F comme fiançailles

Le dernier mariage de l’année 1754 dans la paroisse est celui de Pieter et Adriana, le 18 novembre.

Peu après commence le temps de l’Avent: on ne se mariait pas, puisque les fêtes étaient interdites pendant les quatre semaines qui précédaient Noël.

Si vous lisez les écritures un peu anciennes, vous verrez que le couple ne s’est fiancé que la veille, le 17 (‘sponsalia‘, la proclamation des bans) et qu’il a été dispensé des trois ‘bans’ prononcés obligatoirement sur trois dimanches à l’église.

Dispenses accordées, excusez du peu, par l’évêque de Gand et par le cardinal de Malines.

Une brièveté du temps de fiançailles – un seul jour – qui n’est égalée que dans certaines émissions à la télé où les couples se marient sans se connaître… ou par surprise 😉

30 commentaires sur « F comme fiançailles »

      1. Zut, Madame Chapeau m’a coupé l’herbe sous le pied, j’allais dire « Pour qu’ils soient mariés avant que l’enfant naisse », mais puisque c’est pas ça…
        Je ne dis rien ! 😉

        J’aime

      2. Elle a peut-être faitune fausse couche, c’était plus courant que de nos jours…

        Maintenant, je ne veux pas absolument avoir raison, hein, mais il y a un mystère…

        J’aime

      3. un enfant hors mariage ne me semble vraiment pas avoir été une préoccupation du petit peuple aux 16e et 17e siècles, en lisant les registres paroissiaux j’en ai rencontré pas mal, on les baptise et on leur donne le nom de la mère.
        en tout cas ce n’était pas une raison pour obtenir des dispenses de proclamation de bans (donc je cherche ;-))

        J’aime

  1. Ces temps, je vois le Nini déchiffrer le même genre de documents sur l’écran de son ordinateur. Il est plongé dans la généalogie de ma grand-mère paternelle et il est remonté jusqu’au 17e siècle. On aimerait toujours en savoir plus que ce qu’on peut deviner derrière les dates et les noms inscrits sur les registres!
    Et puis tous ces enfants morts… sur des fratries de 10, 12, voire 14 enfants, parfois seuls 2 ou 3 parvenaient à l’âge adulte!

    J’aime

    1. je n’ai pas vu de telles hécatombes encore mais un ou deux, c’est courant!
      ou la mort de la maman et le père qui se remarie trois mois plus tard 😉
      (ça par exemple est un cas où on accorde une dispense – par pour trois bans mais pour un – sous prétexte que le veuf a des enfants en bas âge et qu’il faut une femme pour s’en occuper)
      Et oui on voudrait toujours en savoir plus 😉

      J’aime

      1. Ça me rappelle un collègue de Tavaux (près de Dôle dans le Jura) qui lors d’un repas nous racontait qu’il faisait lui aussi des recherches généalogiques et avait rencontré des patelins dont la population avait été décimée par… la tuberculose (un truc auquel on ne pense plus guère de notre temps. Ce n’est pourtant pas si loin…).

        J’aime

      2. je regrette que jamais la cause de la mort ne soit inscrite dans ces registres…
        par contre pour les soldats de napoléon, que ce soit à Vienne ou à Pampelune, c’est toujours à cause de « la fièvre » qu’ils sont morts… le bel euphémisme!

        J’aime

      3. Des hécatombes, c’est vraiment le mot!
        J’ai en tête un ancêtre Joseph, né en 1730, qui a eu 14 enfants dont 8 sont morts avant l’âge de 7 ans. Les autres on ne sait pas toujours, on n’a pas les dates de décès, ce qui nous fait dire qu’ils ne vivaient plus dans la même paroisse à leur décès.
        Mais c’est beaucoup de suppositions! Ils vivaient en Meurthe et Moselle et beaucoup d’archives ont disparu avec les guerres.
        Et pour ce qui est de la mortalité des enfants en bas âge, le milieu social avait sans doute de l’importance. Ledit Joseph étaient cordonnier. Il savait écrire son nom mais son épouse apposait juste une croix au-dessus du sien.

        J’aime

      4. et le plus fort de tout, c’est que mon coeur se serre et que je suis tout émue, pour le décès de bébés de deux jours, deux mois ou deux ans, que je ne connais même pas 😉
        (on ne se refait pas)
        j’ai été super triste pour un grand-père venu deux fois pour un petit-fils mort sous son toit, le plus âgé des deux avait cinq ans.

        J’aime

  2. C’est un mystère qu’il va être compliqué de résoudre 🙂
    Je trouve chez moi quelques mariages en décembre, je ne connaissais pas cette coutume de ne pas se marier durant « l’avant ».

    J’aime

    1. je ne sais pas si je vais pouvoir avancer, impossible de retrouver la trace de la naissance ni de la mort de ce Pieter, je n’ai que son mariage, le baptême de ses enfants et le décès de son épouse…

      J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s