs de souvenirs. Mes petits-neveux me font souvent parler du frassé familial, du grand- père qu’ils n’ont pas connu, de l’école de  » l’ancien temps ». Qu’en restera-t-il ?

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    1. il y a peut-être des enfants que ça n’intéresse pas mais je n’en ai jamais rencontré, même mes élèves étaient tout ouïe quand je retraçais sur une ligne du temps les évolutions qu’avait connues ma grand-mère au cours de sa vie, depuis la lampe à pétrole de sa petite enfance 😉
      Qu’en restera-t-il, impossible de le savoir, l’important c’est de semer, n’est-ce pas 🙂

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